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18000 bc
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Un ensemble unique de peintures rupestres préhistoriques, Paléolithique supérieur, Magdalénien ancien, 18 000 - 17 000 BC.
La grotte est située dans le Périgord noir en vallée de la Vézère sur la commune de Montignac (Dordogne), à une quarantaine de kilomètres au sud-est de Périgueux et à 25 kilomètres de Sarlat-la-Canéda.
La grotte de Lascaux est l'une des plus importantes grottes ornées paléolithiques par le nombre et la qualité esthétique de ses œuvres.
Les peintures et les gravures qu'elle renferme n’ont pas pu faire l’objet de datations directes précises : leur âge est estimé entre environ 18 000 et 17 000 ans av-jc à partir de datations et d’études réalisées sur les objets découverts dans la grotte.
Nombre de peintures rupestres à travers le monde ont résisté sur de longues périodes à tous les agents de destruction. L’analyse des matières utilisées révèle l’emploi de graisse animale (triglycérides), d’argile, d’eau, d’urine, de salive, de sang animal, de moelle et plus généralement de protéines animales.
4500 bc
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Un mégalithe est un monument lié au mégalithisme et constitué d’une ou plusieurs pierres de grandes dimensions, érigées (ou levées) par les hommes, sans l’aide de mortier ou de ciment pour fixer la structure.
Si le terme de « mégalithe » peut être utilisé pour décrire des monuments érigés partout sur la planète à différentes époques, l'attention des chercheurs se concentre sur les monuments les plus anciens correspondant au Mésolithique, au Néolithique, au Chalcolithique ou même à l'âge du bronze, suivant les régions.
Le refroidissement et la cristallisation d'intrusions de roche plutonique crée un réseau de failles de retrait à l'origine de chaos mais aussi de fissures tectoniques qui peuvent former, sous l'effet de l'érosion qui fait affleurer la roche, un débit de cette roche en forme de lames plus ou moins arrondies donnant un mégalithe1.
Le terme « mégalithe » recouvre différentes structures. Parmi les mégalithes préhistoriques on distingue principalement :
les menhirs, pierres dressées plantées verticalement en terre ;
les dolmens, tombeaux constitués de dalles souvent monumentales, et les allées couvertes, formées de plusieurs pierres dressées (ou orthostates) recouvertes par une ou plusieurs dalles (ou tables) ;
les alignements, une ou plusieurs lignes de menhirs, de même direction approximative ;
les cercles de menhirs, plus ou moins complets (parfois appelés cromlechs) ;
les hypogées, grottes artificielles creusées par l’homme, avec couloir en pente douce, vestibule et chambre sépulcrale ; ils sont classés parmi les mégalithes puisqu'ils étaient souvent signalés par des dalles monumentales à l’extérieur indiquant l’entrée.
3300 bc
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Les conditions et les mécanismes qui présidèrent à l’apparition de l’écriture en Mésopotamie à la fin du IVe millénaireav. J.‑C. sont généralement tenus pour acquis : avant de devenir un outil au service de la langue, l’écriture aurait été un simple système d’enregistrement, une sorte d’aide-mémoire à l’usage de quelques scribes dont la seule préoccupation était de conserver la trace d’opérations comptables toujours plus nombreuses et plus complexes, inhérentes à la gestion des premiers grands centres urbains.
Utilisés depuis la fin de la culture de Halaf, autour de la première moitié du Ve millénaire av. J.‑C., pour le scellement des vases, des ballots voire des pièces enfermant des marchandises, les petits cachets aux formes évoquant celle d’un bouton pourvu d’une face plane ornée d’un motif gravé en négatif font place, vers la fin du IVe millénaire av. J.‑C., à de petits cylindres, comportant sur leur surface de révolution un décor incisé au contenu symbolique. La raison de ce remplacement s’explique probablement par la possibilité de ce nouveau support à développer une image plus élaborée et par là de délivrer un message plus détaillé tout en continuant à garantir l’intégrité d’un contenu.
À la même période, apparaissent de petites sphères d’argile traditionnellement appelées bulles, à l’intérieur desquelles l’on enfermait des objets aux formes variées : bâtonnets, billes, disques, petits cônes ou grands cônes perforés dont les similitudes ne sont pas sans évoquer certains signes d’écriture utilisés plus tard pour transcrire des valeurs numérales. Leur analogie avec les cailloux qui servaient à l’apprentissage du calcul leur valant l’appellation de calculi.
1380 bc
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1314 bc
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1015 bc
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1000 bc
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725 bc
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625 bc
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450 bc
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420 bc
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400 bc
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315 bc
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205 bc
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150 bc
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200 - 300
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L’art maya de la période classique (200-900) est considéré par beaucoup comme l'un des plus beaux et des plus fins de l'Amérique précolombienne. On a d'ailleurs souvent qualifié les Mayas de Grecs du Nouveau Monde, tant était grande leur maîtrise dans le domaine esthétique. Dans l'art de la fresque, les Mayas étaient passés maîtres dès le iiie siècle. Les bas-reliefs de Palenque et la statuaire de Copán sont particulièrement gracieux et dénotent un sens de l’observation du corps humain très précis. Malheureusement, le climat a dégradé ces représentations. En revanche, les peintures qui ornent les objets funéraires sont assez bien conservées. Ennemis les plus dangereux des archéologues : les pilleurs de tombes. Certains trafiquants disposent de moyens considérables pour organiser des razzias systématiques.
Les premiers archéologues à travailler sur les civilisations mésoaméricaines en furent particulièrement marqués, aussi qualifièrent-ils cette ère de classique. Il ne reste que quelques traces des peintures de l’ère classique maya, dont la majorité est constituée de poteries funéraires et autres céramiques mayas. Un bâtiment de Bonampak porte d’anciennes peintures murales qui ont par chance survécu. Le déchiffrement de l’écriture maya nous a appris que les Mayas furent l’une des rares civilisations mésoaméricaines où les artistes signaient leurs œuvres de leur nom.
Loin d'avoir livré tous ses secrets, la civilisation maya a légué une quantité d'objets. Qu'il s'agisse d'ornements sacrés réservés au culte (masques cérémoniels, couteaux de sacrifice et insignes des fonctions sacerdotales). Qu'il s'agisse aussi de bijoux, de parures de jade ou encore de pierres sculptées comme des stèles couvertes de glyphes aujourd'hui largement déchiffrés.
590
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L'enluminure est une peinture ou un dessin exécuté à la main qui décore ou illustre un texte, généralement un manuscrit. Les techniques de l'imprimerieet de la gravure ont fait presque disparaître l'enluminure. Toutefois, il existe quelques livres imprimés qui en sont ornés.
Le terme « enluminure » est souvent associé à celui de « miniature ». L'enluminure tantôt se mêle au texte et tantôt s'en éloigne, au point même, parfois, de ne plus entretenir aucune relation avec lui. On peut établir différentes distinctions : scènes figurées, compositions décoratives, initialesou lettrines, signes divers.
La technique de l'enluminure comporte trois activités : l'esquisse, le mélange des pigments de couleurs avec la colle animale et le coloriage par couche.
L'enluminure n'est pas, comme le veut une idée reçue, que la simple lettrine (la lettre mise en couleur) par les copistes en début de chapitre ou de paragraphe, permettant ainsi de saisir facilement la structure du texte.
Sur le plan matériel, un ouvrage écrit comporte un texte dont les caractères ont une forme : lorsque l'écriture a une fin esthétique, on parle de calligraphie. L'étude des écritures anciennes est l'objet de la paléographie.
996
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L'art byzantin s'est développé dans l'Empire byzantin entre la disparition de l'Empire romain d'Occident en 476, et la chute de Constantinople en 1453. L'art produit auparavant dans la même région est confondu avec l'art paléochrétien.
Le terme peut également être utilisé pour désigner l'art des États orthodoxes contemporains à l'Empire byzantin, dont la culture a subi son influence, sans en faire partie réellement (certains historiens parlent du Commonwealth byzantin), comme le premier empire bulgare, le premier État serbe ou la Rus' de Kiev. Mais aussi, pour partie, l'art de la République de Venise et du Royaume de Sicile, qui avaient des liens étroits avec l'Empire byzantin.
L'art produit par les chrétiens orthodoxes d'Orient vivant dans l'Empire ottoman est souvent appelé « post-byzantin ».
Certaines traditions artistiques qui ont leur origine dans l'Empire byzantin, en particulier en ce qui concerne l'iconographie et l'architecture des églises, se sont maintenues en Grèce, Bulgarie et Russie et dans d'autres pays orthodoxes d'Orient à l'époque actuelle.
Tout comme l'Empire byzantin est le prolongement politique de l'Empire romain, l'art byzantin se développe à partir de l'art romain, lui-même profondément influencé par l'art grec antique. L'art byzantin a toujours conservé en mémoire cet héritage classique.
La capitale, Constantinople, est ornée d'un grand nombre de sculptures classiques1, qui ont pu devenir un objet d'étonnement pour certains de ses habitants2. En fait, l'art produit au cours de l'empire byzantin, bien que marqué par des retours périodiques à une esthétique classique, est surtout marqué par le développement d'une nouvelle esthétique.
1130
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Le vitrail est une composition décorative formée de pièces de verre. Celles-ci peuvent être blanches ou colorées et peuvent recevoir un décor. Le mot vitrail désigne une technique tandis que la fermeture d'une baie fixe avec du verre s'appelle une verrière.
Depuis le début du Moyen Âge, ces pièces sont assemblées par des baguettes de plomb, appelées de la même manière, « plomb ». Ce procédé, bien qu'aujourd'hui toujours dominant, n'est pas le seul en usage : d'autres techniques, telles que celles du ruban de cuivre (aussi appelée méthode Tiffany, de son concepteur Louis Comfort Tiffany), de la dalle de verre enchâssée dans le béton ou le silicone, de collages (avec des résines ou des polymères), de thermoformage, de fusing et du vitrail à verre libre, peuvent être utilisées ou combinées.
Un vitrail est appelé vitrerie lorsque son dessin est géométrique et répétitif (par exemple des losanges ou des bornes). La vitrerie est généralement claire et sans peinture.
Le verre coloré a été produit depuis les époques les plus reculées. Tant les Égyptiens que les Romains ont excellé dans la fabrication de petits objets de verre coloré. Le British Museum possède deux pièces romaines exceptionnelles, la coupe de Lycurgus, dont la teinte couleur moutarde prend des reflets pourpres lorsque la lumière la traverse et le vase Portland, bleu nuit à décor incisé blanc.
Les Romains avaient l'habitude de décorer leurs thermes de mosaïques de verre coloré (tels les « millefiori », mosaïques de verre multicolore), ce qui permettait de tamiser la lumière, et les riches Romains fermaient les fenêtres de leurs villas avec du verre peint coloré1. Des mosaïques incrustées d'or et de verre polychrome ornent l'architrave, l'entablement et les colonnes de la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs dès le ive siècle2.
1200 - 1300
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L'architecture gothique ou art français (en latinfrancigenum opus) est un style architecturald'origine française qui s'est développé à partir de la seconde partie du Moyen Âge en Europeoccidentale.
Née en Ile-de-France au xiie siècle avec la reconstruction de l'Abbaye de Saint-Denis(qui a été édifiée au Vème siècle) et la construction de laCathédrale de Sens, l'architecture gothique se diffuse progressivement en Europe sous l'impulsion d'architectes français, tel que Guillaume de Sens.
De nombreux autres procédés architecturaux ou décoratifs ont été employés. L'alternance de piles fortes et piles faibles rythme la nef et renforce ainsi l'impression de longueur, d'horizontalité. Le rapport hauteur/largeur de la nef accentue ou diminue la sensation de hauteur de la voute. La forme des piles, la décoration des chapiteaux, la proportion des niveaux (grandes arcades, triforium, fenêtres hautes),... participent tous à l'expression de l'esthétique de l'architecture gothique :
volonté de hauteur (Cathédrale Saint-Pierre de Beauvais)
recherche de verticalité (Cathédrale Notre-Dame d'Amiens)
alternance des vides et des pleins (Cathédrale Notre-Dame de Laon)
fusion de l'espace (Cathédrale Saint-Étienne de Bourges)
multiplication des jeux de lumières et de couleurs (Cathédrale Notre-Dame de Chartres)
volonté d'accueillir le plus grand nombre de fidèles (les deux tiers de l'église gothique sont désormais réservés aux laïcs)
1300
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La pré-Renaissance italienne concerne les périodes historiques des Duecento et Trecento du point de vue de l'Histoire de l'art ; elle succède à l'art byzantin comme conséquence en Italie de l'art lors de l'intermède latin de Byzance.
Selon l'historien de l'art Jacob Burckhardt, cette Renaissance avant l'heure commence dès le xie siècle en Toscane et se diffuse le siècle suivant jusqu'en Provence et en Italie médiane.
Poursuivant la tradition de la peinture byzantine, aboutissement de la peinture gothique en Italie, la période se traduit par de nombreux triptyques et l'emploi de feuilles d'or censées représenter le Divin. Les figures représentées ne bénéficient pas encore de la perspective, aussi les peintres éprouvent des difficultés pour donner de la profondeur de champ dans les grandes scènes.
L'art s'y rapporte encore au Moyen Âge, ce qui implique que les uniques thèmes de représentation sont issus de la mythographie évangélique ; le siècle suivant a apporté une rupture avec le courant artistique de la Première Renaissance.
Les artistes de la ville de Pise y peignent des triptyques religieux, mais leur École ne se poursuivra pas aux siècles suivants, compte tenu de la prise de pouvoir de Florence.
Les fresques murales des monastères de Toscane sont décorées de petits personnages sur fond bleu figurant des anges, uniquement représentées par des têtes blondes poupines et des ailes : ce sont les angelots.
1460
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La gravure sur bois est l'art ou technique de gravure qui utilise lebois comme support. Il s'agit peut-être de la plus ancienne technique d'impression.
On l'appelle aussi xylographie, qui a le sens étymologique d'« écriture sur bois », mais l'usage est de réserver ce terme aux gravures en feuille et non aux gravures qui interviennent en tant qu'illustrations pour des textes imprimés.
1800 - 1900
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XIXe siècle
L'impressionnisme est un mouvement pictural français né de l'association de quelques artistes de la seconde moitié du xixe siècle. Fortement critiqué à ses débuts, ce mouvement se manifesta notamment de 1874 à 1886 par huit expositions publiques à Paris, et marqua la rupture de l'art moderne avec l'académisme. L'impressionnisme est notamment caractérisé par une tendance à noter les impressions fugitives, la mobilité des phénomènes climatiques, plutôt que l'aspect stable et conceptuel des choses, et à les reporter directement sur la toile. L'impressionnisme eut une grande influence sur l'art de cette époque, la peinture bien sûr, mais aussi la littérature1 et lamusique2.
Les peintres impressionnistes, qui se veulent avant tout peintres du concretet du vivant , choisissent leurs sujets dans les paysages ou les scènes quotidiennes de la vie contemporaine librement interprétées et recréées selon la vision et la sensibilité personnelle de chacun d'eux.
1839
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Invention officielle de la photographie par Nicéphore Niepce et Louis Daguerre et donation au monde du brevet. Cette cérémonie se déroule devant les académies des sciences et des beaux arts, ce qui détermine son double statut artistique et documentaire.
Joseph Nicéphore Niépce, un inventeur de Chalon-sur-Saône, associe ces trois procédés pour fixer des images (de qualité moyenne) sur des plaques d'étain recouvertes de bitume de Judée, sorte de goudron naturel qui possède la propriété de durcir à la lumière (1826 ou 1827) ; la première photographie représente une aile de sa propriété à Saint-Loup-de-Varennes (Saône-et-Loire). Ce cliché est visible à l'Université d'Austin au Texas depuis que Helmut Gernsheim en a fait don à cette institution, en 19632. Si on regarde bien cette image, on remarque son éclairage particulier. En effet, la pose a duré de nombreuses heures (on estime la pose entre 14 et 18 heures) ; le soleil a donc éclairé le mur de droite puis celui de gauche plus tard dans la journée.
Nicéphore meurt en 1833 et Louis Jacques Mandé Daguerre poursuit l'amélioration du procédé. En découvrant le principe du développement de l'image latente, Daguerre trouve le moyen de raccourcir le temps de pose à quelques dizaines de minutes. En 1839, il promeut son invention auprès du savant et député François Arago, qui lui accorde son soutien.
1904
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L'autochrome est un procédé de restitution photographique des couleurs breveté le17 décembre 1903 par les frères Auguste et Louis Lumière.
C'est la première technique industrielle de photographie couleurs, elle produit des images positives sur plaques de verre. Elle fut utilisée entre 1907 et 1932 environ. On lui doit en particulier de nombreuses photos de la Première Guerre mondiale.
Le 30 mai 1904, Louis Lumière présente la technique autochrome à l'Académie des sciences.
Gabriel Veyre réalise ensuite les premiers autochromes au Maroc.
À partir de 1907, sa commercialisation séduit de nombreux Français et étrangers. Les usines Lumière produisirent 6 000 plaques d'autochromes par jour, 50 millionsde clichés au total.
Albert Kahn, banquier philanthrope, envoie des photographes sur les cinq continentspour constituer les « Archives de la planète ». Il a ainsi pu rassembler des témoignages sur une cinquantaine de pays dans le monde.
À partir de 1935, le Kodachrome puis, en 1936, l'Agfacolor remplacent progressivement l'autochrome.
À l'opposé des autres techniques de l'époque, ce procédé qui emploie la méthode additive enregistre l'image sur une seule plaque photographique, sous forme d'une image noir et blanc composite représentant le rouge, le vert et le bleu. Émulsion et filtre sont intimement liés, de la prise de vue à la projection, du fait du caractère aléatoire du filtre.
0026
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La céramique chinoise est principalement connue pour la porcelaine, qu'elle a inventée ; mais elle est riche aussi d'une longue tradition d'innovations techniques et stylistiques.
De fait, la poterie est en Chine un art d'une extrême ancienneté : si la cultureYangshao, qui date de plus de 4 000 ans avant Jésus-Christ, est la première à fournir en grand nombre des poteries de qualité, d'autres exemplaires de terres cuites datent de 6 000 ans avant Jésus-ChristN 1,1, avec les culturesCishan (au Hebei) et Peiligang (au Henan)2. À l'époque néolithique, après la culture Yanshao, puis la culture Majiayao, les productions de Longshantémoignent de l'utilisation d'un tour rapide, indispensable, du fait de la finesse et de la hauteur de certaines pièces de prestige de type « coquille d'œuf »3.
La céramique se développa encore, tant sur le plan des formes et des décors que sur le plan technique, sous les dynasties des Shang et des Zhou. Beaucoup de pièces notables proviennent du mobilier funéraire (mingqi) : armée enterrée de Qin Shi Huangdi ; représentations de bâtiments, de fermes et figurines humaines des Han ; danseuses et musiciennes, représentations humaines ou animales « trois couleurs » des Tang, parfois de grande taille.
La confection des vases « bleu et blanc », qui apparut sous la dynastie mongole des Yuan, se développa pleinement sous les Ming, puis encore au début de la dynastie des Qing, lors du règne de l'empereur Kangxi. Sous les Qing également, se développèrent les porcelaines de la « famille rose » et de la « famille verte », bien connues en Occident.
Les céramiques et porcelaines chinoises ont eu une grande influence sur le développement des techniques et des styles en Corée, au Japon et en Europe.