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1954 - 1957
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1962 - 1964
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1964 - 1966
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1966 - 1969
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1954 - 5 juillet 1962
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décembre 1954
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Le véritable fondateur de «Jazz Magazine» est Jacques Souplet, qui avait quitté «Jazz Hot», où j'étais secrétaire de rédaction bénévole.
https://www.lexpress.fr/informations/jazz-mag-40-ans-de-swing_600648.html
C’était donc en décembre 1954. Jazz Magazine sortait son premier numéro, avec Lionel Hampton en couverture et, dans la rubrique d’actualité « Vient de paraître », section 33 tours, on pouvait trouver les noms de Louis Armstrong, Count Basie, Sidney Bechet, Dave Brubeck, Duke Ellington, Dizzy Gillespie, Gerry Mulligan, Nat « King » Cole, Art Tatum
mars 1955
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mars 1955, nous avons commencé à animer ensemble une émission quotidienne sur Europe n° 1, «Pour ceux qui aiment le jazz».
https://www.lexpress.fr/informations/jazz-mag-40-ans-de-swing_600648.html
1956 - 1961
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Les Blousons noirs. Le seul lien repérable, même très indirect, caricatural, avec la musique, et l’esprit de la musique, que Jean-Philippe cherche à localiser dans la capitale. La bande de la Bastille. La bande du Sacré-Cœur, dite du « Sactos ». À Montrouge, celle des copains de Michel Colucci, qui deviendra plus connu sous le nom de Coluche.
Leur mythologie sent la légende frelatée. Ils n’ont pas un temps d’avance comme ils le prétendent. Ne sont pas les « initiés ». Ils écoutent peu les chanteurs dont ils se réclament.
Forcément. Longtemps retenu aux frontières, le rock’n roll n’est d’abord qu’une rumeur mystérieuse. Les disques sont peu importés. Les cafés parisiens possédant un juke-box préfèrent amortir leurs singles de jazz ou de be-bop. Tout le monde ne dispose pas de relations sur les bases de l’US Army, et même les PX, ces magasins destinés au personnel américain, vendent plutôt des vêtements. Idem pour les puces de la porte de Saint-Ouen. Ce qui explique que les jeunes s’habilleront comme Elvis ou James Dean, blousons d’aviateur, Levi’s
501, chemises à carreaux, souvent avant d’avoir vu un microsillon de près.
Le rock est en France, ces années-là, une musique hors de prix. Les Blousons noirs sont de loin les plus fauchés. Voler ? Plus repérables que les vrais voyous. Cuirs noirs, coiffure banane, armes de quatrième catégorie. Et une énorme frustration. Comme leur opposer ces arguments les énerve vite, personne n’insiste. C’est peut-être cet abandon même, leur isolement culturel, qui, depuis leur apparition, vers 1956, les font devenir « graines de violence ». Croyances distordues, à leur propos. Celles de tous les adversaires qu’ils se donnent, l’opinion publique naissante, sa peur, sa presse, qui exacerbe les récits de leurs méfaits. Les leur aussi. L’idée, colportée, déformée par eux, qu’en Amérique, où personne n’est allé, il existe des bandes comptant plusieurs centaines de membres, chaque couleur de peau la sienne, qui vont sur des motos étincelantes, avec en croupe des filles à la beauté surnaturelle, et que tout cela constitue une société en soi, de « beaux gosses », libérée de la tutelle des petits hommes gris et des parents…
Vieille histoire, depuis les apaches, simplement plus syncopée, désormais. La Fureur de vivre, de Nicolas Ray. James Dean. Pour ceux qui ont pu le voir au cinéma. Bientôt, West Side Story. Ils n’ont d’autre solution, au ras du trottoir, que de se faire un monde par ouïe-dire.
Ils revendiquent le rock comme l’expression d’un désaccord brutal auquel les poings vont mieux que les mots. Issus des milieux populaires de la capitale ou de son pourtour, souvent éjectés d’un système scolaire obligatoire qui ne les retient pas, ces premiers marginaux du demi-siècle se battent pourtant pour des queues de cerise. Pour impressionner des adolescentes, qui bientôt rêveront plutôt d’un homme possédant une bonne situation. Ou pour défendre un « territoire », dont les délogeront plus sûrement l’âge, la vie adulte ou la guerre d’Algérie.
Ce sont des War Boys. Des enfants de la guerre. Malchanceux de cette génération très minoritaire née autour de 1940 qui, après avoir vécu le dernier conflit mondial dès sa prime enfance, a juste le bon âge pour aller se perdre dans les djebels de la guerre d’Algérie. Leurs querelles incompréhensibles leur permettent au moins de tuer le temps, en attendant d’être appelés. Parce que Paris n’a déjà plus rien de gratuit à proposer à leur jeunesse dissipée, parce qu’ils ne savent pas où traîner un ennui de vivre qu’on va bientôt qualifier de « moderne », ces « rebelles sans cause » « tiennent » des escaliers, une cour d’immeuble ou une parcelle de terrain vague sur les « fortifs » de la capitale.
À la Trinité, les copains de Jean-Philippe « tiennent » le square en contrebas de l’église. C’est-à-dire qu’ils occupent un banc, l’après-midi. Ils sont cinq ou six. Jean-Philippe descend avec sa guitare. Ils l’écoutent chanter en observant le paysage animé des passants, espérant attirer l’attention des filles qui se hâtent pour attraper un train, à la gare Saint-Lazare.
Depuis cinquante ans, on exagère énormément le lien historique entre Johnny Hallyday et le phénomène des bandes. Au début de sa carrière, cette thèse d’un Jean-Philippe Smet grand manieur de chaîne de vélo servira sa promotion auprès du public masculin. Lui-même prendra toujours un certain plaisir à en rajouter : « Nous équipons le bout de nos bottes et le revers de nos blousons de cuir noir avec des lames de rasoir. Dans les poches arrière de nos “cinq poches” – les mythiques Levi’s 501 –, nous avons des poings américains4 », écrira-t-il par la suite.
Tout cela est faux, bien sûr. Mythologique en diable, mais faux. Aux « mauvais garçons », Johnny Hallyday n’empruntera jamais que leurs atours. Perfecto garanti cuir véritable, tatouages, pendentifs et brillantine. Avec les accessoires indispensables : motos, mobylettes, au pire, et copines habituées à jouer les seconds rôles, et toutes « folles du chef de la bande ».
Quand ils seront ensemble sur scène, Johnny Hallyday et Eddy Mitchell répéteront le même gag, qui les fait se plier de rire depuis des décennies : tout à coup, ils plongent la main en même temps dans leur poche arrière pour en sortir un peigne court et se retoucher soigneusement la banane. Le geste de reconnaissance du véritable Teddy Boy…
Cependant, Johnny demeurera le seul à entretenir leur étroite légende, par certains de ses costumes de scène, ou même certaines de ses chansons (La Bagarre). Bien sûr, ce faisant, au travers de ces fantômes, il témoignera d’abord une fidélité à sa propre adolescence. Mais il sauvera de l’oubli les représentants les plus remuants d’une « génération perdue », celle qui a manqué les bienfaits, consommation et plein-emploi, dont la société, à partir de 1962, allait abreuver ses frères cadets, membres innombrables du baby boom.
Le chanteur en croisera toujours, au long de sa carrière, de ces survivants de la « racaille » d’antan, adultes souvent solitaires ou asociaux qui n’ont pas su se défaire, même à 50 ans, d’un look ou d’une coiffure, adeptes de la moto et, bien sûr, des concerts de Johnny Hallyday. 1957, 1958 n’étaient pas des années terribles. Mais c’étaient les leurs. Et le rock, musique de leur colère, croyaient-ils encore, allait régner mille ans. Ils ont souvent arrêté le film intime de leur vie à l’une de ces années, la suite n’ayant plus eu beaucoup d’intérêt à leurs yeux.
Johnny acceptera d’être le président d’honneur de clubs de bikers ou de familles de Hell’s Angels. Il défilera à leur tête, lors de leurs grands rassemblements qui traversent les villes en faisant vrombir des machines inquiétantes. Il lui faudra partout accepter l’affection encombrante, devant ses maisons, pendant ses séjours à Saint-Tropez ou à Los Angeles, de compagnons se sachant, ou se pensant, rescapés comme lui d’un passé de tumulte.
En 1958, la bagarre commence à s’enseigner. S’ouvrent des clubs de judo et de karaté, même en périphérie. La boxe reste à la mode. Le genre masculin a des fourmis dans les poings, preuve s’il en faut que la vie, en France, n’avance pas assez vite. Dans les endroits où se concentrent les jeunes, Jean-Philippe et ses copains se retrouvent parfois au milieu d’une mêlée générale. Les coups partent vite. Costaud, envié pour sa taille et son visage d’ange, Jean-Philippe agace vite les caïds. D’autant qu’il est de plus en plus attiré par l’autre sexe. Il ne sait pas comment aborder les filles, bafouille, rougit, mais de loin, la scène peut passer pour une tentative de drague. En ces années, les jeunes chefs de bande estiment avoir encore des droits sur leurs petites camarades de jeux. C’est par ce biais, les filles, que Jean-Philippe est parfois contraint de se battre. C’est ce qui lui arrive à la patinoire Saint-Didier, à Molitor. Ce sport est en vogue. Des jeunes s’attendent sur les quais du métro pour gagner ensemble le 16e arrondissement. Aux changements de ligne ou dans les rames, après leur jonction, ils font du bruit ou chantent pour montrer aux adultes qu’ils existent. Comme les zazous, sous l’Occupation, quand ceux-là avaient appris qu’on allait les rafler pour le STO. Donner l’illusion d’une force qu’on n’a pas en profitant des capacités de résonance du métro parisien.
https://www.chapitre.com/BOOK/boggio-philippe/johnny-la-legende-les-verites,22126371.aspx
Une psychose, et une mode
C'est durant l'été 1959 que l'appellation « blousons noirs » apparaît pour la première fois dans la presse, avec un article de France-Soir du 27 juillet 1959 relatant un affrontement entre bandes survenu au square Saint-Lambert, dans le 15e arrondissement de Paris1. Cette désignation s'impose soudain comme synonyme de jeunes voyous. Les journaux se mettent alors à surenchérir2 en évoquant des bandes caractérisées par leur taille importante (il est question de groupes comptant jusqu'à une centaine de jeunes) et par leur violence. Les méfaits de ces jeunes inondent les ondes, donnent lieu à de nombreuses publications3, études4et même romans5. Les blousons noirs sont décrits comme des asociaux qui se battent à coups de chaînes de vélo ou de moto, de coups de poing américains voire de couteaux à cran d'arrêt, qui cherchent la bagarre pour défendre leurs territoires urbains, particulièrement autour des portes de Paris et en banlieue, ou en faisant des descentes dans des bals ou des fêtes.
Peu après, les journalistes forgent le terme « blousons dorés » pour désigner les jeunes fils de la bourgeoisie impliqués dans des faits divers, par opposition aux blousons noirs qui étaient plutôt issus de milieux populaires.
1956
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Le succès de Syndney Béchet a donné un premier élan financier (...) Cette augmentation brutale de nos ventes dès 1956 nous a posé nombre de problèmes > création d'une usine
http://www.lecalamarnoir.fr/wp-content/uploads/2018/12/la-maison-de-disques-Vogue-.pdf (page 50)
1956
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27 mars 1956
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Le 27 mars 1956, la loi sur la 3e semaine de congés payés est promulguée : petite histoire de ces acquis sociaux à travers le siècle.
https://twitter.com/Inafr_officiel/status/1110815216508366848
1957
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p.60 Europe N°1
1957
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André Claveau, Patachou,
Philippe Clay, Lucienne Boyer, Jean Sablon
Georges Ulmer, Gloria Lasso, Edith Piaf,
http://www.polkagalerie.com/docs/artistes/Jean-Marie-Perier/Presse/Polka1Perier.pdf
plus récents
Henri Salvador, Marino Marini, Frankie Laine, Les compagnons de la chanson, Aznavour
Europe n°1 p.60
4 octobre 1957 - 26 octobre 1957
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1958
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C'est seulement en 1958 que nous avons racheté «Jazz Mag» aux Barclay, sous forme de crédit publicitaire!
L'EXPRESS: Et vous avez gagné beaucoup d'argent?
- Non, nous équilibrons les comptes. Depuis 1954, nos chiffres de vente restent d'une stabilité étonnante: environ 12 000 numéros. Mais c'est en faisant «Jazz Mag» que nous avons appris le métier d'éditeur, ses pièges et ses surprises, parfois bonnes. Quand nous avons lancé «Salut les copains», en 1962, nous tablions sur 120 000 exemplaires. Or nous avons dépassé le million! Une vraie vache à lait, qui nous a permis d'acquérir ensuite d'autres titres.
https://www.lexpress.fr/informations/jazz-mag-40-ans-de-swing_600648.html
L'épisode Europe n° 1 date de la même année, 1955, mars ou avril. Lucien Morisse, qui travaillait comme illustrateur musical à la télévision, venait souvent m'emprunter des disques de jazz. Un jour, il m'annonce la création d'une nouvelle station, dont il allait être le directeur artistique, et me propose de faire tous les soirs une émission de jazz d'une heure. Quelques jours après, très embêté, il m'explique que Maurice Siegel ne me trouve pas « à la hauteur » et veut confier l'émission à un garçon bien meilleur que moi, Daniel Filipacchi. "Mais ça va s'arranger, poursuit-il, vous n'aurez qu'à partager les soirs de la semaine et faire l'émission en alternance." Daniel avait souvent participé, en tant que collectionneur invité, aux émissions de Sim Copans. Nous nous retrouvons, encore une fois, à La Belle Ferronnière et Daniel me dit : "Cette émission, il faut qu'on la fasse ensemble, tous les soirs." Scepticisme de Siegel : "Ça va être du bavardage à n'en plus finir... Enfin, allez-y, on vous surveille." C'est Morisse qui a trouvé le titre « Pour ceux qui aiment le jazz » – il y avait déjà eu « Pour ceux qui aiment la bonne musique », mais qui n'a pas duré !
En même temps que notre amitié se développait et que l'émission prenait de l'importance, Daniel était de plus en plus impatient de nous voir prendre la direction de la revue. Or nous étions très amis avec Nicole et Eddie Barclay, et pour leur petite compagnie de disques, qui distribuait beaucoup de jazz, à travers Mercury, Verve ou Clef, Atlantic, Prestige, notre émission avait un poids non négligeable. Et brusquement, Souplet nous met à la porte : nous recevons, Daniel et moi, une lettre recommandée de licenciement pour "faute professionnelle" – je n'ai jamais su pourquoi. Nous cessons donc de mettre les pieds au bureau de Jazz Magazine. Quelques jours plus tard, rue Saint-Benoît, où nous étions presque tous les soirs, nous rencontrons Eddie, qui s'étonne de ne plus nous voir. J'avais sur moi la lettre, dont la lecture a vraiment l'air de le surprendre : "Ah, c'est donc pour ça que je vois ces nouvelles têtes à la rédaction !" – Jacques Souplet avait recruté de nouveaux collaborateurs. Et Barclay décide de le pénaliser en lui retirant les trente pour cent qu'il a dans la revue pour nous les confier, "mais attention, précise-t-il, il ne faut pas que ça nous coûte un sou de plus. Et même si ça pouvait être bénéficiaire..."
Le changement se fera en novembre 1956. Pendant encore un an, nous restons avenue de Neuilly, dans les locaux de Barclay. Mais la compagnie, en pleine croissance, qui a dû emprunter à des banques, a besoin d'apurer sa gestion. Apparaît un nouveau personnage, Jean Frydman, qui nous convoque, Daniel et moi, et nous explique que Barclay, après examen des comptes, doit se séparer de Jazz Magazine, qui n'est même pas un house organ puisqu'on y parle de tous les disques. Évidemment, nous pourrions être des acquéreurs privilégiés. Mais la somme, dans les trois millions de l'époque (environ 61.000 Euros actuels), nous glace, d'autant que nous connaissons les chiffres des ventes. Nous sortons, dépités. Daniel évoque la possibilité d'un partenariat avec une autre maison de disques... Puis nous décidons d'aller voir Nicole Barclay, qui finalement nous dit que tout ça ce sont des histoires de comptable, que ce ne sont pas les trois millions de Jazz Magazine qui vont changer le budget de la société. "Il suffit de décider, conclut-elle, que ça devient un crédit en publicité pour les disques Barclay dans Jazz Magazine." Ce qui bien sûr nous arrangeait, mais j'ai voulu aller plus loin : "Pour refaire démarrer la revue, nous allons avoir besoin d'argent..." Et Nicole a accepté que le remboursement en pages de publicité dure plus longtemps et que cinquante pour cent soient payants chaque mois. C'est alors seulement que nous sommes devenus propriétaires de Jazz Magazine. Puis nous avons déménagé rue de l'Échelle.
1959
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Ce chef-d'oeuvre pouvait contenir 100 disques, soit 400 titres à raison de quatre titres par disque .
La nouvelle de son arrivée au Golf se répendait comme une traînée de poudre et les teenagers pouvaient- moyennant un coca au prix modique de 1 franc- passer autant de temps qu'ils le voulaient devant le Seeburg bourré de disques de Rock.
1959
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mort de Buddy Holly, Big Bopper et Richie Valens dans un accident d'avion
https://fr.wikipedia.org/wiki/Rock_%27n%27_roll
1959
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p.80 Europe N°1
juillet 1959
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1960 - 1961
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Les années 60 rêves et révolutions p.239
1960 - 1962
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http://www.hexagonegay.com/60.html
INTENSIFICATION DE LA REPRESSION POLICIERE CONTRE LES HOMOS.
Avec un arsenal législatif plus répressif et une caution morale des députés et du gouvernement, les homophobes vont pouvoir légitimer leurs actes en toute quiétude. Si les agressions, chantages, meurtres contre les homosexuels vont se multiplier, la police va également multiplier les descentes dans les établissements homosexuels et ratisser les parcs et vespasiennes pour chasser le pédé. L'ancien collaborateur vichyste Maurice Papon, devenu gaulliste, bénéficie en toute impunité du poste de Préfet de Police de Paris. Parmi d'autres exactions, il va mener dès novembre 1960 une gigantesque rafle à Paris, qui lui rappellera ses jeunes années. Soixante gigolos et prostitués masculins vont être appréhendés à Saint Germain des Prés, leur quartier de prédilection. La presse va également multiplier les campagnes contre cette gangrène de la société qu'est l'homosexualité. Les procès pour outrage public à la pudeur vont se multiplier et les emprisonnements également. En février 1962, le club homosexuel parisien "le César" dont la police avait eu vent que des hommes y dansaient entre eux, va connaître une rafle spectaculaire. Mais la province ne sera pas épargnée. Même les artistes homosexuels vont être arrêtés pour donner l'exemple. En 1963, après avoir été dénoncé par son ancien chauffeur à qui il avait refusé son chantage, Charles Trénet va être inculpé pour avoir eu des relations avec des jeunes gens de 20 ans. Il fera un mois de prison avant de bénéficier d'un non lieu mais son nom sera livré en pâture à la presse à scandale et sa carrière va s'effondrer durant près de 10 ans. Il ne fait pas bon d'être homosexuel au temps du gaullisme.
15 juin 1960 - 16 septembre 1974
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8 novembre 1960
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1961 - 1962
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Les années 60 rêves et révolutions p.239
24 février 1961
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Sous l'impulsion de Daniel
Le Premier festival international de rock est un événement musical qui a lieu au Palais des sports de Paris, le 24 février 1961.
Little Tony, Emile Ford & The Checkmates, Vince Taylor, Les Chaussettes noires, Frankie Jordan, Bobby Rydell et Johnny Hallyday sont à l'affiche.
Cette manifestation a un grand retentissement et lance véritablement le rock 'n' roll en France.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Premier_festival_international_de_rock
En février 1961, le premier festival de rock est organisé par un ancien photographe de Match, futur empereur de la presse magazine, et l’un des grands collectionneurs de l’art surréaliste. Daniel Filipacchi offre à Johnny son baptême du feu. C’est parti. Le jeune homme traverse pour la première fois la France en tempête, de l’Alhambra de Paris à l’Alcazar de Marseille. Partout des foules adolescentes vêtues de cuir noir scandent son nom, Johnny ! Johnny !, en cassant tout ce qui leur tombe sous la main. A cette époque, le général de Gaulle œuvrait à réconcilier notre pays avec lui-même et surtout il nous rendait la paix, la paix avec les Algériens, la paix avec l’Allemagne. Les Français criaient : « Charlot des sous ! » et se gorgeaient de leur santé retrouvée, mais leurs enfants, qui tétaient le lait de la croissance, réclamaient de la vie neuve. Ils étaient lassés, déjà, des vieux souvenirs et des barons du gaullisme, ils n’avaient plus envie de feuilleter le livre d’heures de la petite France résistante, et voulaient se déhancher sur d’autres rythmes que « La Marseillaise ». Il leur fallait une idole à afficher sur les murs de leur chambre, et cette idole, c’était Johnny, il leur fallait le monde, et le monde, c’était le rock.
voir aussi
Rock'n'Paris p.38 à 47
1er festival rock au Palais des Sports, 4000 jeunes et la déferlante Johnny est née ; l'hystérie collective s'est défoulée en arrachant les sièges, la police a due intervenir et les travaux seront importants pour remettre le lieu en état.
http://lesanneesyeye.over-blog.com/article-14044949.html
21 avril 1961
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23 avril 1961 - 9 octobre 1962
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Après le putsch des généraux à Alger, l'état d'urgence est appliqué à partir du 23 avril 1961 par le général de Gaulle sur l'ensemble du territoire métropolitain67. Le régime d'exception, instauré pour réprimer les nationalistes algériens en 1955, est finalement utilisé contre leurs adversaires en 1960.
Ces mesures sont accompagnées, pour l'unique fois dans la Ve République, par des « pouvoirs exceptionnels » pris par le président de la République du 23 avril au 29 septembre 1961, en application de l'article 16 de la Constitution68,69. C'est sous ce régime, et sans contrôle parlementaire que l'état d'urgence est prorogé jusqu'au 15 juillet 1962, que la durée de garde à vue est portée à 15 jours et que l'« internement administratif » est étendu aux partisans de l'Algérie française. Au terme de ces pouvoirs exceptionnels, une ordonnance proroge l'état d'urgence jusqu'au 31 mai 196366
Le 8 février 1962, une manifestation interdite par arrêté préfectoral pris sur la base de l'état d'urgence se termine par la mort de neuf personnes à Paris, à la station de métro Charonne70[source insuffisante]. En 1969, le Conseil d'État juge que l'état d'urgence s'est arrêté quinze jours après la dissolution de l'Assemblée nationale le 9 octobre 1962
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tat_d%27urgence_en_France
18 juin 1961
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Rock'n'Paris p.38 à 47
25 août 1961 - 31 août 1961
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la coupe du monde de Rock'n'Roll d'Antibes, Juan-les-pins du 25 au 31 août 1961 au Vieux Colombier.
On y remarque les prestations de Vince Taylor et ses Play Boys, les débuts d’Eddy Mitchell avec Les Chaussettes Noires et de Dick Rivers avec les Chats Sauvages mais aussi Rocky Volcano, Les Satellites, Doug Folks et les Airdals.
https://www.youtube.com/watch?v=3SJ4gnNJfOY
le propriétaire s'appelait Mr Annet Badel
le vieux colombier se situait au 1, boulevard de la pinède
cf comments
https://www.youtube.com/watch?v=6QxLC9QKHhI
17 octobre 1961
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https://www.humanite.fr/node/235423
17 octobre 1961, une manifestation algérienne est réprimée dans le sang. Sur ordre du ministre Roger Frey et de son préfet Maurice Papon.
17 octobre 1961
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17 octobre 1961
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18 novembre 1961
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Rock'n'Paris p.38 à 47
Paris, Palais des Sports, 18 novembre 1961, un mois après le Massacre du 17 octobre, en plein état d’urgence, la France se découvre une nouvelle jeunesse en même temps qu’elle découvre une nouvelle musique : le rock and roll. C’est la troisième édition du Festival international du rock
1962 - 1974
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1962 - 1963
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Les années 60 rêves et révolutions p.239
1962
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En 1962, les moins de 20 ans représentent 33,1 % de la population française, contre 33,5 % en 1968. Selon la SOFRES, à cette dernière date, les adolescents dépensent en moyenne 122,50 francs par an4. Cela passe par une rénovation culturelle, tant musicale (artistes yé-yés), que cinématographique (succès de Brigitte Bardot), technique (invention du microsillon puis du transistor), chimique (développement du maquillage) ou vestimentaire.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mademoiselle_%C3%82ge_tendre#cite_note-f-2
8 février 1962
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_de_la_station_de_m%C3%A9tro_Charonne
L'affaire de la station de métro Charonne1 est un cas de violence policière qui a eu lieu le 8 février 1962, dans la station de métro Charonne à Paris, à l'encontre de personnes manifestant contre l'Organisation armée secrète (OAS) et la guerre d'Algérie.
Étant donné le contexte des plus tendus et l'état d'urgence décrété en avril 1961 après le putsch d'Alger, la manifestation, organisée par le Parti communiste français et d'autres organisations de gauche, avait en effet été interdite, et le préfet de police de Paris, Maurice Papon, avait donné l'ordre de la réprimer, avec l'accord du ministre de l'Intérieur, Roger Frey, et du président de la République, Charles de Gaulle.
Parmi les manifestants qui essaient de se réfugier dans la bouche de la station de métro, huit personnes trouvent la mort, étouffées ou à cause de fractures du crâne, ainsi qu'une neuvième à l'hôpital, des suites de ses blessures.
Extrait de diabolo menthe sur le sujet
https://www.dailymotion.com/video/x9s7r5
8 février 1962
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_de_la_station_de_m%C3%A9tro_Charonne
on en parle dans le film diabolo menthe
on en parle dans le film de Chris Marker LE JOLI MAI
Mai 1962, le premier mois de mai "de la paix". Les accords d'Évian ont été signés moins de deux mois plus tôt. Les Parisiens parlent de rien et de tout, du bonheur, du travail, des enfants... Une radiographie tendre et libre du Paris de 1962 et de ses habitants, tournée par Chris Marker et son chef-opérateur, Pierre Lhomme.
C'est le premier mai "de la paix". Les accords d'Évian ont été signés moins de deux mois plus tôt et on s'apprête à juger le général Salan. Le temps est inhabituellement froid. Les Parisiens rêvent d'amour, d'argent, d'un logement, de la télé, de lendemains qui chantent, de planter des arbres, ou n'ont pas le temps de rêver. Mais ils ont celui de parler avec des inconnus, de rien et de tout, du bonheur, du travail, des enfants. Beaucoup moins volontiers de politique, surtout si les questions portent sur la guerre qui vient de s'achever.
Aux petits bonheurs
En dehors de l'enterrement, le 13 février, des huit victimes de la répression policière du métro Charonne, lors d'une manifestation interdite contre l'OAS et la guerre en Algérie, toutes les images de ce vagabondage parisien ont été tournées au mois de mai. Aux petits bonheurs de rencontres souvent impromptues, Chris Marker et son chef-opérateur, Pierre Lhomme, qui pour ce premier documentaire de l'histoire du cinéma en son direct coréalise les entretiens de son regard inspiré, sillonnent la capitale et sa proche banlieue (éloquente séquence dans les cités taudis d'Aubervilliers). Au gré de leur curiosité et de leur "sympathie" (le mot d'un bougnat résumant ainsi son attachement à la rue Mouffetard), ils captent en noir et blanc l'air d'un temps à la fois proche et lointain. Scrutant lumineusement les lieux et les visages, en prise directe avec des interlocuteurs de tous horizons saisis dans leur singularité, ce Joli mai est devenu l'extraordinaire archive d'une société et d'une ville en partie seulement disparues. Comme dans tous ses films, Chris Marker y offre en partage non pas tant sa vision que son intelligence du monde, conviant ses interlocuteurs, et ses futurs spectateurs, à réfléchir et regarder avec lui. Il propose ainsi, comme l'écrivit dans Le Monde Thomas Sotinel, qui a par ailleurs participé au livret du DVD édité par ARTE, "un voyage temporel qui fait du spectateur de 2013 un citoyen de l'an 1962, et une œuvre intellectuelle d'une acuité saisissante : rien de plus passionnant que de réfléchir à aujourd'hui à la lumière de ce passé-là".
mars 1962 - mai 1962
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La grande grève des musiciens, qui met à mal toute l’industrie et qui met en péril la carrière des adolescents. Toute la profession s’organise pour une revalorisation
source : si le yéyé m'était conté
Jaloux de la réussite publique de ces adolescents “kleenex” fabriqués à la chaîne qui savent à peine chanter, blessés dans leurs égos, des musiciens professionnels menacent le métier d’une grève illimitée fixée au printemps 1962, exigeant au passage que leurs contrat soient revus à la hausse
le talent est faible face aux orchestrateurs, paroliers et musiciens anonymes cachés derrière cette cohorte d’apprentis chanteurs qu’ils ont largement contribué à hisser
Ils font peser durant plusieurs semaines une lourde menace sur l’industrie phonographique car tous les studios seraient contraints de fermer leurs portes
Après l’intervention de syndicats et du président de la sacem Jacques Enoch un accor est trouvé entre musiciens, studio et compagnies discographiques,
9 septembre 1962
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28 octobre 1962
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Le dimanche 28 octobre 1962, les Français se prononcent par référendum sur l'élection du président de la République au suffrage universel direct ; le oui l'emporte avec 62,10% des suffrages. De Gaulle est réélu.40% des Français possèdent un téléviseur, ce qui représente 20 millions de téléspectateurs.
1963 - 1964
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Les années 60 rêves et révolutions p.239
22 juin 1963
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Pragmatique : "Ces jeunes ont de l'énergie à revendre. Qu'on leur fasse construire des routes !" (De Gaulle).
https://teleobs.nouvelobs.com/actualites/20160718.OBS4866/europe-1-la-station-qui-a-bouscule-les-conventions.html
la meilleure retranscription de l'énéement heure par heure est dans le livre europe N°1
Cet article entend revenir sur cet évènement fondateur, en pointant les défauts d’organisation du concert, mais aussi son exploitation politique et médiatique, et en montrant en quoi il constitue la prise de conscience de l’existence d’une véritable « culture jeune » en France.
https://journals.openedition.org/criminocorpus/4481
https://www.youtube.com/watch?v=9X10z9nVTr8
L'émission révèle le soir du 22 juin 1963 une puissance de mobilisation que personne n'aurait pu imaginer auparavant. Sans aucune autre promotion que quelques annonces passées les deux ou trois jours précédents au micro de SLC, faisant savoir que se tiendrait un concert gratuit avec Johnny Hallyday en vedette place de la Nation à Paris, quelque 150 000 jeunes4 accourent sur les lieux. Du jamais vu. Les observateurs, journalistes, responsables du maintien de l'ordre, et jusqu'aux organisateurs eux-mêmes, sont stupéfaits. L'événement entre dans l'histoire comme la « folle nuit de la Nation ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salut_les_copains_(%C3%A9mission_de_radio)
La seule publicité, souligne France Inter, consiste en cette simple annonce faite par Daniel Filipacchi aux auditeurs de "Salut les copains" : "Venez tous samedi soir à 9 heures, place de la Nation. Il y aura Johnny, Sylvie et Richard. Ce sera formidable." Le jour J, Europe n°1 monte son podium entre les colonnes du Trône, à l'est de la place. Dès 18 heures, trois heures avant le spectacle, 3 000 personnes se pressent déjà aux abords. Très vite, la radio sait qu'elle a gagné son pari. Par dizaines de milliers, les jeunes convergent place de la Nation.
Le samedi 22 juin 1963, afin de célébrer le premier anniversaire du magazine « Salut les copains », Daniel Filipacchi organise sous l'égide d'Europe n°1 un concert gratuit Place de la Nation, à Paris. La seule publicité est une annonce que Daniel fait lui-même à l'antenne : « Venez tous samedi soir à 9 heures, place de la Nation ».
Le concert de la Nation – 1963
Y sont conviés : Danyel Gérard, Mike Shannon, les Chats Sauvages, les Gam's, Richard Anthony, et bien sûr le couple le plus glorieux de sa génération : Johnny Hallyday et Sylvie Vartan.
Ces derniers, en plein tournage en Camargue du film « D'où viens-tu Johnny » de Noël Howard, embarquent ce samedi soir à 19 heures dans un avion affrété par Europe n°1, venu les chercher à l'aéroport de Nîmes. Quelques heures plus tard, devant la cohue indescriptible qui règne autour de l'avenue du Trône où le gigantesque podium a été dressé, le couple tant attendu (accompagné de Carlos) est rapatrié dans un premier temps au commissariat de Daumesnil – l'occasion pour eux d'enfiler leur costume de scène – puis, tandis que Richard Anthony est déjà sur scène, c'est en fourgon de police qu'ils frayent la foule de plus de 150 000 copains (et non pas 50 000 comme envisagé) qui les attendent avec une impatience qui frise l'hystérie.
Le concert de la Nation – 1963
Le soir de l'événement, les organisateurs du spectacle appellent la police en renfort pour faire face à une foule de 150 000 jeunes. Les artistes chantent leurs chansons dans un délire total. 3 000 policiers encadrent les jeunes. Ce type de rassemblement était tout à fait nouveau à l'époque, et ce fameux concert de la place de la Nation où 150 000 copains yéyé affrontent les flics, a réveillé tous les maux de la société française.
Le concert de la Nation – 1963
Faute de studios et de moyens, L'émission s'invite au Golf Drouot et même à la Cité Universitaire. Chaque mois, l'animateur croule sous des milliers de lettres de fans. Age tendre et tête de bois sait même accueillir le mythique Gene Vincent et joue des effets visuels pour conforter son audience, en particulier lors d'une confrontation tendue jouant de l'opposition de l'époque entre Johnny Hallyday et le chanteur Antoine.
La folle « nuit de la nation » constitue un événement sans précédent dans l'histoire de la chanson, et désigne malgré eux Johnny et Sylvie comme les porte-drapeaux de leur génération. « D'en bas, je ne me rendais pas compte de ce que représentait cette foule, racontera Sylvie. C'est une fois sur le podium que j'ai réalisé et, alors, j'ai eu peur. On ne peut pas savoir ce que c'est que d'entendre scander son nom par 200 000 personnes. Ça donne des frissons : on se sent atrocement seul... Johnny était tout à fait détendu et, quand mon tour de chanter est arrivé, il m'a encouragée en me hurlant à l'oreille – il y avait vraiment trop de bruit pour se murmurer des mots doux : Vas-y, tu vas faire un malheur ! »
Le concert de la Nation – 1963
Le concert de la Nation est cependant gâchée par 15 bandes de 20 à 30 « blousons noirs » venues séparément de Belleville, de la place d'Italie ou de Joinville sans se donner le mot. Se mêlant à la foule, ces quelques 500 loubards causent bon nombre de dégâts : vitrines brisées, boutiques pillées, voitures démolies, spectateurs et passants blessés ou molestés, adolescentes dévêtues, une jeune fille de 17 ans violentée et évacuée à l'hôpital Rotschild...
Le lendemain, la presse se déchaîne. Pierre Charpy scande dans « Paris-Presse » : « Salut les voyous ! » Philippe Bouvard se demande dans « Le Figaro » : « Quelle différence entre le twist de Vincennes et les discours d'Hitler au Reichstag ? » Edgar Morin, dans « Le Monde « , se livre à une analyse sociologique titrée : « Le temps des yéyé ». L'expression restera. Quant au général de Gaulle, il aura cette réflexion demeurée célèbre : « Ces jeunes ont de l'énergie à revendre. Qu'on leur fasse construire des routes ! »
Le concert de la Nation – 1963
Un vrai mini-Mai 68, cinq ans auparavant. À partir de ce moment-là, naît la déchirure entre les générations. D'un côté, il y a les anciens, ceux qui ont connu la guerre et qui ne pensent qu'au travail, de l'autre, ces jeunes gens nés du baby-boom, qui n'attendent qu'une bonne occasion pour s'amuser. Cette incompréhension ne cessera de s'accentuer au fil des mois et des années
http://matyvanille.skyrock.com/3268072138-Le-concert-de-la-Nation-1963.html
La « Nuit de la Nation » désigne un grand concert gratuit organisé le 22 juin 1963 par Europe no 1 et Salut les copains, sur la place de la Nation à Paris. Il rassembla environ 150 000 personnes, venues applaudir la plupart des « idoles » yéyé du moment. Les incidents et violences qui l’émaillèrent, généralement attribués à l’action des blousons noirs, suscitèrent un vaste débat dans la presse, mais aussi au Conseil municipal de Paris, autour de la question de la délinquance juvénile. Cet article entend revenir sur cet évènement fondateur, en pointant les défauts d’organisation du concert, mais aussi son exploitation politique et médiatique, et en montrant en quoi il constitue la prise de conscience de l’existence d’une véritable « culture jeune » en France.
"Maurice Papon dénia toute responsabilité, affirmant préférer être taxé de laxisme plutôt que d’avoir à appliquer une répression inconcevable vu les faits. "
document extraordinaire qui retrace tous les faits :
https://journals.openedition.org/criminocorpus/4481
Sylvie et les toits du lycée
Rock'n'Paris p.67
Discours de Daniel
Rock & Paris p.70
Le couple arrive à Paris en début de soirée et se change dans un hôtel proche. Sylvie met sa plus belle robe – bleu marine à pois blancs – pour aller chanter. Cheveux courts balayés en arrière, à la James Dean, son modèle, Johnny enfile un costume bleu foncé et noue une cravate assortie sur sa chemise blanche. "Pour cette soirée importante, il s'était fait chic", souligne Jean-Marie Périer.
(...)
Au début des années 1960, on pouvait se faire envoyer à la guerre à 18 ans, mais on n'avait pas le droit de vote. Les publicités pour la contraception étaient interdites, les lycées étaient de vraies prisons. Les jeunes se sentaient très bloqués. Et ils ont commencé à bouillonner là, en juin 1963 place de la Nation." "Oui, conclut Jean-Marie Périer, à ce moment-là, les mômes ont pris le pouvoir, et cette manifestation annonce ce qui se passera à Woodstock."
6 juillet 1963
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Dans un long texte paru dans le quotidien Le Monde daté des 6, 7 et 8 juillet 1963, Morin scrute la génération des "décagénaires" qu'il baptise "yéyé". Le mot est très certainement la francisation du "yeah yeah" prononcé à chaque fin de phrase par les rockeurs américains, et devient ainsi un clin d’œil à l'essence même du mouvement : la reprise et traduction de singles de pop-rock US.
1963, Edgar Morin invente le mot « yéyé ». Face à la déferlante de Johnny et ses amis, au lendemain de la grand-messe organisée le 22 juin 1963 par Daniel Filipacchi à la Nation pour fêter l'anniversaire du magazine Salut les copains – un événement inouï alors, devenu aujourd'hui banal –, le sociologue décide qu'il est temps de prendre le phénomène au sérieux.
Le phénomène ? Rien de moins que, avec un temps de retard sur les États-Unis, l'avènement de la jeunesse comme une classe d'âge à part. Au passage, Edgar Morin s'interroge : comment traduire « teenager » ? Il opte provisoirement pour « décagénaires ».
5 aout 1963
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Un premier traité d'interdiction partielle des essais nucléaires est signé à Moscou le 5 août 1963. C'est désormais dans la conquête spatiale, autrement plus pacifique, que va s'exprimer la concurrence entre les systèmes « socialiste » et « capitaliste ». (...)
https://www.herodote.net/Vers_un_nouveau_monde-synthese-2338.php
10 octobre 1963
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22 novembre 1963
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1964 - 1965
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Les années 60 rêves et révolutions p.239
1965 - 1966
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Les années 60 rêves et révolutions p.239
12 avril 1965
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Le mariage de Johnny Hallyday, 22 ans, et Sylvie Vartan, 21 ans, le 12 avril 1965 à Loconville, dans l'Oise, souleva l'enthousiasme des fans. Voici le reportage que l'AFP réalisa sur les noces du couple star des yéyés.
aout 1965
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Il faut dire que le contexte artistique n’est pas des plus favorables . Depuis la fin de l’été 65, la presse annonce la fin du yéyé: pour preuve, Johnny et Sylvie, qui en étaient les stars incontestées, passent brutalement , entre 1965 et 1966, de la première à la dernière place dans le classement des chanteurs français les plus populaires publié par l'Express.
http://www.sylvissima.com/biographie-sylvie-vartan-timeline/1964-1966
1966 - 1967
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Les années 60 rêves et révolutions p.239
1967 - 1968
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Les années 60 rêves et révolutions p.239
1968 - 1969
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Les années 60 rêves et révolutions p.239
1968
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En 1962, les moins de 20 ans représentent 33,1 % de la population française, contre 33,5 % en 1968. Selon la SOFRES, à cette dernière date, les adolescents dépensent en moyenne 122,50 francs par an4. Cela passe par une rénovation culturelle, tant musicale (artistes yé-yés), que cinématographique (succès de Brigitte Bardot), technique (invention du microsillon puis du transistor), chimique (développement du maquillage) ou vestimentaire.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mademoiselle_%C3%82ge_tendre#cite_note-f-2
mai 1968
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https://www.jechantemagazine.net/single-post/2018/05/21/Les-idoles-de-la-chanson-en-Mai-68
Les « idoles de la chanson » et la « révolution » de Mai 68
le jour de mai 68 pour gainsbourg et birkin, sur le tournage de slogan
https://www.mistergainsbarre.com/sur-le-tournage-du-film-slogan-en-1968-il-rencontre-jane-birkin/
bardot
https://www.pleinevie.fr/loisirs/celebrites/brigitte-bardot-9268
les tubes de mai 68
Sur cet air et sur les barricades, on chante désormais : "Les 403 sont renversées/La grève sauvage est générale/Les ports finissent de brûler/Les enragés ouvrent le bal/(...)/Le vieux monde va disparaître/Après Paris le monde entier/Les ouvriers sans dieux, sans maîtres/Autogestionnent la cité".
https://www.lexpress.fr/actualites/1/culture/sur-les-paves-la-bande-son-de-mai-68_1996262.html
Les souvenirs de Sheila (qui vivait à coté des événements dans le 13e, et a qui les étudiants donnait les bons coups pour ne pas tomber dans les événements
Françoise peu marqué par les événement de mai 68 en corse, sylvie pas à paris en 68
1969 - 1970
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Les années 60 rêves et révolutions p.239
20 juillet 1969
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1953 - 1974
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https://www.youtube.com/watch?v=g8-S1zuNLdU
http://www.airfrancelasaga.com/fr/content/une-flotte-de-l%C3%A9gende
LA « DYNASTIE » DES CONSTELLATION
En partie décimée lors de la 2nde guerre mondiale, la flotte se trouve obsolète en 1946. Elle est profondément modernisée avec des appareils tout de métal. Finie l’exclusivité français, dès 1948, la moitié des avions provient d’usines américaines, comme les remarquables Douglas DC-3 et DC-4 avec lequel Air France établit sa liaison Paris-New-York en 1946 et les Lockheed Constellation, des quadrimoteurs. Les « Constell » (L 049 puis L 749, L 1049 et L 1649) deviennent les chevaux de bataille d’Air France sur les principales lignes long-courrier. Pas moins de 62 modèles se succèdent dans la flotte, entre 1946 et 1967. Parmi eux le Super Starliner, pour beaucoup le plus bel avion à hélices de l’Histoire.
© Collection Air France.DR / Collection Musée Air France.DR
LOCKHEED CONSTELLATION L.1649 « SUPER STARLINER » - 1957
• Rayon d’action : 8 500 km
• Vitesse de croisière : 570 km/h
• Nombre de passager maxi : 81
LES « DEUX MEILLEURS JETS »
C’est l’âge d’or de l’aviation hélice. Il ne dure pas. Les jets fourbissent leurs réacteurs ! Dès 1953, le premier d’entre eux, le De Havilland 106 « Comet », est introduit dans la flotte d'UTA et d'Air France ; vite retiré suite à trois accidents de la BOAC (British Overseas Airways Corporation). Mais en 1959, Air France lance coup sur coup 9 Caravelle et 3 Boeing 707. Elle entre dans l’âge de la réaction. Une révolution. En 707, New York est à huit heures de Paris, au lieu de quatorze en Super Constellation. Et avec deux fois plus de passagers.
Air France dispose des « deux meilleurs jets sur le plus long réseau du monde ». Ils trustent les lignes. Les avions à hélice sont relégués sur des dessertes secondaires, transformés en avions cargo ou juste ferraillés. En 1969, la flotte compte 43 Caravelle et 33 B707. Elle n’a jamais été aussi homogène.
1953
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Sans doute à l'origine du prénom de "Johnny"
Avec ce film, il rendra célèbres le jeans et le blouson de cuir Perfecto. Dans ce film, il exprime toute la révolte d'une génération en devenant Johnny, un motard rebelle sur sa propre moto Triumph Thunderbird 6T qui prend d'assaut une petite ville avec sa bande de jeunes bruyants. Encore une fois, son interprétation va avoir un grand retentissement. Le film et le jeu d'acteur de Brando ne sont pas aussi extraordinaires que dans Un tramway nommé Désir mais c'est le personnage qu'il joue à l'écran (celui de Johnny) qui va lancer une mode et avoir un impact considérable sur la « culture rock ». En effet, James Dean voudra la même moto que celle du film, et on se souvient de la photo d'Elvis Presley mimant à la perfection la posture de Brando sur sa Triumph. Les images de Brando posant avec sa moto deviendront emblématiques et seront la
Johnny, chef d'un gang de motards, prononce cette réplique devenue célèbre :
— Une fille : Hey Johnny, what are you rebeling against? (Hé Johnny, tu te rebelles contre quoi ?)
— Johnny : What have you got? (Qu'est-ce que tu me proposes ?)
1954 - 1959
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Les premiers postes à transistor à partir de 195421, vite appelés « transistors », permettent d'écouter la radio partout, en vacances, dans la rue, sur la plage, en « surboum », la radio n'est plus familiale mais individuelle.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_radio#Le_transistor
L'apparition du transistor en 1957 par Philips qui se répoend à partir de 1959 conduit à une augmentation des audiences à la radio.
http://www.lecalamarnoir.fr/wp-content/uploads/2018/12/la-maison-de-disques-Vogue-.pdf (page 50)
1955
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1955
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1955
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1958
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Europe N°1 p.96
1958
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1959 - 1973
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1959
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Europe N°1 p.78
1959
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Europe N°1 p.85
1959
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Les 78 TOURS cessent de paraître pour laisser place aux 45 TOURS et 33 TOURS. En studio d’enregistrement, les chansons se font avec les premiers magnétophones BI-PISTES AMPEX, sur 3 pistes.
1961
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1961
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Conbien ça coûte en 1961 :
le pain : 0,64 F
le Café : 2,50 F le paquet 250 g
le sucre : 1,21 F le kilo
le lait : 0,57 F le litre
Beurre : 8,83 F le kilo
Oeufs : 2,99 F la douzaine
Huile : 3,09 F le litre
Pomme de terre : 0,265 F le kilo
Bifteck : 11,59 F le kilo
Essence ordinaire : 0,98 F le litre
Essence super : 1,04 F le litre
Journal quotidien : 0,25 F
1963
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Les années 60 rêves et révolutions p.82
1965
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Les années 60 rêves et révolutions p.128
1965
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Les années 60 rêves et révolutions p.128
1965
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Les années 60 rêves et révolutions p.128
1968
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1956
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1961
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29 Janvier 1961
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Les années Mlle Age Tendre, p.28
L'actrice Nicole PAQUIN apparait nue de dos l'espace de quelques secondes. Ce premier nu à la télévision fut à l'origine du carré blanc.
https://www.ina.fr/video/I05283769
En 2021 La chaîne Twitch de @SamuelEtienne
a bien été bannie pour "comportement sexuel suggestif" et non pour des questions de droits d'auteur, tout ça pour avoir montré cette capture d'écran d'un téléfilm de 61
https://twitter.com/turcanmarie/status/1455541443108478980?s=21
https://www.numerama.com/tech/751774-voici-pourquoi-la-chaine-twitch-de-samuel-etienne-a-ete-bannie.html
1962 - 1965
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Devenue un des symboles de la libération de la femme, la minijupe fut l'une des manifestations de l'évolution des mœurs vestimentaires féminines.
La première minijupe est commercialisée en 1962 dans une boutique appelée Bazaar sur King's Road dans le quartier de Chelsea à Londres. Sa créatrice, Mary Quant, était alors une jeune styliste de mode, autodidacte, dont le design était de style Pop et qui répondait bien à l’éclectisme des baby boomers du Royaume-Uni en matière de look
En 1965, Mary Quant met la minijupe dans sa collection, le succès est immédiat auprès des jeunes (en), d'abord comme symbole du Swinging London, très vite ensuite en Europe puis dans le monde occidental, grâce entre autres à Jean Shrimpton.
En janvier 1965, quatre ans après la fondation de sa maison de couture, le couturier français André Courrèges est le premier à se saisir du phénomène en faisant de la minijupe la pièce phare de sa collection printemps-été 1965, dans une version plus futuriste que sa cousine d’outre-Manche. Il présente plusieurs modèles haute couture de mini tenues. Ses minijupes, contrairement à celles de Quant, cessent d'être droites et prennent des ailes sur les côtés pour porter le nom de jupes trapèze.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Minijupe
L’agence Publicis prend le budget de Dim sous sa coupe dès 1963. En 1964 sous les conseils de Marcel Bleustein-Blanchet, le président et fondateur du groupe Publicis, la marque raccourci son nom et devient « Dim ». Grâce à des campagnes publicitaires innovantes, fraîches et sexy11, les collants Dim conquièrent les femmes si bien qu’en 1970, Dim est le deuxième fabricant mondial de collants avec 65 % de son chiffre d'affaires réalisé hors Europe.
juin 1964
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Noëlle Noblecourt est virée de l'émission Télé Dimanche, officiellement parce qu'elle avait montré ses genoux à l'antenne, en réalité parce qu'elle a refusé de céder aux avances de Raymond MARCILLAC, alors producteur de télévision en vue.
https://twitter.com/europe1/status/937590821121150978?lang=ar
1965
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Ce n’est qu’en 1965, avec la circulaire du 15 juin, que la mixité devint le «régime normal de l’enseignement primaire»
http://www.slate.fr/story/124812/long-chemin-mixite-recreation
1965
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Elle s'impose dans ce métier difficile, «particulièrement pour les femmes» selon la chanteuse, qui essuie une tempête de critiques en 1965, lorsqu'elle est la première à chanter en pantalon à la télévision.
13 juillet 1965
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La femme peut exercer une profession et ouvrir un compte bancaire sans le consentement de leur mari qui n'est plus le « chef de famille ». Auparavant, s’il s’y opposait, l’épouse devait prouver que ce refus masculin n’était pas justifié par l’intérêt de la famille et devait obtenir une mainlevée judiciaire. A partir de cette loi du 13 juillet 1965, chacun des deux époux est libre d’exercer une profession et de choisir le type d’activité qu’il souhaite exercer.
13 juillet 1965
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La loi du 13 juillet 1965 portant réforme des régimes matrimoniaux modifie le régime légal du mariage du couple se mariant sans contrat : les femmes peuvent gérer leurs biens propres et exercer une activité professionnelle sans le consentement de leur mari.
http://archives.assemblee-nationale.fr/2/cri/1964-1965-ordinaire2/070.pdf
1966
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Michel Polnareff enregistre l'amour avec toi, interdite de diffusion sur les ondes avant 22 heures
28 décembre 1967
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28 décembre 1967
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Les années Mlle Age Tendre, p.28
février 1969
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«Je veux bien aller en prison, mais pas uniquement pour un 45-tours! Retournez à Londres faire un album entier.» Plus de quarante ans après, Jane Birkin se souvient avec tendresse de cette réplique de Meyerstein. Celui-ci avait vu juste. La chanson qu'il s'apprêtait à publier allait devenir la plus scandaleuse de son époque. «Le pape a été notre meilleur attaché de presse», se souvient Jane.
«Nous vivions à l'hôtel de la rue des Beaux-Arts où est mort Oscar Wilde. Il y avait un restaurant très chic, en bas, où Serge a passé le disque. Lorsqu'il a vu les fourchettes qui restaient en l'air, il s'est retourné en me disant: “Nous tenons un tube”.»
Jane Birkin démarre vraiment sa carrière de chanteuse avec Je t'aime, moi non plus. Lorsqu'elle le fait écouter à ses parents, avant la commercialisation du 45-tours, elle veille à lever l'aiguille de la platine sur les passages les plus explicites. «Ma mère a trouvé que c'était une jolie mélodie, et mon père m'a défendue lorsque le scandale a pris des proportions énormes.»
Moins d'un an après mai 1968, la chanson fait l'effet d'une bombe. Le label Philips refuse de la commercialiser, les radios de la diffuser (à l'exception de José Artur, dans son «Pop Club» sur France Inter), tout comme la télévision. C'est au circuit des boîtes de nuit que Je t'aime, moi non plus devra son ascension spectaculaire dans les classements.
Lorsque le titre sort en 1969, un journaliste demande : « Quel est le meilleur agent de publicité ? », Gainsbourg répond : « Sans conteste le Vatican ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/Je_t%27aime%E2%80%A6_moi_non_plus
https://www.cadenceinfo.com/gainsbourg-jetaimemoinonplus.htm
juin 1969
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Les années Mlle Age Tendre, p.28
1975
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1956
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18 avril 1960
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Première télé de Johnny HALLYDAY ce lundi de Pâques 18 avril 1960 invité de secours à l'émission d' Aimée MORTIMER " A l' Ecole des Vedettes " .
http://www.amourdurocknroll.fr/pages/johnny_hallyday_alhambra_1960.html
Au Golf Drouot, les fans suivent le coeur battant johnny le jour ou i passe à l'école des vedettes d'aimée mortimer henri leproux installe un oste de tv un recepteur noir et blanc à coins arrondis sur le bar du golf
Europe N°1 p.104
Johnny a été appelé en catastrophe"
À l'origine, Line Renaud devait parrainer un danseur qui a annulé sa participation le jour-même. "Au dernier moment, elle [Line Renaud] s'est retrouvée sans filleul. Johnny a été appelé en catastrophe. Il avait rencontré Aimée Mortimer trois jours plus tôt par le biais de son agent qui cherchait désespérément à le faire passer à la télévision. En fait, Johnny Hallyday a plus ou moins été imposé à Line Renaud", s'amuse l'écrivain Frédéric Quinonero.
La carrière de Johnny Hallyday est officiellement lancée. "L'émission le révèle au grand public. En 1960, il n'y a qu'une chaîne de télévision, sa prestation est vue par un nombre considérable de personnes. Le lendemain de la diffusion, Johnny Hallyday raconte avoir entendu des jeunes chanter sa chanson à la sortie du métro", poursuit le biographe qui rappelle que le jeune chanteur n'aurait jamais dû participer au programme.
https://www.lexpress.fr/culture/musique/video-18-avril-1960-le-jour-ou-la-france-decouvre-johnny-hallyday_1964052.html
http://www.amourdurocknroll.fr/pages/johnny_hallyday_alhambra_1960.html
1966
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Michel Polnareff enregistre l'amour avec toi, interdite de diffusion sur les ondes avant 22 heures
Juillet 1967
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Nos années salut les copains p.51
février 1969
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«Je veux bien aller en prison, mais pas uniquement pour un 45-tours! Retournez à Londres faire un album entier.» Plus de quarante ans après, Jane Birkin se souvient avec tendresse de cette réplique de Meyerstein. Celui-ci avait vu juste. La chanson qu'il s'apprêtait à publier allait devenir la plus scandaleuse de son époque. «Le pape a été notre meilleur attaché de presse», se souvient Jane.
«Nous vivions à l'hôtel de la rue des Beaux-Arts où est mort Oscar Wilde. Il y avait un restaurant très chic, en bas, où Serge a passé le disque. Lorsqu'il a vu les fourchettes qui restaient en l'air, il s'est retourné en me disant: “Nous tenons un tube”.»
Jane Birkin démarre vraiment sa carrière de chanteuse avec Je t'aime, moi non plus. Lorsqu'elle le fait écouter à ses parents, avant la commercialisation du 45-tours, elle veille à lever l'aiguille de la platine sur les passages les plus explicites. «Ma mère a trouvé que c'était une jolie mélodie, et mon père m'a défendue lorsque le scandale a pris des proportions énormes.»
Moins d'un an après mai 1968, la chanson fait l'effet d'une bombe. Le label Philips refuse de la commercialiser, les radios de la diffuser (à l'exception de José Artur, dans son «Pop Club» sur France Inter), tout comme la télévision. C'est au circuit des boîtes de nuit que Je t'aime, moi non plus devra son ascension spectaculaire dans les classements.
Lorsque le titre sort en 1969, un journaliste demande : « Quel est le meilleur agent de publicité ? », Gainsbourg répond : « Sans conteste le Vatican ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/Je_t%27aime%E2%80%A6_moi_non_plus
https://www.cadenceinfo.com/gainsbourg-jetaimemoinonplus.htm
Qualifié obscène par le Vatican
https://www.linternaute.com/musique/magazine/2484679-ces-choses-que-vous-ne-saviez-pas-sur-la-vie-de-gainsbourg/2484803-les-foudres-du-vatican
1954
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Europe N°1 p.17
1954 - 1966
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d'Europe no 1 pour lequel il conçut un style de programmation opposé à celui qu'il avait contribué à développer pour Radio-Luxembourg : longues plages musicales (notamment la musique pop) animées par des meneurs de jeu, suppression autant que possible des émissions patronnées.
Il fut écarté de la direction d'Europe no 1 en 1966.
1954 - 1961
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Transpose la rédaction du journal dans la radio
Nez de boxeur, l'oeil goguenard, le type gouailleur, à la manière de ceux qui dans les films américains sont en costume au premier rang des matchs de boxe, il avait un charme fou. Assez égoïste mais voulait plaire.
Europe N°1 p.20
Siegel était l'âme d'europe, Claude terrien en était la conscience p.21
1954
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1954 - 1966
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1955
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p.39
1955 - 1960
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A sa démission (influencée par Frydman) il laisse le champ libre à Lucien Morisse désormais seul aux commandes p.96
En 1955, Pierre Delanoë donne sa démission pour devenir directeur des programmes de la station de radio périphérique Europe no 1, poste qu'il occupera jusqu'en 1960. La chanson Salut les copains enregistrée en 1957 par Gilbert Bécaud deviendra l'éponyme de l'émission radio puis du magazine, deux symboles de la période « Yéyé ».
1955
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Emission de Pierre Sisser et Guy Montassus, réservée aux gamins de douze ans. Siegel interdit qu'on tutoie les enfant à l'antenne.
P.35
1956
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1956 - 1970
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recruté par Pierre Sabbagh
1956
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p.45
21 juin 1956
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p.45, p.53
2 février 1957
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p.56, p.57
1959 - 1961
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Europe N°1 p.96
1959 - 1962
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1959
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Partagé à 50/50 avec Publicis
p.77
2 juillet 1959
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p.81
1960
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En 1960, il renvoie toutes les femmes journalistes à l'exception de Danièle Breem et s'en explique : "Au J.T. il me faut du dynamisme, des nerfs solides et être disponible à tout moment : jamais mes collaborateurs masculins n'auraient l'idée de retarder un reportage avec un argument du genre : "Je n'ai rien à me mettre !"5"
1967
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mai 1968
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n mai 68, tout comme RTL, Europe 1 est présente à Nanterre et à Paris au sein des manifestations étudiantes. Les deux radios sont alors accusées par le ministère de l'Intérieur de guider les manifestants dans Paris, on les surnomme les "Radios barricades", tout en défendant leur droit à l'information. L'image d'Europe 1 en est cependant un peu ternie, et Europe 1 voit son audience et ses comptes se dégrader. Les propriétaires font alors pression sur la rédaction pour qu'elle s'assagisse. Le directeur Maurice SIEGEL conserve son poste, mais de nombreux journalistes sont finalement remerciés.
http://www.schoop.fr/histos/europe1.php
En mai 1968 Europe 1, baptisée "Radios barricades", est accusée par le ministère de l'Intérieur de faire le jeu de émeutiers. Maurice Siégel, qui a vite compris qu'il devait limiter la fougue de ses reporters conserve son poste, mais de nombreux journalistes sont congédiés.
https://jeanclaude.forumgratuit.org/t11228-annees-50-europe-n-1-vive-la-consommation
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1959
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Europe N°1 la grande histoire d'une grande radio p.96
1959
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Sur les paroles d'une chanson de PIerre Delanoë... négocié par Jean Frydman à la Chataigneraie, la maison de Gilbert Bécaud
(mais personne n'a pris soin de déposer la marque...)
Europe N°1 histoire d'une grznde radio p.84
juillet 1959
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Lancée durant l'été 1959 sous forme d'émission hebdomadaire, l'émission passe dès le 19 octobre de la même année à une fréquence quotidienne, du lundi au vendredi entre 17 h et 19 h. Elle aurait réuni jusqu'à 40 % des 12-15 ans.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salut_les_copains_(%C3%A9mission_de_radio)
Inspiré de l'émission Américaine American Bandstand
https://en.wikipedia.org/wiki/American_Bandstand
octobre 1959
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Le 1er indicatif de Salut les copains "Rat Race" de Count Basie en octobre 1959, est venu directement de "pour ceux qui aiment le jazz" une autre émission d'Europe n°1 coanimée par Daniel Filipacchi et Frank Tenot.
https://www.videosixties.fr/2013/04/salut-les-copains-les-indicatifs-de-l.html
1960
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Europe N°1 la grande histoire d'une grande radio p.96
1960
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Puis en 1960 déniché par Daniel Filipacchi à New York, Lou Benett débarque en France avec son orgue Hammond B3 et compose "Brother Daniel" qui deviendra le nouvel indicatif de salut les copains.
https://www.videosixties.fr/2013/04/salut-les-copains-les-indicatifs-de-l.html
février 1960
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http://www.radioscope.fr/grilles/europe1/europe11962.htm
casse le disque en direct de t'aimer follement...
1961 - 1965
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L'apogée de l'émission se situe entre 1961 et 1965.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salut_les_copains_(%C3%A9mission_de_radio)
1961
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janvier 1961
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Janvier 1961, une nouvelle émission est née "Hit Parade" dans Salut les Copains, émission de Europe n°1.
29 mars 1961
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L'assistante écrit une lettre à Daniel, Paris et elle arrive à destination !
Lui années érotiques, 23:00
21 août 1961
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Un nouvel indicatif pour l'émission Salut Les Copains : Last Night, d'Eddie Vartan, qui remplace Brother Daniel de Lou Benett.
septembre 1961
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Albert RAISNER anime une nouvelle émission de variété ÂGE TENDRE ET TÊTES DE BOIS pour les adolescents, mélangeant les rockeurs et les yé-yé français ou étrangers.
8 novembre 1961
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8 novembre.
Daniel Filipacchi l'a annoncé au micro d'Europe n°1, juste après la diffusion du " chouchou de la semaine ". Salut Les Copains vient de battre un nouveau record. Au mois d'octobre, ce sont 43 262 lettes d'auditeurs qui sont arrivées rue François Ier, dans les bureaux de la station.
1964
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Président Rosko, de son vrai nom Michael Pasternak, a animé dès 1964 plusieurs émissions de radio en France, la plus célèbre d'entre elles "Bon dimanche les copains" sur Europe 1, avant d'aller rejoindre Radio Caroline, puis de revenir sur d'autres radios françaises.
Très écouté par les teenagers de l'époque, il a incarné dans ces années-là l'animateur qui nous faisait découvrir le rock anglais naissant.
http://beyond-the-coda.blogspot.com/2014/03/president-rosko.html
1964 - 1967
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Michael est DJ sur la station pirate anglaise Radio Caroline de 1964 à 1967, où il officie sous le nom de Emperor Rosko, puis participe au lancement de la BBC Radio 11. Puis il est engagé par RTL qui souhaite rajeunir son auditoire.
https://fr.wikipedia.org/wiki/President_Rosko
Indicatif radio caroline
20. Caroline
The fortunes
Radio Daroline (uk)
1966 - 1968
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Nos années Salut les copains p.129
novembre 1966
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À partir de novembre 1966, il présente Minimax entre 16 et 18 h afin de concurrencer Salut les copains sur Europe 1.
https://fr.wikipedia.org/wiki/President_Rosko
extrait en vidéo
https://www.youtube.com/watch?v=ZLj0M-HjutI
et p.127 et 128 de Nos années Salut les Copains
http://marcmandel.blogspot.com/2012/11/le-president-rosko.html
https://www.youtube.com/watch?time_continue=16&v=ZLj0M-HjutI
http://www.radiotsf.fr/1966-radio-luxembourg-devient-rtl-accueille-rosko-vire-famille-duraton/
https://djpod.com/fandefunk/la-connection-president-rosko-extrait
décembre 1966
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1969
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L'émission peine à se renouveler et décline. Elle est déprogrammée, dans l'indifférence générale, dix ans après sa création
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salut_les_copains_(%C3%A9mission_de_radio)#cite_note-7
1969
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Johnny Hallyday prononçait cette cruelle oraison funèbre : « Il vaut mieux qu'elle crève. Elle est devenue complètement ringarde. Même les enfants ne sont pas assez débiles pour l'apprécier
https://www.lexpress.fr/culture/musique/1969-johnny-hallyday-de-la-musique-yeye-au-rock_497679.html
1959
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1962 - 8 March 1975
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SLC & MAT
En 1962, les membres de la Commission assistent avec désarroi à l’explosion de la presse du cœur et de la presse pour adolescents symbolisée par le succès foudroyant de Salut les copains et de ses ersatz. Sans délaisser pour autant les petits formats, ils portent leur attention sur de nouvelles revues consacrées à des vedettes de la chanson ou à des histoires à l’eau de rose. Ils sont exaspérés par le mercantilisme et le culte abêtissant des idoles développés par la presse pour adolescents et inquiets devant l’atmosphère emprunte d’érotisme distillée tout au long des pages de la presse du cœur.
18Les revues pour adolescents sont accusées de cultiver « le goût d’une vie facile et dépourvue de règles » et de se consacrer à la « vulgarisation fébrile du refrain ou de la danse à la mode et à l’adoration dithyrambique de la vedette du jour » [10]
[10]
Compte-rendu des travaux de la Commission de surveillance et de…. La Commission critique, à travers ces remarques, la substance du phénomène yé-yé dont ces nouveaux types de revues sont directement inspirées. Elle rappelle le « caractère de certains aspects de [la] psychologie » des vedettes et ne trouve pas judicieux que les jeunes soient amenés à participer à des « manifestations d’hystérie collective » organisées autour de celles-ci ou soient encouragés à acheter des disques trop chers pour leurs ressources modiques. « L’idéologie copains » la rebute car elle « n’(est) pas faite pour donner une jeunesse active, sérieuse… » [11]
[11]
Témoignage du 27 janvier 2000 de Georges Hacquard dans Anne… et ne constitue pas un « enseignement apte à créer une ambiance propice aux études ». Ce découragement des jeunes à l’égard du travail scolaire serait accentué par la présentation d’une conquête facile de la renommée par les chanteurs et les comédiens.
19Les commissaires sont troublés par la rubrique « Les Correspondants » de Salut les copains. Elle leur semble orienter les jeunes vers « des fréquentations qui, à partir du twist, du madison (…) sont susceptibles de dégénérer en des exercices moins anodins ». Ce trouble est révélateur de leurs profondes préoccupations devant l’« érotisme précoce » et les « récits axés uniquement sur les idylles et les amours contrariées » proposés par ces magazines et à même de provoquer « une fixation prématurée de l’esprit des lectrices sur la sexualité » [12]
[12]
Compte-rendu… 1965, op. cit., p. 13.. À la fin des années soixante, la banalisation des rubriques d’éducation sexuelle dans Mademoiselle Âge tendre, le pendant féminin de Salut les copains, laisse les commissaires perplexes, quand ils ne sont pas indignés par une « initiation érotique » plus ou moins consciemment assimilée à une incitation à la débauche des jeunes, un de leur cheval de bataille dans la dénonciation de nombreux magazines pour adultes.
LUI
Les magazines légers, grivois comme La Vie parisienne ou Paris-Hollywood, interdits dès août 1950, sont dénoncés pour leur licence et leurs images suggestives. Encouragés par des plaintes d’associations familiales émues par des « audaces » qui choquent leur puritanisme, les commissaires s’attaquent aussi à des « magazines légers », d’une « amoralité distinguée » comme Lui. L’interdiction du magazine édité par le groupe Filipacchi, obtenue en 1964, est très vite suspendue, puis abrogée, à la grande colère des commissaires réduits au silence par le poids financier du groupe de presse. Penthouse et Playboy seront confrontés aux mêmes soucis par la suite. Après 1968, les commissaires s’inquiètent du climat de « subversion morale » qui leur semble s’introduire dans la société française et ont l’impression d’être submergés par une vague déferlante de revues de plus en plus pornographiques. Au début des années soixante-dix, des pockets en noir et blanc de bandes dessinées pour adultes, édités par Elvifrance, révoltent les commissaires par leur complaisance envers la pornographie et le sadisme. Plusieurs titres sont interdits à la vente aux mineurs puis à l’exposition. Ceux-ci sont alors exclus des coopératives de distribution, surtaxés, et toute la production est soumise au dépôt préalable. Georges Bielec, directeur d’Elvifrance, monte alors son propre réseau de distribution et imprime des pockets à vingt ou trente exemplaires uniquement pour le dépôt préalable et donc pour la Commission. Si une interdiction est demandée pour un titre, celui-ci ne paraît pas et l’entreprise de Bielec fonctionne grâce à la publication d’exemplaires jugés « tolérables » par les commissaires [1
https://www.cairn.info/revue-le-temps-des-medias-2003-1-page-55.htm
juillet 1962
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Sortie du n° 1 du magazine Salut les copains.
Franck Ténot raconte avec détachement la genèse de Salut les copains, le magazine : « L'émission Salut les copains suscitait un courrier très abondant. Les auditeurs se plaignaient de ne pas voir assez souvent leurs idoles à la télévision et dans les journaux pour adultes (...). Daniel Filipacchi demanda à Maurice Siégel [le directeur d'Europe n° 1, N.d.A.] s'il voyait un inconvénient à ce que nous utilisions le titre de l'émission (...) pour publier un magazine du même nom. Maurice Siegel, qui ne croyait pas au succès de cette revue, fut soulagé d'apprendre que nous ne réclamions pas d'argent. » Ni lui ni personne ne croit au succès de la version papier de SLC. Hachette, Jean Prouvost (le propriétaire de Paris-Match) et quelques autres barons de la presse ont éconduit les deux intrépides, « plus ou moins poliment ». Seul Cino Del Duca (Paris-Jour, Nous deux...) a été encourageant, sans plus. Il est prêt à imprimer le nouveau mensuel dans ses ateliers de Maisons-Alfort, mais il ajoute : « Si vous ne pouvez pas payer mes factures, vous me donnez le fonds de commerce. Je vous garderai comme rédacteurs. » Précaution supplémentaire, les deux fondateurs ont déposé toutes leurs économies — 70 000 francs — à l'agence du Crédit industriel et commercial de la rue de Marignan à Paris pour payer l'imprimeur et le fournisseur de papier en cas d'échec... Le tirage a été fixé à cent mille exemplaires. Ils s'envolent aussitôt. Un second tirage, de cent mille exemplaires également, disparaît aussi vite. La diffusion atteindra le demi-million à la fin de l'année 1962. Ce premier numéro, daté juillet-août 1962, est vendu 1,50 franc. Il compte soixante-douze pages et, au-dessus de la photo de « Johnny », un bandeau barre la couverture : « Rock ! Twist ! Rock ! ». En septembre ce sera au tour d'Elvis Presley de figurer à la une puis en octobre à Richard Anthony. Le succès de Salut les copains en témoigne : les baby-boomers en pincent pour cette musique venue d'ailleurs.
Le premier numéro, en juin 1962, s'est vendu à 100 000 exemplaires, puis nous sommes montés jusqu'à 900 000
Le premier numéro se révèle peu couteux par ce que les clichés sont fournis par les maisons de disques et que les promotons du magazine se font gratuitement par les kiosquiers (ce qui serait facturé de nos jours)
juillet 1962
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Aout 1962
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Oncle Dan p.188, p.189
Sylvain Floirat et Maurice Siegel directeur d’europe leur reproche d’avoir sorti un magazine avec le nom de l’émission, malgré leur autorisation, un accord fini par être trouvé
Nos années salut les copains p.68
Le succès faisant, Sylvain Floirat, le grand patron d'europe N°1 renvoie Siegel au combat en se disant que sa station n'est pas pour rien dans le succès du journal... Siegel semble avoir oublié qu'il a donné son accord...
septembre 1962
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Nos années salut les copains, p.50 / 51
Les censures vont se succéder, c'est Franck Ténot qui est exposé et risque la prison p.50
octobre 1962
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Nos années Salut les copains p.54
La lettre d'une certaine nicole, 15 ans incite Daniel a proposer des mises en relations... chose faite dès le N°3. Le premier "réseau social"...
décembre 1962 - décembre 1965
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:: Lancement du magazine "Bonjour les Amis"
A l'image d'Europe 1 qui a trouvé une excellente idée en prolongeant son émission "Salut les Copains" à travers la publication d'un magazine pour les jeunes portant le même titre, Radio Andorre réfléchit en cette année 62 à la publication d'un magazine papier. Avec le concours de Publi-Ondes qui en devient la régie publicitaire, elle lance en décembre 1962 la revue "Bonjour les Amis". Toute ressemblance avec "Salut les Copains" est bien sûr volontaire. Le contenu est d'ailleurs de même nature : actualité du rock et de la variété française à travers des portraits et interviews des vedettes de l'époque. Les photos et posters sont nombreux. Le magazine s'adresse au teenagers, encore peu sollicités par la presse de l'époque. "Bonjour les Amis" consacre plusieurs pages chaque mois à Radio Andorre, principalement en présentant les coulisses de l'émission "Spécial Blue Jeans". Jean Bonis et Jacques Lalanne y signent des articles et des interviews de vedettes. Le mensuel publie aussi le Hit-Parade de la station. Les maisons de disque collaborent aussi à ce journal avec des publi reportages sur leurs artistes et des encarts publicitaires. La revue paraîtra chaque mois jusque fin 1965.
http://aquiradioandorra.free.fr/Historique/1962.html
le magazine Bonjour les amis (décembre 1962)
http://www.plaisirsdujazz.fr/chapitre-quatre-sommaire/lappel-du-rock-les-intermediaires-du-jazz-investissent-les-varietes-juveniles-ca-1960/
Georges Figon qui avait connu il y a longtemps Daniel lui demande de le prendre dans sa revue à sa sortie de prison... Daniel lui répondit qu'il ne pouvait pas faire rentrer un repris de justice dans son journal... Figondécide alors de lancer son propre magazine; Au bout de plusieurs numero ils finirent par mettre la clé sous la porte. Il n'y avait que des vieux dans la rédaction : ils croyaient faire la leçon sur ce qui marche en presse mais se sont fait doubler par les jeunes qui connaissaient ce qui possionnait le public
Nos années Salut les copains p.61
décembre 1962
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1963 - 1964
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Oncle Dan, p.219
mai 1963
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Nos années Salut les copains p.58
juillet 1963
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En 1 an il touche deux jeunes sur trois
p.50 Nos années Salut les copains
1965
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Lui, années érotiques, P.26
Quitte la rue Chambige pour les Champs Elysees
Nos années Salut les copains p.67
En 66 les locaux ont été déménagés au 63 et 65 avenue des champs élysées. Auparavant ils étaient éclatés entre la rue Chambiges, la rue Clément Marot et la rue Marbeuf.
12 avril 1966
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La photo sera en fait le poster central qui sera publié dans le magazine 47, en juin 1966.
Selon Jean-Marie Périer l’organisation a été difficile, car Daniel Filipacchi le commanditaire voulait que tous les copains soient sur la photo, ce qui a nécessité pas moins de trois semaines de préparation pour pouvoir regrouper tous les artistes. Certains ne sont pas à Paris, il faut louer des voitures et des avions privés. Finalement, le pari est réussi ; tout le monde est là en ce 12 avril 66. Ou presque. Certains n’ont d’ailleurs pas pu venir, tels que Jacques Dutronc, Frank Alamo au service militaire, Pétula Clark retenue aux Etats-Unis et Nino Ferrer arrivé trop tard.
1 Sylvie Vartan, 2 Johnny Hallyday, 3 Jean-Jacques Debout, 4 Hugues Aufray, 5 Catherine Ribeiro, 6 Eddy Mitchell, 7 Danyel Gérard, 8 Claude Ciari des Champions 9 France Gall, 10 Serge Gainsbourg, 11 Frankie Jordan, 12 Michèle Torr, 13 Sheila, 14 Chantal Goya, 15 Dany Logan 16 Michel Paje, 17 Ronnie Bird, 18 Monty, 19 Sophie Hecquet, 20 Noël Deschamps, 21 Jacky Moulière, 22 Annie Philippe, 23 Claude François, 24 Eileen, 25 Guy Mardel, 26 Billy Bridge 27 Michel Berger, 28 Michel Laurent, 29 Nicole des Surfs, 30 Salvatore Adamo, 31 Thierry Vincent, 32 Tiny Yong, 33 Antoine, 34 Françoise Hardy, 35 Benjamin 36 Dick Rivers, 37 Monique des Surfs, 38 Hervé Vilard, 39 Jocelyne ; 40 Dave, 41 Rocky, 42 Coco, 43 Pat (des Surfs), 44 le Petit Prince (avec dans les mains une peluche de Chouchou, la mascotte de Salut les copains), 45 Richard Anthony, 46 Christophe.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Photo_du_si%C3%A8cle#Liste_des_artistes_pr%C3%A9sents_sur_la_photo
La photo a été réalisé le MARDI 12 AVRIL 1966 à 13H08 exactement
https://www.amazon.fr/m%C3%A9tait-Lhistoire-idoles-ann%C3%A9es-Camion-ebook/dp/B08RC6WDM6/ref=tmm_kin_swatch_0?_encoding=UTF8&qid=1639924150&sr=1-8&asin=B08RC6WDM6&revisionId=b2a38d66&format=1&depth=1
Juillet 1967
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Nos années salut les copains p.51
octobre 1963
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Ensuite, j'ai lancé Lui. Un magazine qui montrait des femmes légèrement dénudées, c'était très nouveau, pour la France, en 1963. Nous avons d'ailleurs été quasiment interdits, au début. Mais comme je connaissais la fille du ministre de l'Intérieur, Roger Frey, les choses se sont arrangées.
novembre 1963
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Lui est un magazine masculin de charme créé en novembre 1963 par Daniel Filipacchi et Frank Ténot, avec les bénéfices de Salut les copains.
décembre 1963
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Lui années érotiques, 9:00
1964
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Lui, années érotiques 9:00
1967
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Anne Marie, 22 ans dans Lui années érotiques, 23:00
1964
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Les années Mademoiselle Âge Tendre, éditions du Layeur, page 14.
Bien que le magazine n'a pas vocation à plaire à un public de garçons ou de filles en particulier, ils se rendent compte que les filles constituent l'essentiel du lectorat, et donc qu'un créneau éditorial pour les adolescentes existe1 ; ils sont d'autre part conscients que le succès de S.L.C. ne sera pas éternel et qu'il est plus pérenne de s'engager vers un créneau féminin, les jeunes filles étant considérées comme un lectorat plus fidèle2. La création de M.A.T. s'oriente donc au début vers les sœurs des lecteurs de S.L.C.3 et s'inspire librement du magazine américain Seventeen3. L'originalité du magazine consiste dans le fait que ce sont les idoles yé-yés des lectrices qui présentent les différentes rubriques du magazine (beauté, mode, etc.). Le premier numéro est lancé en 1964. Il s'adresse avant tout aux filles de 15 à 20 ans (la majorité étant jusqu'en 1974 fixée à 21 ans), dites « dans le vent » et se propose comme un véritable catalyseur des adolescentes, à une époque où la société de consommation des Trente Glorieuses ouvre un nouveau créneau et une visibilité aux jeunes gens.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mademoiselle_%C3%82ge_tendre#cite_note-f-2
novembre 1964
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Les années Mademoiselle Âge Tendre, éditions du Layeur, page 14.
novembre 1964
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Le premier numéro est lancé en 1964. Il s'adresse avant tout aux filles de 15 à 20 ans (la majorité étant jusqu'en 1974 fixée à 21 ans), dites « dans le vent » et se propose comme un véritable catalyseur des adolescentes, à une époque où la société de consommation des Trente Glorieuses ouvre un nouveau créneau et une visibilité aux jeunes gens. En 1962, les moins de 20 ans représentent 33,1 % de la population française, contre 33,5 % en 1968. Selon la SOFRES, à cette dernière date, les adolescents dépensent en moyenne 122,50 francs par an4. Cela passe par une rénovation culturelle, tant musicale (artistes yé-yés), que cinématographique (succès de Brigitte Bardot), technique (invention du microsillon puis du transistor), chimique (développement du maquillage) ou vestimentaire. Il n'y a alors pas de concurrence, sauf celle des journaux militants catholiques ou communistes (Nous les garçons et les filles) ou des magazines pour des femmes plus âgées (Elle – qui domine ces années-là le marché de la presse féminine –, Marie-Claire ou Cosmopolitan).
À la différence du lancement de Salut les copains, celui de Mademoiselle Âge Tendre est réalisé dans une certaine indifférence des publicitaires, qui n'y voient pas une manne financière, du moins jusqu'au très rapide succès du journal – (le deuxième numéro tire en effet à trois fois plus d'exemplaires que le premier5. Le titre joint les termes « Mademoiselle » (cible du journal) à « Âge Tendre » (issu de la chanson Âge tendre et tête de bois de Pierre Delanoë et Gilbert Bécaud, à la suite d'un accord financier). Le numéro coûte 1 franc et 50 centimes. Chantal Goya et France Gall sont promues marraines du magazine.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mademoiselle_%C3%82ge_Tendre
Anne-Marie Périer raconte son « Âge tendre ». Le Figaro - 2010-11-13 - CULTURE -. Dans un livre-album racontant Les Années Mlle Age tendre (aux éditions du Layeur), Anne-Marie Périer-Sardou raconte comment, en prenant la tête de ce journal, elle est devenue, à 19 ans, la benjamine des rédacteurs en chef français.
Elle révèle que si Daniel Filipacchi avait décidé de lancer un mensuel pour les jeunes filles, c'est parce qu'il était persuadé que Salut les copains ne durerait pas. Il considérait ce succès comme un phénomène lié à une mode musicale. « Ce n'est pas exactement ce qui s'est passé » ,
https://www.pressreader.com/france/le-figaro/20101113/286169377088981
3 février 1965
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Geneviève Lafosse Dauvergne, Les années Mademoiselle Âge Tendre, éditions du Layeur, page 16.
1966
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↑ a et b Geneviève Lafosse Dauvergne, Les années Mademoiselle Âge Tendre, éditions du Layeur, page 14.
1966
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Geneviève Lafosse Dauvergne, Les années Mademoiselle Âge Tendre, éditions du Layeur, page 23
Si le magazine se veut novateur, il n'en reste pas moins soumis à la Commission de surveillance et de contrôle des publications destinées à l'Enfance et à l'Adolescence, créée par la loi du 16 juillet 19499. Il concilie ainsi l'aspiration des jeunes filles à la liberté, la libéralisation des mœurs, et un mode de vie rangé rassurant pour les parents des lectrices4. M.A.T. accompagne le droit des jeunes filles à porter le pantalon (dont le jean), la mini-jupe (créée par Mary Quant à Londres et développée en France par André Courrèges), les collants (remplaçant les bas) et le maquillage au khôl10. Les publicitaires comprennent rapidement l'intérêt de ce nouveau marché et y souscrivent en plaçant leurs marques et de nouveaux produits à destination de la jeunesse dans les pages du magazine10.
juin 1969
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Les années Mlle Age Tendre, p.28
1941
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"La dame qui s'occupait de moi petit était devenue femme de ménage dans un bordel." Par son biais, le jeune Daniel Filipacchi découvre à 13 ans l'atmosphère licencieuse des maisons closes."Il se trouve que la première fille avec qui j'ai eu une relation a gagné le jour même à la loterie. Ça a fait de moi la mascotte du bordel ." Considéré comme un good luck charm, "Dani" devient un passage obligé pour toute nouvelle arrivante.
https://www.lepoint.fr/societe/filipacchi-le-magnifique-23-02-2012-1699806_23.php#
26 juin 1957
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Oncle Dan p. 149
Ceci n'est pas une autobiographie p.198
1958
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Ceci n'est pas une autobiographie p.205
approx 1952-1959
Evelyn Robinson, who from 1952 to 1959 co-hosted “Life Begins at Midnight”
1959 - 1970
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Nos années salut les copains p.69
mars 1960
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"Un peu par esprit de contradiction, bxp par amitié pour Jacques Wolfsohn, je pris immédiatement cette chanson (t'aimer follement) comme chouchou de l'émission, c'est à dire qu'elle passa deux fois par jours pendant une semaine.
10 septembre 1961
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1962
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L’ex-prof Georges Pompidou, Premier ministre, pourra bien tancer Filipacchi et son "SLC" – "Vous empêchez les jeunes de faire leurs devoirs. Croyez-moi, vous commettez là une mauvaise action" –, à 17 heures, ils ont tous l’oreille collée au transistor. Jusque-là, la radio s’écoutait en famille autour du meuble de salon, et ce n’était pas les enfants qui choisissaient le programme.
https://teleobs.nouvelobs.com/actualites/20160718.OBS4866/europe-1-la-station-qui-a-bouscule-les-conventions.html
Pompidou nommé après le référundum d'avril 1962 (accrods d'évian)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Pompidou#Premier_ministre_(1962-1968)
juin 1962
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Le premier magazine spécifiquement consacré aux « idoles » est Disco Revue, lancée le 28 septembre 1961. Les seules stars non musicales placées en couverture sont Brigitte Bardot et James Dean. Chaque numéro prodigue de nombreuses photos en pleine page et des posters gratuits à détacher. En 1962, Daniel Filippacchi invite le créateur de Disco Revue, Jean-Claude Berthon, à parler de son magazine au micro de « Salut les copains » (Europe n°1). Il lui propose de racheter son magazine, et face à son refus, crée Salut les Copains. Après avoir fait leurs armes avec l’association entre Jazz Magazine et l’émission « Pour ceux qui aiment le jazz », et face à la reprise de cette formule par quelques concurrents du yéyé 5, Frank Ténot et Daniel Filipacchi en systématisent le principe : l’émission est consacrée à la diffusion et la discussion des disques, et le magazine est exclusivement centré sur la vie des stars correspondantes (avec la disparition des chroniques de disques). Les chanteurs occupent 85% des articles en 1964, et 88,6% en 1968. L’accent est aussi délibérément appuyé sur leurs vies privées et sur leurs photos.
Aout 1962
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Oncle Dan p.188, p.189
Sylvain Floirat et Maurice Siegel directeur d’europe leur reproche d’avoir sorti un magazine avec le nom de l’émission, malgré leur autorisation, un accord fini par être trouvé
Nos années salut les copains p.68
Le succès faisant, Sylvain Floirat, le grand patron d'europe N°1 renvoie Siegel au combat en se disant que sa station n'est pas pour rien dans le succès du journal... Siegel semble avoir oublié qu'il a donné son accord...
1963 - 1964
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Oncle Dan, p.219
1963 - 1967
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Commence à présenter de moins en moins l'émission, laissant la place au deux Michels, à Franck pendant les vacances, puis à Monty, Jean Bernard Hebey, Carlos et Patrick Toppalov p.125 et 126 Nos années Salut les copains
1965
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Lui, années érotiques, P.26
Quitte la rue Chambige pour les Champs Elysees
Nos années Salut les copains p.67
En 66 les locaux ont été déménagés au 63 et 65 avenue des champs élysées. Auparavant ils étaient éclatés entre la rue Chambiges, la rue Clément Marot et la rue Marbeuf.
Le siège du journal : Rédaction, Administration, Publicité se trouvait au 8 rue Marbeuf Paris 8e. Tél. ELY 52-80 et le Service de vente était 51, rue Pierre Charron Paris 8e Tél: BAL 07-62.
http://solayu.canalblog.com/archives/2008/10/02/10853367.html
Auparavant la rédaction campait rue Chambiges, avant la rue Marbeuf
1967
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Pendant deux mois, à son retour il arrête l'émission.
Nos années Salut les copains, p.126
10 octobre 1967
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décembre 1965 - mai 1968
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Initials B.B. est une chanson française écrite, composée et enregistrée par Serge Gainsbourg entre février et avril 1968.
décembre 1965
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19 aout 1966
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6 décembre 1966 - 21 avril 1967
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12 mai 1967
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1 juin 1967
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1958
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1961 - 1963
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L'année 1961 signe l'apparition des groupes "complets", c'est-à-dire incluant leur propre chanteur. Ainsi le parisien Claude Moine devient Eddy Mitchell et forme les Cinq Rocks que la société Barclay s'empresse de rebaptiser Chaussettes Noires pour plaire à leur sponsor, les chaussettes Stemm. Le quintet s'impose rapidement comme le premier groupe français. Il explose dès son premier 45 tours avec sa reprise de "Be bop a lula" et sa version très réussie de "Tu parles trop".
Nous sommes aux premiers jours de l'année et le groupe se retrouve programmé au Festival du rock qui se tient au Palais des Sports, le 24 février. Cinq mille "blousons noirs" crient leur fureur de vivre et ravagent le Palais comme les rues alentour. Le baptême est un peu rude pour ces musiciens novices et enthousiastes, dépassés par la folie de leur public, mais voilà leurs noms gravés dans le marbre de la légende, après deux ou trois mois de carrière.
Hervé Forneri vient de Nice. Il prend pour nom Dick Rivers, en hommage à Elvis qui portait ce patronyme (Deke Rivers, en réalité) dans le film "Loving you". Avec ses Chats Sauvages, il créé "Ma petite amie est vache", "C'est pas sérieux" et "Twist à St-Tropez", trois tubes énormes.
L'été 1961 est bien celui de tous les dangers. Il s'ouvre le 18 juin, avec le deuxième Festival rock du Palais des Sports qui réunit, entre autres, Danny Boy, Richard Anthony et les Chaussettes Noires dont la réputation ne cesse de croître. Bilan d'une soirée de délire : 85 arrestations et 4 agents de police blessés. Les tournées des casinos, qui commencent début juillet, déclenchent une série d'émeutes qui se répéteront en 1962 et culmineront en 1963 avec la fameuse Nuit de la Nation. A Montbéliard, il faut libérer la salle à coups de gaz lacrymogènes. A Tarbes, la contrebasse est achevée à coups de jets de projectiles. A Bordeaux, les cygnes du jardin public, cours de Verdun, sont immolés et plusieurs arbres sont déracinés à l'issue d'un spectacle de Johnny Hallyday.
Les municipalités se replient dans la panique face à ces hordes présentées par la presse comme les nouveaux barbares. Philippe Bouvard croit même y reconnaître, dans France-Soir, les petits enfants d'Hitler. Rien que ça ! Les interdictions pleuvent. La polémique enfle. Les anciens combattants s'en mêlent et le biologiste Jean Rostand entreprend de mesurer scientifiquement l'étendue des dégâts. Le rock'n'roll ne rendrait-il pas un peu fou voire même un peu criminel ? On en oublierait presque les fameux "événements" d'Algérie qui entrent dans une phase critique et flirtent avec la guerre civile.
La rentrée alourdit encore plus le climat. Pour l'ultime festival du rock, l'hystérie est telle que la vedette de la soirée, l'Anglais Vince Taylor, accompagné par ses Play-Boys, est contraint de renoncer à monter sur scène. Le bilan, cette fois, ne fait plus rire personne : 14 agents blessés, 2 000 fauteuils arrachés et pulvérisés. Selon les commentateurs de l'époque, ça commence à faire beaucoup !
La personnalité du beau Vince, tout de cuir noir vêtu, et de son groupe, dirigé par le célèbre "batteur fou" Bobbie Clarke, cristallise sur elle tous les démons qu'on attribue à ce genre de musique. Leur extraordinaire jeu de scène, la violence brute de leurs interprétations des grands classiques, leur animalité flamboyante font d'eux des boucs émissaires idéaux pour les adultes. Ce rock violent et convulsif ne survivra pas à l'irruption des gentils Yéyés, favorisés par les émissions de radio à la mode comme "Salut les copains" (dont le premier numéro écrit sortira dans les kiosques au seuil de l'été 1962). Les Yéyés vont orienter différemment la musique de rythme en France. Les mignons Claude François, Françoise Hardy, Frank Alamo, France Gall et Sylvie Vartan arrachent le rock'n'roll hexagonal à la rue pour le ramener sur les pistes de danse, laissant notre pays fort dépourvu face à l'avènement des affreux Kinks et des horribles Rolling Stones.
http://sixties-story.kazeo.com/le-rock-francais-partie-1-1960-63-a121258758
24 février 1961
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Le 24 février, au Palais des sports de Paris, ils participent, sous l'appellation Les Chaussettes noires définitivement adoptée, au premier festival international de rock 'n' roll, avec Johnny Hallyday en vedette.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Chaussettes_noires
la version audio
https://fr.wikipedia.org/wiki/Festival_mondial_de_rock_%27n%27_roll_1961
Cinq mille "blousons noirs" crient leur fureur de vivre et ravagent le Palais comme les rues alentour. Le baptême est un peu rude pour ces musiciens novices et enthousiastes, dépassés par la folie de leur public, mais voilà leurs noms gravés dans le marbre de la légende, après deux ou trois mois de carrière.
http://sixties-story.kazeo.com/le-rock-francais-partie-1-1960-63-a121258758
Il y avait la bande de Montreuil, celle des Lilas (chemises à carreaux), celle de la Bastille (chemises à pois blancs), celle des Batignolles, avec, à sa tête, Pilule, blouson noir repenti de la TV, qui s'est confessé devant Pierre Dumayet. Ils étaient 4000 en arrivant sur les lieux de leurs éclats. (Paris Match du 8 juillet 1961)
Les blousons noirs présents :
Quand j'étais blouson noir, p.153
20 avril 1961
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Tout va se passer très vite, et nos nouveaux Chats Sauvages, dont le nom est inspiré de celui de Marty Wilde and The Wild Cats, auditionnent au studio Pathé-Marconi à Boulogne le 20 avril 61. Contrairement à la plupart des autres groupes, les Chats Sauvages ne sont pas doublés en studio, et ils enregistrent et sortent le 12 mai 1961 leur premier 45 tours avec “Ma p’tite amie est vache”, qui sera vendu à 200 000 exemplaires, ce qui est un chiffre exceptionnel pour l'époque.
25 aout 1961 - 31 aout 1961
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25 au 31 août 1961 au Vieux Colombier.
documentaire le temps de la fureur
https://www.youtube.com/watch?v=3SJ4gnNJfOY
On y remarque les prestations de Vince Taylor et ses Play Boys, les débuts d’Eddy Mitchell avec Les Chaussettes Noires et de Dick Rivers avec les Chats Sauvages mais aussi Rocky Volcano, Les Satellites, Doug Folks et les Airdals.
18 novembre 1961
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Troisième édition du Festival de rock and roll au Palais des Sports de Paris. Toujours autant d'ambiance mais il n'y a pas eu de débordement dans la salle.
1962
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Eddie Barclay, qui a lancé les Chaussettes noires, auditionne deux mille postulants au statut d'« idole » chaque année. Toutes les semaines, entre 17 heures et ...
3 février 1962
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Samedi 3 février.
Grâce à Danny Boy et ses Pénitents, le twist et le rock sont présents sur la piste aux étoiles. Ce soir, le groupe a débuté une tournée de huit mois organisée par Pinder et patronnée par la RTF. Si le chanteur se produit à visage découvert, ses copains portent une cagoule sur scène. La raison, ils n'ont pas encore osé avouer à leurs parents qu'ils étaient devenus des musiciens professionnels.
1954 - 1959
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Bill Haley, Elvis Presley, Gene Vincent, Chuck Berry, Little Richard, Buddy Holly...
1955 - 1963
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Tornados, Shadows, Booker T & the MG's...
until 1963 when Beatlemania arrived combined with DJ indifference to non-vocal singles.
1960 - 1964
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"The Twist" by Chubby Checker (No. 1, 1960; No. 1, 1962)
"Twist and Shout" by the Beatles (No. 2, 1964)
1962 - 1964
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En France, on a commencé à danser le madison durant l'été 1962 alors que les États-Unis le dansent déjà depuis 1960. Il y a d'ailleurs une séquence de madison assez longue dans le film West Side Story (réalisé par Robert Wise en 1961) et ce film a naturellement participé à la diffusion de cette danse en France.
À l'époque, les disques comportaient au dos de la pochette un synoptique résumant les pas du madison. Ainsi, pas besoin de prendre des cours pour se débrouiller lors de soirées dansantes. Tous les artistes en vogue du moment ont sorti leur titre « madison » (et en particulier en France ceux de la maison de disques Barclay), surfant ainsi sur la vague de popularité. Néanmoins, il faut avouer que certains titres sortent sous une étiquette « madison » et ne sont ni plus ni moins que des rock 'n' roll.
http://lesanneesyeye1960.skyrock.com/2055858159-LES-ANNEES-YEYE-1960-LE-MADISON.html
In a famous sequence in Jean-Luc Godard's 1964 film Bande à part (Band of Outsiders), the main characters engage in a dance, which is not named in the film, but which the actors later referred to as the "Madison dance".[10] The music and choreography are, however, unrelated to the Madison.
1962 - 1964
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1962 - 1964
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Beach Boys, Dick Dale, the Tornadoes...
https://en.wikipedia.org/wiki/Surf_music
septembre 1963 - 1967
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& british invasion
https://en.wikipedia.org/wiki/Beat_music
1964 - 1974
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1965 - 1968
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Dans la seconde moitié des années soixante le jerk arrive en France. Des titres comme Qui est "in" qui est "out", Harley Davidson de Serge Gainsbourg, Les Cactus de Jacques Dutronc, Chante de Ronnie Bird, Inventaire 66 de Michel Delpech, Sept heures du matin de Jacqueline Taïeb, Ça c'est le jerk des Rois du jerk sont représentatifs du genre.
En 1968, le titre Requiem pour un con de Serge Gainsbourg apparait dans le film Le Pacha de Georges Lautner.
1949
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La grâce de Brigitte fait rapidement d’elle une jeune fille remarquée. Elle pose ainsi pour la première fois à 15 ans en 1949 dans le magazine Le Jardin des Modes. Elle est bientôt engagée par la directrice de ELLE , Hélène Lazareff (une amie de sa mère).
1950
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En 1950, Le réalisateur Marc Allégret la remarque et lui propose un rôle dans son prochain film Les lauriers sont coupés. Le film ne se fera jamais mais elle vient de rencontrer un jeune assistant, Roger Vadim. Elle n’a que 15 ans et lui près de 22ans. Le coup de foudre est instantané.(On parle mariage mais les parents de Brigitte exigeront que leur fille ait 18 ans avant de se marier ).
1950 - 1956
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ils divorcent en 1956
1952
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En 1952, elle fait ses débuts au cinéma, dans Le Trou normand de Jean Boyer, aux côtés de Bourvil. La même année, elle épouse Roger Vadim, le 20 décembre. Le mariage sera célébré à l’église de Passy. (Ils divorceront en 1956).
1953
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Tout va s’enchaîner pour cette jeune fille d’une beauté insolente.
C’est durant le festival de Cannes que sa carrière décolle. Car la simple starlette qu’elle est éclipse déjà les stars de l’époque. Elle déclenche les flashs des photographes et son sex-appeal ébranle la Croisette, le célèbre acteur Kirk Douglas aurait même tenté de l’emmener aux Etats-Unis.
Brigitte dégage un naturel et une telle sensualité que peu de personnes résisteront à cette jeune femme hors du commun, pour sa façon de se mouvoir et de sa beauté, mais aussi pour sa jeunesse, provocatrice et impudique.
Dès lors, elle enchaîne d’autres films, tels que Futures vedettes de Marc Allégret, Les Week-ends de Néron de Steno, Les Grandes Manœuvres de René Clair où elle tient un second rôle aux côtés de Gérard Philipe et Michèle Morgan, mais aussi Cette sacrée gamine ou encore En effeuillant la marguerite
http://www.brigitte-bardot.fr/fr/content/10-biographie
http://brigitte-bardot.over-blog.net/2015/12/brigitte-bardot-au-festival-de-cannes-de-1953.html
1956
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https://en.wikipedia.org/wiki/And_God_Created_Woman_(1956_film)
Mais le déclic survient en 1956, lorsque sort dans les salles de cinéma, Et Dieu Créa La Femme, réalisé par Roger Vadim à Saint-Tropez. Ce film est un des plus grands scandales de l’Histoire du cinéma de l’époque. Il raconte comment Juliette (BB), d’une façon jugée indécente, est convoitée par trois hommes très différents. Brigitte y apparaît notamment dans un mambo mémorable, une scène devenue mythique. Le film déclenche une véritable fureur autour de l’actrice (d’abord aux États-Unis) et fait naître une « bardolatrie » sans égal dans le monde entier.
1956 - 1958
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1957 - mai 1958
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1958
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En 1958, Brigitte achète sa célèbre propriété ‘’ La Madrague ‘’ à Saint-Tropez. Devenue une véritable star, la jeune femme, dans le fond émotive et timide, reste très sensible aux critiques et à sa médiatisation outrancière. Les femmes ont en fait leur idole, s’habillent et se coiffent comme elle… ou la jalousent. Les hommes succombent à son charme. Rien n’arrêtera plus jamais le mythe BB, la légende est en route.
Juin 1958 - Septembre 1958
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1959
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Brigitte Bardot et Serge Gainsbourg se croisent pour la première fois en 1959, sur le tournage de « Voulez-vous danser avec moi ? ». Emerveillé par la beauté de la jeune actrice, le chanteur « à la tête de choux » n’ose pas aborder la jeune femme. Il ne le sait pas, mais elle est aussi très intimidée par lui. La timidité l’emporte sur les sentiments, et ils manquent tout deux de s’adresser la parole.
https://www.marieclaire.fr/brigitte-bardot-et-serge-gainsbourg,1228869.asp
Les années 60 : rêves et révolutions p.72
1959
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1959 - 1962
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En 1959, Jacques Charrier, jeune comédien, deviendra son deuxième mari, et avec lequel elle aura son unique enfant, Nicolas, né le 11 janvier 1960. Elle divorcera en 1962.
1960 - 1962
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C’est sur le plateau de « La vérité » d’Henri-Georges Clouzot en 1960 que Brigitte Bardot tombe amoureuse de Sami Frey. Les deux jeunes stars entameront une liaison qui durera deux ans. Toujours mariée à Jacques Charrier, B.B. sera la cible des paparazzi à cette époque.
https://www.elle.fr/People/La-vie-des-people/News/Brigitte-Bardot-les-hommes-de-sa-vie/Sami-frey
"Sami et moi attendions derrière un panneau. Nous étions seuls, chacun renfermé sur lui-même. J'essayais, sans y parvenir, de ravaler mes larmes. Sami s'en aperçut. Il ne dit rien, me prit la main, la serra très fort, ne la lâcha plus. Cela me fit du bien. Depuis ce moment, chaque fois que nous nous retrouvions seuls Sami me prenait la main, ou me serrait contre son coeur.
Ce que c'était bon d'être amoureuse!"
28 septembre 1960
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Le jour de son 26ème anniversaire le 28 septembre 1960 elle avale de fortes doses de barbituriques et se taille les veines. Moment supreme de solitude et de désespoir que ne respecterons pas les photographes avides de sensasionnel.
" On m'a emmenée en ambulance à l'hopital, dans le coma. Pour me sauver, c'était une question de minutes. Et bien, des photographes d'un hebdo (...) ont forcé la voiture à s'arrêter, ils ont ouvert les portières et, malgré les efforts des infirmiers indignés, ils ont pris une série de photos. Ce n'est qu'après qu'ils ont permis à l'ambulane de redémarrer. Arrivée à l'hopital, j'ai été sauvée de justesse. "
Brigitte Bardot, Moi je joue. Flammarion p.38
Le 28 septembre 1960, jour de son anniversaire, elle refuse de se rendre à la soirée organisée par Mercédès et préfère rester seule à la maison. Elle boit du champagne et, à chaque gorgée, avale un comprimé d'Imménoctalg,118. Déterminée à mourir, elle erre dans la campagne. Arrivée près d'une bergerie, elle raconte : « Je m'assis par terre, enfonçais de toutes mes forces la lame d'acier dans mes deux poignets, l'un après l'autre. Ça ne faisait absolument pas mal. Le sang coulait à flots de mes veines. Je m'allongeai, regardai les étoiles au milieu des moutons. J'étais sereine, j'allais me dissoudre dans cette terre que j'ai toujours aimée118 ».
Elle est retrouvée par un enfant, et l'ambulance qui l'emmène à l'hôpital est contrainte de s'arrêter, des photographes, prévenus, peu soucieux de son état alarmant, barrant la route au véhicule115, prennent des photos, puis la laissent repartir vers les urgences115.
Elle reprend connaissance dans un hôpital de Nice 48 heures plus tard, pieds et poings liés à la table de réanimation, des tuyaux traversant son corps de part en part. Elle raconte : « Chaque seconde où je reprenais conscience était un martyre de douleur. [...] Mon retour sur cette terre fut un cauchemar. Prise pour une folle par les médecins, ceux-ci me confièrent à des psychiatres. J'eus droit à une camisole de force118. » Sa tentative de suicide fait les gros titres des journaux comme France Dimanche et Ici Paris119. À sa sortie de l'hôpital, elle doit faire face à la réaction du public. Sa convalescence se passe à Saint-Tropez, où sa mère ne la laisse jamais seule119. Sami Frey, réformé, lui demande de venir le retrouver près de Paris120.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Brigitte_Bardot#Tentative_de_suicide_(1960)
Clouzot martyrise Bardot, qui lui répond
Très vite, le réalisateur ne supporte plus B.B., sa jeunesse, son audace, et les sautes d'humeur d'une actrice déjà en dépression. Lors des prises de vue d'une scène où elle doit pleurer, le cinéaste ira même jusqu'à écraser les pieds nus de la comédienne pour lui arracher des larmes, ce à quoi cette dernière répond par… une baffe ! Mariée, Brigitte Bardot entame une relation avec son partenaire Sami Frey, ce qui fait scandale. Sous pression, mélancolique, traquée, Brigitte Bardot se réfugie dans une villa près de Menton. Le 28 septembre 1960, le jour de son 26ème anniversaire, elle fait une tentative de suicide au barbiturique et sera sauvée in extremis. En état de dépression nerveuse, elle restera hospitalisée plusieurs jours à Nice. La "vraie" Pauline Dubuisson aura connu un autre destin. Après avoir été libérée pour bonne conduite puis être partie vivre au Maroc poursuivie par sa propre histoire, elle s'est suicidée en 1963.
https://www.programme.tv/news/cinema/209145-la-verite-sous-pression-brigitte-bardot-a-tente-de-se-suicider-apres-le-tournage/
1961
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À Rio, lors d’une ultime escale, un air s’échappe de chez un disquaire. « Brigitte Bardot », la chanson de Digno García. « Ma mère m’a acheté le disque, ça a changé ma vie. À Paris, j’ai appelé Europe 1 pour leur dire que j’avais un meilleur disque que tout ce qu’ils passaient. La secrétaire de Lucien Morisse m’a demandé de le lui envoyer. J’ai refusé : j’ai compris que ce disque était mon trésor. » Dans les studios de la rue François-Ier, Lucien Morisse et Daniel Filipacchi affrontent la mini-tornade en jupe plissée. L’insolente décroche un stage. On est en 1961, la petite Franco-Argentine a mis un pied dans l’entrebâillement de la porte. Elle ne le retirera plus. « Lucien Morisse a eu l’intelligence de donner le pouvoir à la jeune génération. Avec les copains des yéyé, on grandissait ensemble. Tout ce que l’on entreprenait réussissait, on était invincibles. »
L'air de la chanson, tombée dans l'escarcelle d'Eddie Barclay, avait été rapporté du Brésil par une jeune étudiante en lettres, Marie-France Brière. Lucien Morisse en avait signé l'adaptation française au profit de Dario Moreno. Interprété à l'origine par le Franco-Argentin Jorge Veiga à Copacabana en décembre 1960...
Chez Vogue Cabat s'octroie une usine dédiée, ce qui permet àla maison de disque d'être totalement indépendante.
C'était l'année de ce tube brésilien en hommage à Brigitte Bardot. Barclay avait réussi à dégoter le contrat mais n'arrivait pas à faire fabriquer les disques. Cabat a rassemblé les musiciens, qu'il a fait enregistrer illico une reprise avec Roberto Seto. Le disque avait été pressé et sortait chez les disquaires avant la version originale chez Barclay, raflant le phénomène du tube.
http://www.lecalamarnoir.fr/wp-content/uploads/2018/12/la-maison-de-disques-Vogue-.pdf (page 52)
29 avril 1961
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Brigitte Bardot, Moi je joue. Flammarion p.34
décembre 1961
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17 juillet 1962
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Brigitte Bardot, Moi je joue. Flammarion p.56
décembre 1962 - mars 1963
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1963
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Claude Dejacques, le directeur artitique de BB chez philipsorganise une rencontre avec un Gainsboourg Intimidé, mal à l'aise en présence de cette beauté parfaite, presque insultante pour qui complexe d'être laid. Son statut de poète maudit n'arrange rien au déséquilibre éprouvé face à une grande star populaire. Pour Bardot Gainsbourg écrit des textes qui lui vont sur mesure : fidèle à son image de femme vacante et spontanée comme elle lui demandera de le faire. L'appareil à sous et Je me donne à qui me plait. Elle est alors avec Olivier Despax...
Les années 60 : rêves et révolutions p.72
Décembre 1963
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Lui années érotiques, p.29
Février 1964
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Deux doubles pages dont l'une s'apparente à un poster
Lui années érotiques, p.29
1966
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En 1966
https://www.dw.com/en/5-declarations-of-love-thatll-move-you-to-tears/g-37469158
Nous sommes en 1968 quand le playboy et milliardaire allemand Gunter Sachs la fait rêver en lâchant 10000 roses par hélicoptère dans le jardin de sa propriété de Saint-Tropez
https://www.gala.fr/photos-_brigitte_bardot_amoureuse_qui_sont_les_9_hommes_de_sa_vie_385115
1966 ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Madrague_(Saint-Tropez)
juillet 1966 - 1969
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En 1967, Brigitte épouse à Las-Végas, le play-boy allemand et milliardaire, Gunter Sachs. Ils divorceront en 1969.
http://www.brigitte-bardot.fr/fr/content/10-biographie
Juillet 1966. Brigitte Bardot fait la connaissance du photographe allemand Gunter Sachs. Ce dernier la séduit en lui envoyant dix mille roses par hélicoptère. Quelques semaines plus tard, le couple s’envole pour Las Vegas et se marie. Ils divorceront le 1er octobre 1969.
14 juillet 1966
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’affaire éclata tel un feu d’artifice dans les journaux européens, au petit matin du 15 juillet 1966. La veille, jour de fête nationale, BB, vedette absolue dans le monde entier, avait épousé, à Las Vegas, un richissime play-boy d’outre-Rhin, descendant et héritier des fondateurs des automobiles Opel. Apprendre que la star des stars françaises, incarnation de la République gaullienne, s’était mariée avec un milliardaire allemand au cours d’une cérémonie en anglais sur le territoire américain, traversé dans l’avion privé d’un frère Kennedy, laissa chacun pantois. Et les détails de l’histoire, située dans l’âge d’or de Saint-Tropez, n’en finissaient pas de la rendre romantique à l’extrême et romanesque à l’excès.
Au début de l’été 66, Brigitte arrive à Saint-Tropez, sans son fiancé du moment, Bob Zagury, qui, décidé à se lancer dans la production, est resté à Paris. Plutôt que d’aller directement à La Madrague, BB décide, avec trois copains, de dîner à Gassin, dans le restaurant de ses amies Picolette et Lina, qui l’installent près du bar. Elle remarque alors, à une table voisine, Gunter Sachs, connu pour sa fortune considérable et ses aventures féminines, dont Soraya, ex-impératrice d’Iran. Il habite à Saint-Tropez mais ne l’a jamais rencontrée. Elle est impressionnée par son allure de seigneur. Avec Gunter, d’emblée, Brigitte, à la gloire inégalée, se sent à armes égales. Ils se rendent au Papagayo, chacun dans sa Rolls, roulant tous deux côte à côte comme une reine et un roi menant leurs carrosses. Sachs raconte dans ses Mémoires que, à l’aube, BB ne veut pas rentrer à La Madrague — « Il y a trop de monde chez moi » – et que tous deux se dirigent vers le mythique hôtel de La Ponche, où Margot Barbier leur donne une chambre en s’interrogeant sur ce qu’elle pourra bien dire aux journalistes, le lendemain matin. « Ne vous inquiétez pas, nous serons déjà partis ! » lance Brigitte. Par la suite, la fille de la maison, Simone Duckstein, appellera la suite n° 1 « Bardot » et « Sachs » la suite n° 15, en laquelle Gunter adorait manger des crêpes au Grand Marnier.
BB: «J'étais consciente de l'exception de chaque seconde avec Gunter»
Chaque jour, les deux amants vont se revoir. Et chaque jour sera une nouvel éblouissement, une nouvelle fête. Un soir, Gunter invite Brigitte à dîner, chez Picolette, et lui offre trois bracelets bleu, blanc, rouge, en saphirs, diamants et rubis, qu’elle ne quitte plus. Le lendemain, il demande à Brigitte de l’épouser. En deux temps trois mouvements, l’affaire est engagée. « J’étais consciente de l’exception de chaque minute et de chaque seconde. » BB vit des lendemains de rêve. Gunter arrange le voyage. Edward Kennedy prêtera son avion à l’arrivée à Los Angeles. Le fiancé emmène une demi-douzaine de copains.
Voyageant sous des noms d’emprunt, Gunter s’appelle M. Schar, Brigitte Mme Mordat. Dans l’avion, Gunter met aux voix – celle de Brigitte comptant double – le lieu de la lune de miel. Aux hordes de journalistes qui, mystérieusement prévenus, les attendent, ils racontent venir séjourner au Beverly Hills Hotel où ils ont loué un bungalow. Laissant la presse y filer, les fiancés courent sur une autre piste et embarquent dans le jet du frère Kennedy, décoré d’un énorme bouquet de roses blanches. Deux Cadillac noires les attendent à l’aéroport de Las Vegas. Il est minuit et demi, heure locale. Munis de leur licence de noces, les fiancés se rendent chez le juge des mariages qui met une petite chambre à leur disposition. Ils y font un brin de toilette et s’y changent. Devant les copains sanglés en costumes et cravates, Brigitte répond, tremblante : « Yes. » Le juge corrige et lui fait répéter : « I do. »
Le lendemain, la petite troupe, en deux jets, regagne Los Angeles. Brigitte, scène surréaliste et stupéfiante, se promène en voiture dans les avenues de Hollywood et s’amuse à deviner où habitent Elizabeth Taylor ou Paul Newman. Le couple, toujours suivi par les joyeux drilles, s’envole pour Papeete. Et y coule dix jours paradisiaques, d’atoll en atoll. Gunter connaît parfaitement le statut et la stature de BB. Mais elle ne rêve que de chaumière à la campagne et de vie apaisée, alors qu’il l’entraîne dans un tourbillon ininterrompu qui, bien vite, l’agace. Rentrée en France, Brigitte refuse de s’installer dans l’appartement de son mari, dans la très chic avenue Foch, à ses yeux totalement dénuée de charme. Elle part avec lui pour l’Allemagne où elle découvre les propriétés familiales et où, en deux heures, au milieu des forêts bavaroises et de trophées de chasse qui lui donnent la nausée, des tailleurs lui confectionnent des tenues folkloriques dans lesquelles elle arpente les terres qui sont désormais siennes.
Pendant ce temps, Joseph Losey poireaute à Saint-Tropez pour lui proposer le scénario de « La truite », et il repartira sans l’avoir vue. A l’entour de Brigitte, tout un chacun s’extasie sur le conte de fées qui, déjà, la fait pourtant déchanter. Ils vivent séparés. Elle part tourner « A cœur joie » en Ecosse. Il voyage sans arrêt. Brigitte l’aime sincèrement, mais l’existence commune est difficile, voire impossible. Les liens se distendent. Gunter s’est mis en tête de produire un film et de le présenter à Cannes. Le Festival fait un chantage et n’accepte que si Brigitte, qui a une sainte horreur de la manifestation, se déplace pour l’accompagner. Furieuse, menacée d’un divorce, elle y fait, en smoking noir et cheveux blonds, en mai 1967, une entrée hallucinante qui, encore aujourd’hui, cavale en tête de toutes les hystéries possibles. Brigitte remet un trophée à Michel Simon et jure qu’elle ne reviendra plus à Cannes. Elle tiendra parole.
Si BB aime son panache, elle déteste la parade, l'ostentation
Sur proposition de Bob Zagury et François Reichenbach, Brigitte tourne un show télévisé qui se révèle plus qu’épatant. Serge Gainsbourg lui écrit plusieurs chansons, dont « Je t’aime moi non plus ». Brigitte entame une liaison avec le chanteur, très amoureux, et, avec lui, elle enregistre la célèbre chanson érotique. Sachs, au courant, siffle la fin de la récréation. Par respect pour son mari qui la menace d’un scandale planétaire, elle demande à Serge de ne pas diffuser leur œuvre. Ce dernier obéit et la bande est enfermée dans un coffre dont elle ne sortira que huit ans plus tard, en 1986. Gunter vient retrouver sa femme en Espagne, à Almeria, où elle tourne « Shalako », avec Sean Connery. Gainsbourg n’est pas du voyage. Les mariés se rabibochent. Brigitte – elle n’en fait pas mystère – adore son mari lorsqu’il n’est pas en représentation mais, si elle aime son panache, elle déteste la parade, l’apparat et l’ostentation. Chacun mène un peu sa vie loin de l’autre. Brigitte trompe son mari qui la trompe. En décembre 1967, elle débarque à son bras à une réception d’artistes à l’Elysée, éblouissante, en costume de hussard et cheveux dénoués. C’est l’ultime sortie du couple qui divorce à l’amiable.
https://www.parismatch.com/People/Gunter-Sachs-splendeur-et-tragedie-146017
1967
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19 octobre 1967 - janvier 1968
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19 octobre 1967. Le jour où Brigitte Bardot séduit Serge Gainsbourg
1 janvier 1968
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Brigitte Bardot, plein la vue p. 10
1968
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Podcast : Grande traversée Brigitte Bardot à nu
1968
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L’époux outragé Gunther Sachs rappelle sa femme et lui ordonne d’arrêter la diffusion de la chanson sur les ondes radio. Brigitte Bardot pense donner une seconde chance à son mariage et demande au compositeur de stopper la sortie du disque. Serge s’exécute et enferme le disque et les bobines dans son coffre. Il lui jurera également qu’il ne l’enregistrera jamais plus avec une autre. Il ne tiendra pas parole. La passion aura été de courte durée et Gainsbourg s’affichera avec de nombreuses femmes jusqu’à rencontrer Jane Birkin en 1968. Il enregistre donc de nouveau ce tube avec elle et lui offre cette belle chanson d’amour très moderne. Le Vatican ne verra que du feu à l’écoute de cette chanson diffusée sur les ondes en 1969.
février 1968
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Podcast Radio France BB
La précédente était pour Gunter celle ci est pour BB
1973
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1961
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Quelque part dans la capitale, Annie CHANCEL travaille tous les matins avec ses parents sur les marchés et l’après midi, elle continue de suivre des cours de comptabilité. Dans la salle à manger de ses parents qui lui sert également de chambre, la jeune fille possède son petit coin en y collant des affiches de Johnny HALLYDAY, Eddy MITCHELL et les CHAUSSETTES NOIRES, Ricky NELSON, Elvis PRESLEY, Jean-Louis TRINTIGNANT, etc. Passionnée de musique, l’adolescente se renseigne où se jouent les groupes musicaux.
1962
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15 septembre 1962
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En 1962, elle fête ses 17 ans et se passionne pour la musique. La jeune fille se renseigne en essayant d’intégrer des groupes musicaux et entre dans une formation : LES GUITARES BROTHERS. L’un des musiciens se rend au GOLF DROUOT, pour demander une audition auprès d’Henri LEPROUX. Celui-ci connaît Claude CARRERE, qui recherche une jeune chanteuse. Il passe les écouter et aussitôt, ANNIE commence une chanson. Claude CARRERE l’interrompt pour en demander une autre. Elle entame « Chariot » de Pétula CLARK, mais il souhaite entendre de nouveau un autre titre. La jeune artiste termine en interprétant « Je chante doucement » de la même chanteuse. Claude CARRERE revient le lendemain avec le directeur artistique Jacques PLAIT (DISQUES PHILIPS). Claude CARRERE et Jacques PLAIT décident de signer un contrat d’exclusivité en la baptisant « SHEILA », le 15 septembre 1962 avec ses parents puisque mineure. Elle sort son premier 45 tours « Sheila », le 13 novembre 1962.
Audition trou de mémoire et Sheila continue en faisant lalala, c’est ce qui fait la différence
Podcast radiofrance "Sheila"
13 novembre 1962
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Elle sort son premier 45 tours « Sheila », le 13 novembre 1962.
Le coup marketing est génial photo dédicacée à l'intérieur
1963
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Il est peut être temps de passer aux choses sérieuses doit penser Claude Carrère .Dans un premeir temps , il faut trouver des chansons pour Sheila, et si possible des tubes , et surtout lui trouver un look . On fit la tournée des coiffeurs pour lui le style adéquat .C’est un coiffeur prés du Trocadéro, avenue Kleber, Michel Mastey qui eut l’idée de séparer ses cheveux en deux coques et de les retenir avec deux petits noeuds noirs .( Mastey raconte qu’il tournait en rond, Sheila était silencieuse, il aperçoit, tronant sur la table un gros bouquet de fleurs avec des petits nœuds , il demande a son assistante de faire friser les cheveux tr ès fins de la jeune fille et d’en faire un fouillis de chaque coté de la tete…Il lui coupe la frange sur le devant, prend deux n œuds du bouquet pour les mettre de part et d’autre du visage. Mastey tourne alors la tete d’Annie devant ses producteurs en leur disant - voilà votre vedette Les couettes de Sheila étaient nées.
Avec ce genre de coiffure il ne fallait pas de tenue trop sophistiquée. Il faut insister sur le coté sage de la jeune fille .Une jupe écossaise et un chemisier blanc deviendront son uniforme
lecolepw8
le 21 mars , Sheila fera sa premiére télé avec ses fameuses couettes chez Guy Lux dans l’émission ” Monsieur tout le monde ” et fera un triomphe avec son look de jeune fille très sage, jupe a carreaux, chemisier blanc et les fameuses couettes Carrère trouva le tube” l’école est finie” …L’idée de la cloche au début de la chanson, c’est à Jacques Plait qu’on le doit, le disque fut vite enregistré,pour pouvoir le sortir à la date du 13 février. Jil et Jan proposérent le célébre « Papa t’es plus dans l’coup » puis une adaptation des Orlons « Don’t hang up » qui devint « ne raccroche pas » et pour finir une adaptation que chantait aussi Richard Anthony « Le ranch de mes reves » et le 13 février sorti le 2 ème Ep .Sheila raconte :
1963
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La vie de Sheila se réorganise peu à peu. Claude Carrère lui organise un planing de Président de la République : essayages, répétitons, photos, émissions …de quoi fatiguée tout le monde .Sheila ne le montrera pas . ” dans ce metier, quoi que l’on fasse, il faut avoir l’air parfaitement détendu , le sourire aux levres et l’air dynamique, même si l’on a qu’une envie: aller dormir” confiera t’elle plus tard.
1963
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le 21 mars , Sheila fera sa premiére télé avec ses fameuses couettes chez Guy Lux dans l’émission ” Monsieur tout le monde ” et fera un triomphe avec son look de jeune fille très sage, jupe a carreaux, chemisier blanc et les fameuses couettes Carrère trouva le tube” l’école est finie” …L’idée de la cloche au début de la chanson, c’est à Jacques Plait qu’on le doit, le disque fut vite enregistré,pour pouvoir le sortir à la date du 13 février. Jil et Jan proposérent le célébre « Papa t’es plus dans l’coup » puis une adaptation des Orlons « Don’t hang up » qui devint « ne raccroche pas » et pour finir une adaptation que chantait aussi Richard Anthony « Le ranch de mes reves » et le 13 février sorti le 2 ème Ep .Sheila raconte :
Le disque est véritable succés. Charles Riniéri , responsable des éditions Raoul Breton , finance entierement le disque . Jacques Plait lance à Paris, une campagne d’affichage à l’Américaine , Philips avait appellé Plait pour l’informer qu’il y avait eu rien qu’en une journée 25 000 ventes pour le disque et que personne n’avait jamais fait cela en France…de plus, les nouveaux fans de Sheila recherchaient son premier disque . Jacques Plait dira plus tard: “C’etait une jeune fille fantastique, adorable, on avait tout le temps envie de la prendre dans ses bras, et de l’embrasser, elle avait compris que pour réussir il fallait travailler, elle etait drole, pleine d’humour, on a pas touché à ça, on a rien fabriqué, quand elle répétait et que Carrére la corrigeait, elle se retournait, essuyait une larme, et recommençait en serrant les dents, elle a mérité son conte de fées ……”
Février 1963
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13 février 1963
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Le 45 tours sort le 13 février 1963. Mais il peine d'abord à convaincre. « Lucien Morisse, le directeur des programmes d'Europe 1, a même cassé le disque à l'antenne en disant que c'était de la merde, que c'était une honte. J'ai mis du temps à être diffusée dans l'émission de la station, Salut les copains. » Qu'importe. Comme son nom l'indique, c'est à la fin des cours que « L'école est finie » s'est mise à se vendre, peu avant l'été, à plus d'un million et demi d'exemplaires. « Autour de chez mes parents, le café, le fromager, le boulanger étaient chacun branchés sur une radio différente et notaient le nombre de fois où la chanson passait à l'antenne. Et le marchand de journaux repérait tous les articles sur moi. Je me rappelle que j'ai pris le métro avec ma première couverture de magazine. J'étais assise dans la rame avec la Une du journal en évidence. Et les gens ne faisaient pas le lien entre moi et la photo. » C'est la dernière fois que Sheila a pris le métro. « Après L'école est finie, je ne pouvais plus descendre de chez moi pour acheter une baguette de pain. Les gens couchaient sur mon paillasson. J'ai été happée par la foule à la Foire du Trône. On me suivait partout en Solex. Je suis partie dans un car de police à Marseille pour donner un concert. »
http://www.leparisien.fr/culture-loisirs/l-ecole-est-finie-et-sheila-arrive-25-07-2016-5992489.php
en février 1963, "L'école est finie". Donne-moi ta main, et prends la mienne. La cloche a sonné, ça signifie la rue est à nous, que la joie vienne, mais oui, mais oui, l'école est finie. Nous irons danser, ce soir peut-être, ou bien chahuter tous entre amis. Rien que d'y penser, j'en perds la tête. la cloche a sonné, ça signifie J'ai bientôt 17 ans, un coeur tout neuf, et des yeux d'ange.
Toi, tu en as 18, mais tu en fais 19. C'est ça, la chance.
-Pour la sortie de ce 2e 45t, Claude Carrère et Jacques Plait, son associé, mobilisent presse, radio, télévision, mais aussi, pour la 1re fois en France, une campagne d'affichage massive est lancée dans Paris, le disque se vend comme des petits pains. "Dites-moi si j'ai fait des progrès", demande Sheila. C'est un raz-de-marée. En quelques semaines, la petite Annie Chancel devient le phénomène Sheila.
http://telescoop.tv/reader/194466/sheila-l-histoire-d-une-vie.html
octobre 1963 - 1964
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Après un an de carrière, à l'automne 1963, Claude Carrère (producteur de Sheila) décide de lancer sa protégée sur scène et lui créer son look caractéristique avec ses couettes et sa jupe plissée. Il nommera cette tournée La tournée du siècle. Sheila alors âgée de 18 ans est la tête d'affiche du spectacle, accompagnée par Les Guitares. La première partie est assurée par le groupe d'origine malgache Les Surfs, par les groupes musicaux Les Solistes et Les Gamblers, enfin par Frank Alamo. Le tout était présenté par Bernard Haller.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sheila#1970-1977_:_succ%C3%A8s,_mariage_et_maternit%C3%A9
“Première tournée” – “La tournée du siècle” – 1963-1964
Couturière : – Gennevilliers (Théâtre Fontaine) début octobre 63,
Tournée : – Reims (Théâtre Empire)*15 octobre 63, – Rouen 19 octobre 63, – Bourges 24 octobre 63, – Marseille (Théatre du Gymnase) du 31 octobre au 3 novembre 63, – Aix-en-Provence 4 novembre 63, – Toulon 5 novembre 63, – Avignon 6 novembre 63, – Alès 7 novembre 63, – Montpellier 8 novembre 63, – Toulouse 9 novembre 63, – Carcassonne 10 novembre 63, – Villeneuve sur Lot 11 novembre 63, – Bordeaux 12 novembre 63, – Orléans 19 novembre 63, – Le Mans 20 novembre 63, – Chartres 21 novembre 63, – Caen 22 novembre 63, – Le Havre 23 novembre 63, – Yvetot 24 novembre 63, – Lille 25 novembre 63, – Roubaix 26 novembre 63, – Bruay-en-Artois 27 novembre 63, – Douai 28 novembre 63, – Saint-Quentin 29 novembre 63, – Amiens 30 novembre 63, – Anzin 1 décembre 63, – Dunkerque 2 décembre 63, – Gstaad (Suisse) (Palace Hotel) 4 février 64, – Antibes (Antipolis) 20 février 64, – Beausoleil (casino municipal) 21 février 64 , – Cannes (palais des festivals) 22 février 64, – Nice (casino municipal) 23 février 64, – Nîmes (Colisée) 24 février 64, – Orange (Capitole) 25 février 64, – Montélimar (Vox) 26 février 64, – Roanne (palais des fêtes) 27 février 64, – Lyon (Palais d’hiver) 28, 29 février et 01 mars 64, – Bourg-en-Bresse (Eden) 2 mars 64, – Montbéliard (Colisée) 3 mars 64, – Brest (Celtic) 10 mars 64, – Saint-Nazaire (Trianon) 11 mars 64, – Lorient (Royal) 12 mars 64, – Rennes (Royal) 13 mars 64.
la première date était prévue le 13 octobre , par superstition, malheureusement le théatre n’était pas disponible
1964
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Sheila repart sur les routes avec la meme équipe en ce début d’année 1964, c’est à Lyon que Claude Carrére fait la connaissance de Jean-Pierre Imbach qui va s’occuper de toute la promotion du spectacle, il deviendra plus tard le secrétaire particulier de Sheila .La tournée marche bien, Sheila, elle de moins en moins bien .elle raconte :” la tournée marchait bien , mais c’est moi qui, brusquement me mit à ne pas tourner rond .cela commença par une immense fatigue” Elle reçoit le grand prix de l’Académie Charles Cros pour son album ” Sheila” en même temps que Nana Mouskouri ( Mes plus belles chansons grecques) et Claude François .le soir même elle chante à Chartres – “le plaisir que je pouvais ressentir à l’annonce de cette récompense fut vite effacé par la plus complète des lassitudes” raconte elle dans “sheila par Sheila “
1964
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Elle reviendra à Rennes 6 mois plus tard, c’est sa première apparition publique depuis sa maladie. 5000 personnes se sont déplacées pour l’applaudir. Sheila est morte de trac . on la pousse sur scène et là , une chose effroyable arrive : Sheila n’a plus de voix. c’est comme un cauchemar, elle chante mais rien , aucun son ne sort de sa bouche .Claude, dans les coulisses comprend rapidement ce qui se passe . Il fait signe aux choristes d’augmenter le volumes. Sheila coninua son tour de chant en mimant les chansons . Un spécialiste lui prédit qu’elle ne retrouverait jamais sa voix . elle travailla et tout revint comme avant .le premier enregistrement sera ” les beaux jours ”
mais revenons à sa maladie : on trouve de tout dans la presse en 64 , et comme rien ne filtre , les pires rumeurs circulent sur Sheila :P aris jour, “Sheila a passé 10 jours entre la vie et la mort” jour de france : “que se passe t’il ?” on prétend que l’arret de la tournée est volontaire et que la maladie est une pure fiction “ Carrére qui a très peur de perdre sa vedette, décide qu’il faut parler d’elle a tout prix, c’est dans cet etat d’esprit que le journaliste Gérard De Villiers ( encouragé par Carrére) qui travaille pour France Dimanche rencontre Sheila pour le numero 934 du 16 juillet 1964 , la chanteuse est confiante, elle va mieux et voilà ce qu’elle confie au futur auteur de « SAS » : « L’opération qui devait me guérir a echoué…(…) on m’a soumise à un nouveau traitement jusqu’à present efficace, depuis 12 jours mes hémorragies sont arretées (…) seul inconvénient, les hormones males risquent de transformer ma voix, de me donner une voix d’homme ! vous comprenez que c’est ennuyeux pour une chanteuse de 18 ans ! (…) j’ai promis à mes fans de changer de style mais pas a ce point là ! » ” racontait Olivier dans sa bio sur le site sheila dévotion . la rumeur était lancée :de “sheila risque de devnir un homme” on arriva à “Sheila est un homme” …Sheila ne sait pas encore que cela va la suivre toute sa vie.
De son coté Claude Carrère décide que Sheila ne fera plus de scène bien que Sheila soit prête a reprendre le spectacle, pour l’été comme il était convenu, c’est a dire une cinquantaine de dates dans des villes du Sud de la France et quelques casinos, mais il annule tous les projets signés en invoquant la maladie de sa vedette. En réalité Jacques Plait avoue que Sheila pouvait très bien rechanter sur scéne, peut être en se menageant un peu plus , en faisant moins de dates, qu’elle n’etait plus du tout malade..mais que Carrére a profité de la situation en la dissuadant de remonter sur scéne pour ne se consacrer qu’au disque et a la télévision
10 avril 1964 - mars 1965
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À cette époque, alors qu'elle n'est âgée que de 18 ans, elle est victime d'une rumeur prétendant qu'elle est un homme. En réalité, exténuée par le rythme des tournées et des enregistrements, elle est victime de dérèglements hormonaux au point qu'elle s’évanouit sur scène à Roanne le 10 avril 1964, devant interrompre la scène pendant près d'un an.
10 avril 1964
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A Roanne, le 27 février, elle a un malaise, elle grandit encore et maigrit d’une quinzaine de kilos ! elle mesure 11m71 et ne pese que 45 kg . Jacques Plait sera très triste pour elle la décrivant a cette epoque, effacée presque introvertie, tout l’opposé que ce qu’elle represente a la scéne .Carrére ne s’inquiéte pas de la paleur et de la maigreur de sa vedette, il faut continuer coute que coute, surtout que 5eme disque “Hello petite fille ”une adaptation d’un titre de Paul Mc Cartney et John Lennon écrit pour les Fourmosts ” hello little girl ” ne marche pas aussi fort que les disques précédents. revenons à Roanne . Au moment d’attaquer la 12 ème chanson, “Sheila”, le rideau devait se baisser pour une fausse sortie et elle revenait une dernière fois pour “l’école est finie “A la fin de Sheila , elle ne peux plus reprendre son souffle , elle attaque “l’école …”Sheila s’évanuit .Claude Carrère décide enfin de l’emmener voir un medecin. en attendant, elle chante à Lyon ou elle avait un contrat pour 3 représentations au Palais d’Hiver. elle finira , forcée, sa tournée à rennes, le 13 mars 1964, aprés s’être a nouveau evanouit sur la scène du Royal . Claude Carrère la fait rapatrier à Paris . Après avoir vu plusieurs spécialistes,c’est le Dr Varnier qui décelera un déréglement glandulaire qui a entrainé une grave anémie, due également aux hemorragies quotidiennes de la vedette, qui avait ses régles tous les jours, ce qu’elle ne confiera que très recemment.
1à avril 1964 à Roanne selon wikipedia
1965
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elle inaugure le premier magasin ” la boutique de Sheila” située avenue du Général Leclerc àParis .
1967
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Tout est réuni pour que soit un triomphe .Sheila arrive au bras de Brett . Le film fera de très bons chiffres . La presse fait état d’une relation entre les 2 vedettes du film . Sheila niera : Brett Halsey est marié . Jour de France rapportera : il faut bien tirer un trait , Brett est marié et son épouse est si jolie . disque de l’été de Sheila “Adios amor” pourtant parlera de cet amour prétendu : “je ressens de l’amour pour toi, et pourtant je n’ai pas le droit d’imaginer être un jour à toi puisque tu portes une alliance au doigt” Carrére ne pouvait pas laisser passer une si belle occasion , en laissant entendre que sa vedette vivait un véritable drame amoureux . le titre depassa les ventes de Procol Harum “A wader shade of pale” . Les rapports entre Sheila et Carrère commencent à souffrir un peu . déja lors du tournage de “bang bang” il y avait un peu de tension, l’artsite supportant parfois assez mal d’avoir son pygmallion sur le dos continuellement .
Juillet 1967
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Nos années salut les copains p.51
1968
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En 1968, sortent Quand une fille aime un garçon, Dalila, Long sera l'hiver et Petite fille de français moyen. Avec ce titre qui sort peu avant les évènements de mai 1968, Sheila est alors jugée réactionnaire par certains intellectuels19, ce qui n'empêche pas la chanson de se classer no 1 des ventes.
1969
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L'année 1969 marque une baisse de popularité de la chanteuse. Ses singles sortis cette année ne sont pas de grands succès (Il est tellement jaloux, Sheila la la, La colline de Santa Maria, Love me maestro please...). Seuls Arlequin et Oncle Jo sont retenus par le public. Sheila fête alors les 5 ans du Journal de Sheila.
1962
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Devenu directeur de production, Jacques Plait sent confusément que quelque chose ne va pas dans la profession. On lui demande de s'occuper de dix-sept artistes, et même en travaillant douze heures par jour il ne peut y arriver. Le travail effectué aux États-Unis par deux producteurs indépendants Leiber and Stoller (voir Jerry Leiber et Mike Stoller) le fascine. Ils ne s'occupent que d'un ou deux artistes et collectionnent les succès. Chaque fois que Jacques Plait reçoit des Hits des États-Unis et qu'il sort « le » disque qui lui plaît sans regarder le titre, c'est toujours signé « Leiber and Stoller ».
Jacques décide de faire la même chose en France (ce en quoi il fut visionnaire et pionnier) et de devenir producteur indépendant. Il lui faudra des années avant d'y parvenir et de convaincre le président de Philips de lui laisser tenter sa chance (à ses risques et périls). Il cherche son « Stoller » et découvre un jeune auteur ambitieux et dynamique. Il l'invite à déjeuner, lui explique ce qu'il veut faire et lui propose d'être son associé. Le jeune auteur écoute calmement. En fait, intérieurement il bout, car il pense à la prédiction de sa voyante quelques années plus tôt : « on vous proposera un jour d'entrer dans le disque et ce sera le début de votre fortune ». Il accepte. Le tandem est formé, il va faire du bruit, car le nom du jeune auteur est Claude Carrère.
1966
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Claude Carrère est millionnaire, les magasins “la boutique de Sheila ” prospérent , la collection 64-65 se montait a 150 modéles tous différents, les parents de Sheila sont toujours gérants , Carrére pdg et Sheila en est l’embléme 1966 c’est aussi l’année du tournage de bang bang .
1967
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1967 c’est aussi la naissance des disques “carrère” ,le contrat qui le liait à Phillips se terminant .
1958
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1960 - aout 1962
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Cannes été 1962 : Johnny HALLYDAY et Patricia VITERBO et le chien LOBI , ou LOBY , offert par Johnny à Patricia .
http://www.amourdurocknroll.fr/pages/michel_beaufort_patricia_viterbo_le_dieu_du_twist.html
1960
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Elle est la première femme avec laquelle il a vécu. À 17 ans, Johnny Hallyday rencontre Patricia Viterbo dans une boîte de nuit parisienne, près de la Gare Saint-Lazare.
1962
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Mais les amours tumultueuses de Patricia et Johnny s’achèvent quelques mois plus tard sur une petite route de la campagne landaise. « Je venais d’apprendre, poursuit Johnny, que j’allais recevoir un disque d’or pour Let’s Twist Again qui s’était vendu à plus d’un million d’exemplaires et m’étonnais de ma chance. Patricia m’a répondu, histoire de me provoquer :
Moi ça ne m’étonne pas du tout. Tu as vraiment une veine de cocu.
Je l’ai laissée
photo de l'époque
http://mesbelleimages.centerblog.net/1462-johnny-hallyday-et-patricia-viterbo-avril-1962
1962
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Mais les amours tumultueuses de Patricia et Johnny s’achèvent quelques mois plus tard sur une petite route de la campagne landaise. « Je venais d’apprendre, poursuit Johnny, que j’allais recevoir un disque d’or pour Let’s Twist Again qui s’était vendu à plus d’un million d’exemplaires et m’étonnais de ma chance. Patricia m’a répondu, histoire de me provoquer :
Moi ça ne m’étonne pas du tout. Tu as vraiment une veine de cocu.
Je l’ai laissée à la première station-service ».
Aout 1962 - 10 novembre 1966
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http://www.amourdurocknroll.fr/pages/michel_beaufort_patricia_viterbo_le_dieu_du_twist.html
Nous étions en juillet 1962 , quelques jours avant le remplacement de Hugues BOREL . . . et bien peu de temps aussi avant la fin de la romance . . .
10 novembre 1966
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Un soir, elle était en tournage au bord de la Seine. On la filmait dans une voiture. Le frein à main n'était pas serré. La voiture a percuté le pont et l'a défoncé, elle est tombée à l'eau. Patricia ne savait pas nager, elle est morte noyée. Mes placards étaient pleins de ses vêtements, de son odeur. »2.
en vidéo
https://www.facebook.com/KDNCDS/videos/le-10-novembre-1966/489264984891780/
Henri Garcin [1] qui conduisait la voiture raconte l'accident. « Je ne comprends pas... On est un honnête homme et d'un seul coup on devient un assassin... Je connaissais très bien cette voiture ; comment ai-je pu commettre une pareille faute ?... » C'est tout ce que pouvait répéter Henri Garcin à propos du drame des berges de la Seine, hier soir, après le spectacle du théâtre Antoine où ses amis ont dû le soutenir. C'est ce qu'il avait dit, déjà, hier après-midi pendant la reconstitution de l'accident.
Grelottant, le visage décomposé, drapé dans une couverture, il regardait, les yeux fixes, comme sans voir, sa voiture, une MG bleue décapotable, qui surgissait lentement de l'eau glauque. Puis, à bout de forces, il a détourné la tête pour cacher ses larmes. Devant nous, il a tenu à revivre son cauchemar :
Le tournage du film avait commencé au cours de la matinée, raconte-t-il, sauf pour Patricia et moi. Si bien qu'à l'heure du déjeuner je l'ai invitée au Bar des Théâtres, avenue Montaigne. Je la connaissais peu car la majorité de ses scènes se passaient avec la vedette masculine du film, Jean-Claude Bercq. Nous avons bavardé. Elle était ravissante avec son petit tailleur de daim vert, ses bottes assorties et son chemisier blanc. Et heureuse : c'était son dernier jour de tournage. « Je pars en vacances à Courchevel ! », me disait-elle. « Mes valises sont prêtes ! »
A 13 heures, elle décida de quitter le restaurant. Elle avait peur d'être en retard.
Pour nous rendre sur les berges de la Seine, à proximité du pont d'Iéna où nous devions tourner, je lui proposai de monter dans ma voiture. « D'accord ! me dit-elle. Je laisse la mienne (une Sunbeam) ; je la reprendrai en fin de journée. »
Dix minutes plus tard, nous parvenions sur les berges, entre la passerelle Debilly et le pont d'Iéna. Les machinistes s'activaient. En arrivant à leur hauteur, je baissai la glace de mon côté pour interroger Michel Bonnay, le régisseur. « On n'est pas tout à fait prêts ! me dit-il. Tu as tout le temps d'aller garer ta voiture. » Je repris donc ma route jusqu'à un élargissement de la berge qui fait parking. C'est alors que j'ai voulu me garer face à la Seine. J'étais en première. Mon pied a appuyé légèrement sur l'accélérateur au lieu du frein. Ma voiture de sport est très nerveuse. Elle a fait un bond, a sauté le trottoir haut de 16 centimètres et a fait un plongeon à plat dans la Seine, à 10 mètres de la rive. Aussitôt le poids du moteur l'a fait piquer du nez. J'ai entendu Patricia dire : « Je ne sais pas nager... » Mais elle ne criait pas, ne se débattait pas. Mon premier réflexe a été d'essayer d'arracher la capote. Mais l'eau montait. L'instinct de conservation m'a fait sortir par la glace qui était restée baissée, malgré un manteau très lourd qui me gênait aux épaules. Je suis remonté à la surface et en nageant j'ai réussi à m'accrocher à une péniche. On m'a lancé une corde. La voiture avait complètement disparu. Il y avait seulement de gros bouillons à la surface. J'ai crié. Le patron de la péniche est parti téléphoner... »
C'est cet homme affolé que l'équipe du film, qui n'avait rien vu de l'accident, regarda passer. Il criait :
— Une voiture est à l'eau... Une voiture est à l'eau !
— Tout de suite, dit Michel Bonnay, j'ai pensé à la voiture d'Henri. On s'est précipité. L'eau était noire. On ne voyait rien...
La brigade fluviale et les hommes-grenouilles plongèrent à plusieurs reprises pour sortir Patricia de la voiture. Les pompiers devaient, pendant un quart d'heure, pratiquer la respiration artificielle avant qu'une ambulance ne l'emporte à l'hôpital Boucicaut, où elle succomba dès son admission.
1944
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1957
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Jusqu’au jour où il découvre Elvis Presley, toujours au cinéma du quartier. Ce jour où Jean-Philippe devient Johnny. Le film s’appelle Loving You. « J’étais déçu au début, je voulais voir un western. Et quand il s’est mis à chanter Hound Dog, là j’ai compris. Les filles dans la salle criaient en le voyant. Je suis revenu le lendemain et le jour d’après. Je voulais faire Elvis, je voulais faire James Dean, et je suis devenu moi. »
https://www.dailyneuvieme.com/Johnny-raconte-son-enfance-dans-le-Neuvieme_a2822.html
1957
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Mais à 14 ans, le jeune Jean-Philippe rêve de devenir acteur. Accompagné de Jacques Dutronc à la guitare, il chante dans des bals ou au dancing du Moulin-Rouge pour se payer des cours de comédie. Il est un habitué des cinémas de quartier et notamment de l’Atomic Pigalle. « Je payais un franc trente et je restais de quatorze heures à minuit. Je voyais tout. Mon premier choc cinématographique, ça a été Sur les quais avec Brando. »
https://www.dailyneuvieme.com/Johnny-raconte-son-enfance-dans-le-Neuvieme_a2822.html
1958 - 30 décembre 1959
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L’aventure, en duo, dura un peu moins de deux ans
Duval partit après que Lee Hallyday lui a demandé d’acheter un costume de scène...
Jil et Jan auraient aussi décidé de cette situation
https://www.pressreader.com/france/rock-folk/20141001/282089160034621
1958
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Eddy MITCHELL s’appelle encore Claude Moine (16 ans) lorsqu’il rencontre Johnny (15 ans) pour la première fois. Une première qui aurait pu tourner court car Johnny à la fin d’une surprise party chaparde quelques disques à Eddy. Avec déjà un sens aigu de la dérision et devant les artistes choisis, il conclut d’un « il a bon goût le small » qui marque le début d’une longue amitié dans le spectacle comme dans la vie privée.
http://www.mitchell-city.com/eddyandjohnny/eddyandjohnny.htm
Johnny raconte sa première rencontre – explosive ! - avec son plus fidèle copain, Claude Moine, le futur Eddy Mitchell. « On s’est battu comme des fous parce que je lui avais piqué des vinyles à une surprise-partie. Une bonne bagarre, ça crée des liens. »
Les deux adolescents écoutent des disques américains pendant des heures. « On fredonnait des chansons. […] Comment s’imaginer que les deux ados que nous étions, un jour, deviendraient Johnny Hallyday et Eddy Mitchell aux yeux des gens ? »
https://www.dailyneuvieme.com/Johnny-raconte-son-enfance-dans-le-Neuvieme_a2822.html
juillet 1958
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« J’ai assuré la première partie de Georges Brassens au Vieux Colombier où j’avais un contrat pour la saison, à l’été 1958. Je mourais de trac, mais il m’a rassuré : « T’inquiète pas : les gens sont là pour t’aimer. » Il m’a aussi dit : « Faudra un jour qu’on fasse une chanson ensemble. » »
14 octobre 1958
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Comme pour donner raison à ses détracteurs, le 14 octobre, le rock manque sa première grande prestation parisienne. Bill Haley et ses Comètes sont à l’Olympia, l’ancienne salle de cinéma du boulevard des Capucines. Des bagarres éclatent entre des bandes rivales de jeunes, « venues de la périphérie », précise la presse, puis avec les forces de l’ordre. Bill Haley parvient à aller au bout de son concert, mais Bruno Coquatrix, le propriétaire du music-hall, hésite à maintenir celui prévu le lendemain. Lequel aura bien lieu, au vif plaisir de Jean-Philippe, présent dans la salle ; peut-être moins de celui d’Hélène, qui a tenu à accompagner son neveu.
https://www.chapitre.com/BOOK/boggio-philippe/johnny-la-legende-les-verites,22126371.aspx
1959
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Sur la glace, Jean-Philippe a fait quelques pas en compagnie d’une fille. Quand il repart, il est tout de suite entouré par un groupe de jeunes mâles. La fille, elle, a disparu. Le chef de la bande a des vues sur la demoiselle. Commence la danse des coups. Un garçon vient porter secours à Jean-Philippe. Ils se sont rencontrés à la patinoire, une demi-heure plus tôt. Christian Blondieau, dit Long Chris, car il est très grand, mais qu’on appelle Elvis parce qu’il porte ce prénom cousu sur le dos de son blouson, a persuadé un peu plus tôt le préposé à la musique d’ambiance de passer le 45-tours qu’il avait avec lui. All Shook up. Elvis Presley. Un grand blond, juste à côté de lui, s’est mis à chanter les paroles à tue-tête. Elvis et Jean-Philippe se sont salués. Reconnus.
Une fois soignés et pansés par Hélène, les deux garçons, autour du lit de Jean-Philippe, deviennent amis par-dessus une pile d’albums de rock et la guitare électrique. Ils ne vont plus se quitter. Long Chris gagne un peu d’argent comme étalagiste dans le quartier de l’Opéra. Il a des dons multiples, de décorateur, de costumier, d’antiquaire, mais seule compte la musique de Nashville et de Memphis. Il va devenir sur-le-champ l’un des paroliers, l’un des compositeurs du jeune chanteur. Son conseiller en rock.
https://www.chapitre.com/BOOK/boggio-philippe/johnny-la-legende-les-verites,22126371.aspx
Pour répondre à la question de Jean Philippe USA , Johnny et Long Chris se sont rencontés non au Golf Druot mais à la patinoire Saint Didier près de la place de l'Etoîle en 1959 .
Le hasard a voulu qu'ils fredonnaient ensemble " All Shook Up" de Presley que personne ne connaissait .
Long Chris raconte que la France de cette époque là était peu enclin à la musique américaine , Elvis était peu connu .
Les disques de Bill Haley et autres étaient peu disponibles .
C'est par Lee Hallyday que Johnny a pu découvrir ces disques d'où après l'évolution qu'il a apportée à la chanson française .
http://johnnyhallydayleweb.forumpro.fr/t8815-johnny-long-chris-et-elvis-presley
15 décembre 1959
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Révélation. Après avoir imité Elvis devant sa glace, Johnny se rend pour la première fois à l'Olympia au concert du rocker Gene Vincent en 1959. Très intimidé, il assiste à la performance au côté de sa tante Hélène Mar, soixante et onze ans, qui le chaperonne toujours. "Je suis sûre que tu peux faire aussi bien que ce garçon", décrète-t-elle, confiante, à l'issue du concert. Quelques mois plus tard, elle signe en son nom son premier contrat.
http://www.lepoint.fr/ces-gens-la/les-dix-secrets-de-johnny-hallyday-14-06-2012-1473430_264.php
15 décembre 1959 Olympia de Gene Vincent
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_concerts_de_Gene_Vincent_en_France
30 décembre 1959
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Durant l’année 1959, après un essai un peu écourté à l’Orée du bois, la tante Hélène, encore elle, demande au patron du Robinson si le petit peut chanter à un bal situé à coté du Moulin Rouge. Il profite de l’orchestre du Robinson et de son premier guitariste et ami Philippe DUVAL pour faire danser les gens sur le répertoire d’Elvis. Encouragé par ce succès, le 30 décembre 1959, l’histoire s’accélère. Johnny figure parmi les invités de l’émission de radio PARIS-COCKTAIL au Marcadet Palace. Le jeune homme envoie ses deux titres fétiches (Tutti-frutti et Let’s have a party). Dans la salle il y a les copains de la Trinité et aussi JIL et JAN les auteurs compositeurs de Colette RENARD qui dirigent l’émission.
« Bravo jeune homme ! Avez-vous un imprésario ? Voudriez-vous enregistrer un disque ? »
JIL et JAN ne sont pas du genre à traîner. Ils emmènent rapidement Johnny chez Jacques WOLFSON, directeur artistique chez VOGUE.
« On enregistre la semaine prochaine »
Le contrat est signé le 16 Janvier 1960 par sa tante se déclarant tutrice légale de l’enfant (contrat qui sera attaqué plus tard en justice, car c’est Léon qui aurait dû signer et non pas Hélène).
Ce premier disque présente quatre titres :
T’aimer follement / J’étais fou / Oh oh baby / Laisse les filles. (EPL 7750)
http://www.mitchell-city.com/eddyandjohnny/eddyandjohnny.htm
16 Janvier 1960
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Le contrat est signé le 16 Janvier 1960 par sa tante se déclarant tutrice légale de l’enfant (contrat qui sera attaqué plus tard en justice, car c’est Léon qui aurait dû signer et non pas Hélène).
Ce premier disque présente quatre titres :
T’aimer follement / J’étais fou / Oh oh baby / Laisse les filles. (EPL 7750)
Un maquettiste distrait apporte involontairement la touche finale en remplaçant le I de HALLIDAY par un Y.
Il est enregistré le 12 Février 1960 et sort dans les bacs le 14 Mars.
Il passe en boucle sur le juke-box du Golf mais les radios se montrent un peu frileuses pour l’instant. Même Lucien MORISSE, directeur des programmes d’EUROPE N°1 le casse en direct en déclarant « c’est la première et dernière fois que vous entendez ce chanteur ! ». Tout le monde peut se tromper.
http://www.mitchell-city.com/eddyandjohnny/eddyandjohnny.htm
12 février 1960
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Le contrat est signé le 16 Janvier 1960 par sa tante se déclarant tutrice légale de l’enfant (contrat qui sera attaqué plus tard en justice, car c’est Léon qui aurait dû signer et non pas Hélène).
Ce premier disque présente quatre titres :
T’aimer follement / J’étais fou / Oh oh baby / Laisse les filles. (EPL 7750)
Un maquettiste distrait apporte involontairement la touche finale en remplaçant le I de HALLIDAY par un Y.
Il est enregistré le 12 Février 1960 et sort dans les bacs le 14 Mars.
Il passe en boucle sur le juke-box du Golf mais les radios se montrent un peu frileuses pour l’instant. Même Lucien MORISSE, directeur des programmes d’EUROPE N°1 le casse en direct en déclarant « c’est la première et dernière fois que vous entendez ce chanteur ! ». Tout le monde peut se tromper.
http://www.mitchell-city.com/eddyandjohnny/eddyandjohnny.htm
De la bande dite du square de La Trinité, à Paris, groupe de jeunes à laquelle appartenait Hadi, Johnny a été le premier, à 16 ans, à passer une audition à Villetaneuse et à décrocher un contrat, puis un tube, « Souvenirs, souvenirs ». « On s'est dit que ça allait nous porter chance et on a passé à notre tour une audition avec Dutronc. On voulait tous Vogue, c'est là qu'il fallait être. Nous sommes allés en bus à Villetaneuse, avec nos amplis bricolés dans les transistors de nos parents. C'était notre première sortie en banlieue et ça a nous a paru le bout du monde. »
mars 1960
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Ceci n'est pas une autobiographie, p. 289.
"Un peu par esprit de contradiction, bxp par amitié pour Jacques Wolfsohn, je pris immédiatement cette chanson (t'aimer follement) comme chouchou de l'émission, c'est à dire qu'elle passa deux fois par jours pendant une semaine.
14 mars 1960
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14 mars 1960
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15 mars 1960
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Lucien Morisse, directeur artistique à
Europe 1, casse le premier disque de Johnny T’aimer follement à l’antenne de son émission Discobole en affirmant : ce sera la première et la dernière fois que vous entendrez parler de ce Johnny Hallyday sur Europe 1
16 mars 1960
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18 avril 1960
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Première télé de Johnny HALLYDAY ce lundi de Pâques 18 avril 1960 invité de secours à l'émission d' Aimée MORTIMER " A l' Ecole des Vedettes " .
http://www.amourdurocknroll.fr/pages/johnny_hallyday_alhambra_1960.html
Au Golf Drouot, les fans suivent le coeur battant johnny le jour ou i passe à l'école des vedettes d'aimée mortimer henri leproux installe un oste de tv un recepteur noir et blanc à coins arrondis sur le bar du golf
Europe N°1 p.104
Johnny a été appelé en catastrophe"
À l'origine, Line Renaud devait parrainer un danseur qui a annulé sa participation le jour-même. "Au dernier moment, elle [Line Renaud] s'est retrouvée sans filleul. Johnny a été appelé en catastrophe. Il avait rencontré Aimée Mortimer trois jours plus tôt par le biais de son agent qui cherchait désespérément à le faire passer à la télévision. En fait, Johnny Hallyday a plus ou moins été imposé à Line Renaud", s'amuse l'écrivain Frédéric Quinonero.
La carrière de Johnny Hallyday est officiellement lancée. "L'émission le révèle au grand public. En 1960, il n'y a qu'une chaîne de télévision, sa prestation est vue par un nombre considérable de personnes. Le lendemain de la diffusion, Johnny Hallyday raconte avoir entendu des jeunes chanter sa chanson à la sortie du métro", poursuit le biographe qui rappelle que le jeune chanteur n'aurait jamais dû participer au programme.
https://www.lexpress.fr/culture/musique/video-18-avril-1960-le-jour-ou-la-france-decouvre-johnny-hallyday_1964052.html
http://www.amourdurocknroll.fr/pages/johnny_hallyday_alhambra_1960.html
juin 1960 - Aout 1960
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En attendant (l'Alhambra) Johnny se rode dans le sud : 45 représentations sur la côte d'Azur. Terrassé par une angine rouge (ou une diphtérie, mais n'est-ce pas une tuberculose ?), Johnny peut mesurer sa popularité lorsqu'il reçoit la médiatique visite de Léon Cabat, grand patron de Vogue, et de madame, qui lui apportent à l'hôpital un pyjama qui sera défalqué de ses royalties à la fin de l'année. Petit coup de pub qui lui fait comprendre qu'il est un espoir. Johnny garde encore le souvenir amer de cette humiliation.
3 juin 1960
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Le 3 Juin, sortie du deuxième disque 4 titres (EPL 7755) avec :
Souvenirs souvenirs / Pourquoi cet amour / Je cherche une fille / J’suis mordu.
http://www.mitchell-city.com/eddyandjohnny/eddyandjohnny.htm
3 juin 1960
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3 juin 1960
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juillet 1960
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Le jeune homme qui n'est pas encore célèbre passe l’été à chanter au Vieux Colombier où il est payé 70 francs par soirée. De ses prestations au Vieux-Colombier, il reste un vinyle rare et des vidéos uniques sur YouTube de T’aimer follement, Sentimentale et quelques autres de ses premiers tubes.
http://freerider06.over-blog.com/2017/12/johnny-et-la-legende-du-vieux-colombier.html
Accompagné de tante Hélène il est en première partie de Sacha Distel. Leroux lui a décroché un contrat d'une quizaine de jours
https://lagriotteanice.wordpress.com/2017/12/06/quand-johnny-faisait-ses-debuts/
20 septembre 1960 - 4 novembre 1960
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Durant trois semaines, à partir du 20 septembre 1960, il chante en vedette américaine de ... Raymond Devos ! Johnny se roule par terre tout en chantant et jouant de la guitare. Cette mise en scène est issue du hasard. En chahutant lors des répétitions, Johnny tombe par terre. Lee, le petit ami de sa cousine Desta, trouve cela formidable : voilà les débuts de son gimmick de mise en scène et ce pourquoi on l'appellera “le chanteur qui se roule par terre”. Le public est divisé. Les plus jeunes sont très enthousiastes et le font bruyamment savoir. Leurs aînés font également savoir leur indignement en huant le jeune artiste. La direction veut alors remercier le jeune Hallyday. Raymond Devos prend sa défense et menace de partir s’ils virent Johnny ... Qui ira donc au terme de son engagement.
http://www.amourdurocknroll.fr/pages/johnny_hallyday_alhambra_1960.html
Johnny HALLYDAY " Le Jeune Prince du Rock and Roll " est à l'affiche de l' ALHAMBRA Maurice Chevalier du 16 Septembre au 4 Octobre 1960 , au programme de Raymond DEVOS . ( Déjà 50 ans ! ! ! Que le temps passe vite ! )
novembre 1960
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Johnny devient un intime du « parrain », il le dit lui-même à Bernard Violet, auteur d’une biographie fouillée sur le chanteur, qui lui a accordé des entretiens :
« Lorsque j’allais chez lui, au premier étage, et qu’il était là, j’avais l’impression de me retrouver dans une scène du Parrain. Il y avait tous ses hommes, tout son staff là autour de la table. Il me disait "ah, petit, viens donc ici, fais-moi un bisou. Tu vas bien ? Tu veux boire quoi ? ... Va boire un Coca là-bas. On discute entre hommes et je te vois après !" Je me retrouvais vraiment au cœur d’un film policier ! »
Voici ce qu’écrit Bernard Violet après cette anecdote :
« Bref, Mémé va le prendre sous sa protection. Laquelle vaut tout autant qu’une bonne police d’assurance. »
« Un jour il m’a dit : "tu es comme mon fils, petit. Tu as n’importe quel ennui, tu m’appelles tout de suite, il n’y aura jamais de problème." Et c’est vrai que je rencontrais parfois des problèmes. Lorsque vous débutez dans ce métier, il y a toujours des mecs louches qui tournent autour de vous. Alors j’allais voir Mémé pour lui dire : "Voilà, il se passe tel truc, ils me demandent de l’argent, sinon on ne peut pas jouer." Il m’écoutait attentivement et me disait : "Tinquiète pas, petit, je m’en occupe." »
https://www.egaliteetreconciliation.fr/Un-jour-en-France-mercredi-6-decembre-2017-48823.html
Comment vous appelaient-ils ?
Johnny Hallyday : Ils m'appelaient Jojo.
Pourtant, vous n'aimez pas qu'on vous appelle Jojo...
Johnny Hallyday : Oui mais à eux, on ne pouvait pas trop le dire ! Mais avec moi, ils ont toujours été très corrects. Il ne faut pas leur demander de service, parce qu'après, vous leur en devez un. Il faut savoir ça, c'est la règle du Milieu. C'est pourquoi nous étions amis mais ça s'arrêtait là, ils ne m'aidaient pas.
Vous tirez très bien dans le film de Johnny To. Est-ce que vous vous êtes déjà fait tirer dessus, au cours de cette vie palpitante ?
Johnny Hallyday : Oui. Je ne sais pas par qui. C'était à la sortie d'un restaurant. J'ai appelé Robert le Noir et on n'en a plus jamais entendu parler.
Ça fait quoi de se faire tirer dessus ?
Johnny Hallyday : Ça fait un drôle d'effet, vous entendez un sifflement et vous voyez un bout de porte qui saute à côté de vous quand vous sortez du resto. Ça fait une drôle d'impression.
Le chanteur donne son premier concert à Marseille à l'Alcazar, en novembre 1960, alors qu'il n'a que 17 ans. Protégé par Mémé Guerini, Johnny était également proche de Robert le Noir. Sam Bernett raconte notamment une anecdote : dans les années 1970, arrivant à l'hôtel Noailles, Sylvie Vartan qui l'accompagnait découvre la disparition de ses bijoux. Après un simple coup de fil à Robert le Noir, le trésor est retrouvé... sauf une bague. "Un pourboire" pour celui qui les aura retrouvé, explique Robert le Noir.
1961 - 8 mai 1964
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Pourquoi cette frénésie des débuts ?
Johnny Hallyday: Quand j'ai commencé, j'ai lu dans la presse que je ne durerais pas plus longtemps qu'un été. J'avais donc le sentiment qu'il fallait en profiter. Du coup, j'étais en tournée neuf mois sur douze. Les trois mois restant (novembre-décembre-janvier), j'enregistrais trois 33 Tours, soit une trentaine de chansons, que la maison de disques sortait au cours de l'année. Je travaillais presque douze mois sur douze. Jamais, je n'aurais imaginé que cinquante ans plus tard, je serais toujours en train de faire ce métier. J'ai toujours vécu la vie au jour le jour. Au départ, je voulais être acteur. J'avais suivi des cours d'art dramatique au centre de la rue Blanche. Et si j'ai commencé à chanter dans des bals le samedi soir, c'était pour payer ces cours. Puis, j'ai fait mon premier disque et ma route a un petit peu dévié.
Il semble pourtant que Vogue ne parie guère sur la longévité de son protégé, ou de la musique jeune en général. 31 octobre ...
1961
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24 février 1961
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Le 24 février 1961 se tient le premier Festival rock au Palais des Sports. À l'affiche : les Chaussettes Noires, Johnny Hallyday et Frankie Jordan
juin 1961
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en juin 1961, Jean-Philippe Leo Smet dit Johnny Hallyday passe son permis de conduire à l’auto-école Pierre d’Antilles et conduit ses premiers bolides sur les routes de l'arrière pays niçois.
http://freerider06.over-blog.com/2017/12/johnny-et-la-legende-du-vieux-colombier.html
15 juin 1961 - 15 Juillet 1961
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La guerre des contrats que vont se livrer Vogue, Barclay et Philips, entre mi-juin et mi-juillet 1961, pour faire signer dans leur écurie le jeune Johnny Hallyday, rocker au potentiel énorme, est tellement...
Johnny Hallyday en 1961, en rupture avec Vogue, est en quête d'une autre maison de disque. Son souhait est de signer chez Barclay1, où il espère rejoindre son ami Eddy Mitchell. Mais Eddie Barclay lui propose d'être accompagné par des musiciens aux cheveux teints de façon extravagante et Johnny décline l'offreCit. 1. La maison de disque Philips s'engage à ce qu'il puisse enregistrer à l'étranger. Cet élément est déterminant et Johnny signe un contrat avec la firme le 19 juillet 19612. De fait, Philips tient parole et en février 1962, Johnny Hallyday enregistre pour la première fois en studio à Nashville3,Note 1.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Johnny_Hallyday_%C3%A0_Nashville_1962-1963
septembre 1961
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C’est toujours dans le neuvième que Johnny connaît son premier triomphe : l’Olympia, boulevard des Capucines, en 1961. Johnny a 18 ans. « Je me revois sous la pluie, gamin qui courait, libre, insouciant, effrayé. » Un gamin du neuvième.
https://www.dailyneuvieme.com/Johnny-raconte-son-enfance-dans-le-Neuvieme_a2822.html
Quand il s'agit d'évoquer sa musique, le ton est moqueur, souvent. Comme cet article de Philippe Bouvard, ressorti essoré du concert donné à l'Olympia le 21 septembre 1961. La carrière du chanteur, véritable icône de la chanson française, sera un sacré pied de nez à ses premiers détracteurs.
septembre 1961
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Il_faut_saisir_sa_chance
Pugnace, Georges Garvarentz remet le texte à Johnny Hallyday, qui l'enregistre à Londres début septembre. Quelques jours plus tard, Garvarentz fait écouter le disque à Charles Aznavour. Séduit, il ne tarde pas à prendre « sous son aile » la jeune vedette, l'aide dans la préparation de son premier Olympia (dont la première imminente est prévue pour le 20 septembre) et lui prodigue quelques conseils quant à l'évolution de sa carrière et le choix de son répertoire, afin qu'il séduise un plus vaste public.
08 septembre 1961
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https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/caf88028324/certains-l-aiment-chaud
concert, fan, foule, France, incident, musique rock, public, rock and roll, Saint Raphaël-Var, salle de spectacle, Var
Reportage sur le phénomène Johnny HALLYDAY. - Après un insert montrant la vedette en concert, cette dernière est interviewée par Pierre DESGRAUPES. - Une seconde séquence présente un extrait du concert de Johnny HALLYDAY au Casino Saint Raphaël (dans le Var). - Il chante une chanson écrite pour lui par Charles AZNAVOUR : "Il faut saisir sa chance".
24 octobre 1961
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Johnny Halliday expose au magazine Cinémonde, qu'il a parcouru 400 kilomètres après l'un de ses spectacles pour le show du 24 octobre 1961
16 décembre 1961
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1962
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Claude Lelouch: Ce jour-là, il est arrivé avec trois heures de retard !
Johnny Hallyday: C'était une époque où je n'étais pas très précis.
Claude Lelouch: J'avais prévu une mise en scène de jour et, quand il est arrivé, il faisait nuit. Comme je ne pouvais plus me servir du décor, j'ai décidé de le mettre sous la pluie ! Encore une fois, la contrainte sollicite l'imagination. J'ai fabriqué mon esthétisme avec les scopitones. Cela a été une grande école. C'est là que j'ai pris conscience de l'importance de la musique au cinéma.
25 octobre 1962 - 12 novembre 1962
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Beatles. En 1962, quatre jeunes Anglais font le pied de grue pour croiser cette star française qui affole la jeunesse. Ils ont appris qu'il recherchait des musiciens, pourquoi pas eux qui accompagnent déjà Tony Sheridan ? Les Beatles attendent la star dans leur bus Volkswagen, à la sortie de l'Olympia, et lui proposent leurs services. Johnny refuse : c'est trop tard, il a déjà d'autres projets.
http://www.lepoint.fr/ces-gens-la/les-dix-secrets-de-johnny-hallyday-14-06-2012-1473430_264.php
dates Olympia 62
https://fr.wikipedia.org/wiki/Spectacles_de_Johnny_Hallyday#Olympia_1962
1964 - 1965
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8 mai 1964 - 20 aout 1965
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Le service national attend le « fiancé » et Johnny Hallyday, le 8 mai 1964 est incorporé, pour dix-huit mois, au 43e régiment d'infanterie de marine d'Offenbourg. Sylvie Vartan désapprouve : « Si cela n'avait tenu qu'à moi, Johnny ne serait pas parti. (..) C'est une perte de temps. Pourquoi couper ainsi les garçons de leurs études, de leur métier, de leur famille ? »7.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sylvie_Vartan_et_Johnny_Hallyday
juin 1964
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Le succès de " Le Pénitencier " réside pour beaucoup dans la géniale adaptation du texte en Français, confiée à l’époque à Hugues Aufray. En exclusivité pour nostalgie.Fr, l'interprète de " Santiano" nous conte l’histoire de cette grande chanson.
1964, c’est l’année de tous les dangers pour Johnny Hallyday. Après 3 ans de succès ininterrompu et une dernière tournée rock’n’roll comme jamais avec Joey & the Showmen, l’idole doit partir sous les drapeaux.
Certes Johnny Hallyday obtient de pouvoir poursuivre ses enregistrements pour Phillips, le temps de quelques permissions, mais dans un monde yéyé où chaque mode se renouvelle tous les six mois, l’aventure reste périlleuse.
De plus, l’armée a fort bien compris l’intérêt en terme d’image qu’elle pouvait tirer de l’incorporation du soldat le plus célèbre de France, à l'instar d'Elvis Presley aux Etats-Unis.
La guerre d’Algérie s’est terminée à peine deux ans plus tôt. De fait, Johnny Hallyday se comporte en soldat modèle. Au risque d’écorner son image de rebelle ?
Comment alors donner au public le reflet d’un chanteur retenu loin de ses fans sans froisser la grande muette ? Sans déchirer cette image de bon garçon qui commence à lui attirer un public plus large encore ? Le salut va venir d’une chanson mythique, « Le Pénitencier », un titre phare de la carrière de l’idole. C’est à Hugues Aufray que l’on doit ce tour de force. Car, à la base, rien ne semblait promettre cette adaptation d’un traditionnel du folklore américain à un tel destin.
De « The House of the Rising Sun » au « Pénitencier »
En effet, « The House of the Rising Sun » qui triomphe en version électrique à l’été 64 interprétée par les Animals, raconte l’histoire d’une jeune fille de la Nouvelle Orléans dont la mère coud des blue jeans, le père est alcoolique et le frère est accroc à la cocaïne. Pour échapper à son destin, elle exerce à « La Maison du Soleil Levant », un bordel de la nouvelle Orléans.
Bob Dylan l’a chantée sur son premier album et les Animals d’Eric Burdon ont déjà édulcoré le texte.
A l’époque où tous les Yéyés recyclent le répertoire rock américain, Hugues Aufray est le spécialiste de l’adaptation du répertoire folk en France. Il est le premier à s’intéresser à un Bob Dylan.
« Je connaissais Carlos, à l’époque secrétaire de Johnny Hallyday, depuis l’âge de 15 ans. C’est lui qui m’a écrit pour me dire que Johnny Hallyday souhaitait adapter le tube des Animals en Français, et qu’il me demandait d’en assurer la traduction », confie Hugues Aufray à Nostalgie.fr.
Le folkeur français a fait la première partie de l’idole des jeunes à l’Olympia au printemps 1964. Il est la seule vedette à lui rendre visite dans sa caserne en Allemagne.
Le coup de génie d'Hugues Aufray
Hugues Aufray reçoit la lettre alors qu’il est en tournée en Suisse. « J’étais dans un hôtel de Genève, le Rochemont, se souvient-il. Un palace à l’ancienne. Evidemment, quand j’ai reçu la lettre, le texte était à rendre pour le lendemain ou quasi. Mais moi je suis un laborieux, il me faut du temps. »
Par chance, le french troubadour a emmené en tournée sa collaboratrice habituelle, Vline Buggy.
« On travaillait souvent sur de nouveaux titres durant les tournées. On s’est donc attelé immédiatement à la tâche. Mot à mot le texte était intraduisible. On a essayé d’en garder le fond, mais ça n’allait pas. Cette histoire de prostitution ne collait pas au Johnny de l’époque. »
Après une nuit de travail, les auteurs ne trouvent pas la solution. C’est le lendemain, qu’Hugues va avoir l’idée de génie. « J’ai décidé de faire de Johnny un jeune marginal, un peu rebelle mais sympathique. » L’histoire d’un jeune garçon que quelques méfaits contraignent à abandonner fiancée et mère éplorées pour rejoindre la prison, ou plutôt le Pénitencier, terme plus imagé qui contribue à situer l’histoire hors du temps.
Le personnage de James Dean et « La Fureur de Vivre » sont là, entre les lignes.
« Les chansons de Johnny étaient jusqu’alors des histoires de surprise party, des bluettes yéyé. Pour la première fois il incarnait un personnage social. Cela lui donnait une identité différente. »
Un nouveau Johnny Hallyday est né
Pour la première fois aussi - géniale trouvaille d’Hugues Aufray - Johnny Hallyday revêt l’habit viril du combattant meurtri et enchaîné,
Au delà des ventes et des classements, la chanson Le pénitencier marque un tournant artistique important dans la carrière de Johnny Hallyday. Désormais les thèmes abordés se feront plus matures, exits les chants pour surprises-parties, les twists et autres madisons, les copains et les filles ; à quelques mois de son mariage avec Sylvie Vartan, la désinvolture des années yéyés est révolue et à l'heure de la maturité, Le pénitencier est la première « chanson adulte » du chanteur alors âgé de 21 ans et qui affiche quatre années de carrière et de succès ininterrompus. Daniel Lesueur considère qu'il est probable que l'année 1964 soit celle où, de toute sa carrière, Johnny Hallyday fut au sommet de son succès.
1965
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"On m'a dit : "Allez à l'entrée de la caserne, votre père est là." [...] c'était un ordre, j'y vais. Je vois un bonhomme que je ne connaissais pas qui se jette sur moi, m'enlace, me sort un ours en peluche de son manteau. Et là, une nuée de photographes prennent des photos. J'ai su le lendemain que mon père s'était fait payer par des paparazzis pour venir faire ça. Double déception de ma vie. Ça m'a secoué."
https://www.telestar.fr/people/johnny-hallyday-ses-relations-douloureuses-avec-leon-son-pere-318109
Un matin, un sergent vient voir le soldat Smet: Votre père vous attend devant l'entrée principale.Son père, Johnny ne le connaît pas.Tout ce qu'il sait de lui, c'est qu'il l'a abandonné lorsqu'il était un bébé agé de huit mois.Le planton pousse le portail.Hallyday voit un homme de haute taille, mal rasé, vêtu d'un long manteau et qui porte un paquet sous le bras. L'homme serre le soldat dans ses bras en disant:Mon fils !Puis il ouvre vivement le paquet et en sort un ours en peluche! Il n'avait que vingt ans de retard, Léon Smet, le bourlingeur.Johnny n'a pas le temps de se demander s'il doit embrasser cet inconnu.Soudain, cinq photographes dissimulés derrière une voiture font crépiter leurs flashes.Léon avait vendu au journal içi Paris les photos exclusives de ses retrouvailles avec son fils devenu une star.Sans un mot, le rocker a tourné les talons.
1965 - 1966
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1966
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Leur divorce en 1966 ne s'est visiblement pas fait sans tensions. Le faiseur de star quittera Johnny Hallyday pour s'occuper d'abord de Michelle Torr, puis de Mireille Mathieu avec il formera un formidable tandem.
http://www.lefigaro.fr/musique/2017/12/07/03006-20171207ARTFIG00038-la-galaxie-hallyday-sans-eux-johnny-n-aurait-pas-ete-johnny.php
Le manager des débuts, Johnny Stark, prend de nouveaux poulains sous son aile, ce qui semble décider Sylvie et Johhny à s'en séparer ; il est remplacé par Eddie Vartan.
http://www.sylvissima.com/biographie-sylvie-vartan-timeline/1964-1966
10 septembre 1966
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JOHNNY HALLYDAY....NOIR C'EST NOIR
Album : La Génération perdue
Date de sortie : 1966
Noir c'est noir est une Adaptation française par Georges Aber du titre Black Is Black (en) du groupe espagnol Los Bravos, elle sort en 1966. Noir c'est noir s'inscrit parmi les grands succès de son interprète.
Le succès de Noir c'est noir est immédiat lors de sa sortie. La chanson semble alors en adéquation avec l'état d'esprit de Johnny Hallyday, en proie à de nombreux problèmes personnels et professionnels. Le titre n'a pourtant rien d'autobiographique. En effet, lorsque Georges Aber adapte le hit Black Is Black de Los Bravos, c'est son ressenti, son passé et ses désillusions qu'il transcrit1. Pour autant, c'est à l'intention de l'artiste qu'il écrit le texte. Ce dernier ne montre guère d'empressement à l'enregistrer et remet cela sans cesse à plus tard, malgré les insistances du parolier.
Johnny Hallyday est en studio à Londres, du 1er au 9 septembre, pour des sessions d'enregistrements de l'album à paraitre La Génération perdue. Après une séance de travail, Johnny Hallyday annonce qu'il va faire un essai sur Noir c'est noir, « juste une répétition, comme ça, pour voir. » Georges Aber a l'intuition qu'il va se passer quelque chose et fait signe à Lee Hallyday, réalisateur du disque, de l'enregistrer... Le groupe est prêt et Hallyday (ignorant le fait), chante dans les conditions du direct, d'un trait Noir c'est noir et avec une telle intensité que cette unique prise sera conservée.
Le 10 septembre, le chanteur est de retour à Paris, où il apprend par la presse que Sylvie Vartan (épousée depuis un peu plus d'un an tout juste), demande le divorce... Depuis son retour de l'armée, il a également de sérieux problèmes avec le fisc qui lui réclame un conséquent arriéré d'impôts. Ce jour là, Johnny Hallyday doit se produire à la Fête de l'Humanité. Quelques heures avant la représentation, il s'enferme dans la salle de bains de son appartement, avale des barbituriques, de l'eau de cologne et se taillade les veines du poignet droit. Découvert inanimé par son secrétaire Ticky Holgado, il est admis d'urgence à l'Hôpital Lariboisière. Dépressif, il suit une cure de sommeil dans une clinique.
Le 20 septembre, Noir c'est noir est sur les radios et le super 45 tours disponible chez les disquaires. Le disque, sur les quatre titres proposés, ne contient que deux chansons de Johnny Hallyday, les deux autres morceaux étant des instrumentaux de Mick Jones et Tommy Brown (respectivement guitariste, batteur et compositeur pour le chanteur). Daniel Lesueur met en évidence l'étrangeté de son contenu et pose la question de l'opportunité saisie par la maison de disques de profiter de l'actualité tragique du chanteur pour le diffuser à cet instant ? Georges Aber déclare que la chanson a été mixée sans sa participation.
Johnny Hallyday est de retour à Londres (du 30 septembre au 4 octobre), pour achever ses enregistrements. Le 13 octobre à Évreux, il entame une tournée de quelques dates en guise de répétition générale, en vue d'un tour de chant à l'Olympia de Paris, le 18 octobre, dans le cadre d'un Musicorama (Jimi Hendrix qu'il a découvert à Londres en août, assure la première partie). C'est un Johnny Hallyday amaigri que retrouve le public ; son tour de chant est profondément renouvelé, l'orchestre et le son également. Cet Olympia où s'impose particulièrement Noir c'est noir relance totalement sa carrière. Pour la première fois, il couple les titres Jusqu'à minuit (sorti au printemps 1966), Confessions (créé pour l'occasion) et Noir c'est noir. En 1967, à l'occasion d'un autre Olympia (avec Sylvie Vartan), il y joint la chanson Je suis seul. Ce trio Jusqu'à minuit / Je suis seul / Noir c'est noir (parfois nommé depuis sur les albums live « Medley rhythm 'n' blues » bien que chaque titre soit interprété dans son intégralité), va durablement s'imposer comme l'un des moments forts de ses prestations scéniques.
https://www.facebook.com/fandejohnny44/videos/johnny-hallydaynoir-cest-noir/1980555152246069/
11 septembre 1966
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toutes les folies de Johnny jusqu'à la décente aux enfers et ticky holgado qui le retrouve dans une marre de sang ici
http://www.fleursbleues.fr/438448300
« A l’époque, il voit aussi l’émergence de jeunes talents comme Claude François et Michel Polnareff avec angoisse. Il se sent menacé. C’est la fin d’une époque, une période de transition difficile. Débordé, en grosse descente d’amphétamines et d’alcool, il aperçoit dans le miroir une gueule qui ne lui plaît pas. Il a le sentiment d’avoir tout raté et prend une décision radicale »
Johnny Hallyday, épuisé par le rythme effréné imposé par sa carrière, la demande de divorce de Sylvie Vartan ainsi que par les menaces du fisc, tente de se suicider en avalant des barbituriques et en se tailladant les poignets. Hospitalisé à temps, il est sauvé de justesse. Un mois plus tard, le chanteur étant remis, Sylvie Vartan décide de lui donner une seconde chance.
http://www.marieclaire.fr/johnny-hallyday-sylvie-vartan,1247036.asp
JOHNNY HALLYDAY....NOIR C'EST NOIR
Album : La Génération perdue
Date de sortie : 1966
Noir c'est noir est une Adaptation française par Georges Aber du titre Black Is Black (en) du groupe espagnol Los Bravos, elle sort en 1966. Noir c'est noir s'inscrit parmi les grands succès de son interprète.
Le succès de Noir c'est noir est immédiat lors de sa sortie. La chanson semble alors en adéquation avec l'état d'esprit de Johnny Hallyday, en proie à de nombreux problèmes personnels et professionnels. Le titre n'a pourtant rien d'autobiographique. En effet, lorsque Georges Aber adapte le hit Black Is Black de Los Bravos, c'est son ressenti, son passé et ses désillusions qu'il transcrit1. Pour autant, c'est à l'intention de l'artiste qu'il écrit le texte. Ce dernier ne montre guère d'empressement à l'enregistrer et remet cela sans cesse à plus tard, malgré les insistances du parolier.
Johnny Hallyday est en studio à Londres, du 1er au 9 septembre, pour des sessions d'enregistrements de l'album à paraitre La Génération perdue. Après une séance de travail, Johnny Hallyday annonce qu'il va faire un essai sur Noir c'est noir, « juste une répétition, comme ça, pour voir. » Georges Aber a l'intuition qu'il va se passer quelque chose et fait signe à Lee Hallyday, réalisateur du disque, de l'enregistrer... Le groupe est prêt et Hallyday (ignorant le fait), chante dans les conditions du direct, d'un trait Noir c'est noir et avec une telle intensité que cette unique prise sera conservée.
Le 10 septembre, le chanteur est de retour à Paris, où il apprend par la presse que Sylvie Vartan (épousée depuis un peu plus d'un an tout juste), demande le divorce... Depuis son retour de l'armée, il a également de sérieux problèmes avec le fisc qui lui réclame un conséquent arriéré d'impôts. Ce jour là, Johnny Hallyday doit se produire à la Fête de l'Humanité. Quelques heures avant la représentation, il s'enferme dans la salle de bains de son appartement, avale des barbituriques, de l'eau de cologne et se taillade les veines du poignet droit. Découvert inanimé par son secrétaire Ticky Holgado, il est admis d'urgence à l'Hôpital Lariboisière. Dépressif, il suit une cure de sommeil dans une clinique.
Le 20 septembre, Noir c'est noir est sur les radios et le super 45 tours disponible chez les disquaires. Le disque, sur les quatre titres proposés, ne contient que deux chansons de Johnny Hallyday, les deux autres morceaux étant des instrumentaux de Mick Jones et Tommy Brown (respectivement guitariste, batteur et compositeur pour le chanteur). Daniel Lesueur met en évidence l'étrangeté de son contenu et pose la question de l'opportunité saisie par la maison de disques de profiter de l'actualité tragique du chanteur pour le diffuser à cet instant ? Georges Aber déclare que la chanson a été mixée sans sa participation.
Johnny Hallyday est de retour à Londres (du 30 septembre au 4 octobre), pour achever ses enregistrements. Le 13 octobre à Évreux, il entame une tournée de quelques dates en guise de répétition générale, en vue d'un tour de chant à l'Olympia de Paris, le 18 octobre, dans le cadre d'un Musicorama (Jimi Hendrix qu'il a découvert à Londres en août, assure la première partie). C'est un Johnny Hallyday amaigri que retrouve le public ; son tour de chant est profondément renouvelé, l'orchestre et le son également. Cet Olympia où s'impose particulièrement Noir c'est noir relance totalement sa carrière. Pour la première fois, il couple les titres Jusqu'à minuit (sorti au printemps 1966), Confessions (créé pour l'occasion) et Noir c'est noir. En 1967, à l'occasion d'un autre Olympia (avec Sylvie Vartan), il y joint la chanson Je suis seul. Ce trio Jusqu'à minuit / Je suis seul / Noir c'est noir (parfois nommé depuis sur les albums live « Medley rhythm 'n' blues » bien que chaque titre soit interprété dans son intégralité), va durablement s'imposer comme l'un des moments forts de ses prestations scéniques.
https://www.facebook.com/fandejohnny44/videos/johnny-hallydaynoir-cest-noir/1980555152246069/
14 octobre 1966
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https://www.dailymotion.com/video/x6u72vu
Les coulisses du concert de Nancy, le 14 octobre 19966, furent immortalisées par un film du réalisateur suisse Claude Goretta, où les deux rockers attablés dans un restaurant s'amusent à faire des ronds de fumée avec leurs cigarettes.
18 octobre 1966
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Les fans redoublent d’affection pour l’artiste désespéré. « Avec Johnny, le schéma sera toujours le même, note Gilles Lhote. Il touche le fond de la piscine, il est sur le point de se noyer, mais donne un grand coup de pied et renaît. Quand il est mal dans sa peau, il en change. Puis, cet homme unique, modèle absolu de persévérance, de volonté et de rage, effectue son grand retour, plus regonflé que jamais. »
Le retour ne tardera pas. Le 13 octobre, l’idole des jeunes joue à Evreux (Eure). Le 18 octobre, pale, amaigri, tout de noir paré, il s’offre un come-back triomphal à l’Olympia, à l’occasion d’un Musicorama spécial. Adaptation du hit de Los Bravos, Black is black, la chanson Noir c’est noir, à peine plus d’un mois après sa tentative de suicide, résonne étrangement. Tout comme Confessions, dans laquelle il clame : « Personne ne m’aime, je me sens si seul. » Boulevard des Capucines, le rockeur livre une performance éblouissante et vole la vedette à l’invité de sa première partie... un certain Jimi Hendrix ! C’est sa première résurrection.
Le 18 octobre 1966, un mois après sa tentative de suicide, Johnny remonte sur la scène de l’Olympia, à Paris.
1967
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1967
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Parallèlement à son métier, il s'adonne à une autre passion : la course automobile. Après avoir couru le rallye de Monte-Carlo sur une Ford Mustang en janvier, il vient de participer à la course de côte du Mont-Dore en Auvergne. Alors, le 27 août au soir, quand il propose à son ami, le photographe Jean-Marie Périer, de couvrir avec lui les 800 kilomètres séparant Saint-Tropez de Bayonne, celui-ci est à peine étonné.
aout 1967
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Il est deux heures du matin, dans la nuit du 27 au 28, le duo monte dans la Lamborghini Miura de la star. Un bolide dont le moteur V12 vous propulse à 280 km/h sans que vous ayez le temps d’attacher votre ceinture. Le modèle de Johnny est le treizième fabriqué dans le monde et le premier livré en France. « C’est un tombeau allongé. T’as les maxillaires bloqués dès les premiers kilomètres, et de l’essence jusque-là », résumera en 2009 Périer dans le livre Johnny Hallyday vu par... (éditions Jean-Claude Gawsewitch). Notre bouillant pilote a prévu d’arriver à Bayonne vers midi, pour y préparer le spectacle qu’il donne le soir même aux arènes. Petite précision : il n’a pas dormi depuis trois jours et trois nuits.
mai 1968
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1960
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1961 - 1966
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En 1960, Johnny Stark rencontre Johnny Hallyday à l'Alhambra. Après la rupture, en 1961, entre Hallyday et la maison de disques Vogue, Stark devient le nouvel imprésario du chanteur. Tous deux signent un contrat chez Philips. Plus tard, il deviendra également impresario de Sylvie Vartan et d'Hugues Aufray.
1966
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Leur divorce en 1966 ne s'est visiblement pas fait sans tensions. Le faiseur de star quittera Johnny Hallyday pour s'occuper d'abord de Michelle Torr, puis de Mireille Mathieu avec il formera un formidable tandem.
http://www.lefigaro.fr/musique/2017/12/07/03006-20171207ARTFIG00038-la-galaxie-hallyday-sans-eux-johnny-n-aurait-pas-ete-johnny.php
Le manager des débuts, Johnny Stark, prend de nouveaux poulains sous son aile, ce qui semble décider Sylvie et Johhny à s'en séparer ; il est remplacé par Eddie Vartan.
http://www.sylvissima.com/biographie-sylvie-vartan-timeline/1964-1966
1955
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1959
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En 1960, la famille Vartan emménage au 117 avenue du Général Michel Bizot, au dessus de l'appartement de Franck Ténot... Eddie et lui sympathisent très vite en raison de leur passion commune pour le jazz.
Eddie joue d'ailleurs de la trompette à un très bon niveau.
http://www.sylvie-vartan.com/vartanb2.html
printemps 1959 selon Sylvie dans le livre "entre la lumière et l'ombre" p.113
http://www.sylvie-vartan.com/vartanab.html
117 Avenue du Général Michel Bizot
septembre 1960
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Sylvie entre en classe au Lycée de jeunes filles Hélène Boucher dans le 20ème arrondissement de Paris. La discipline y est plutôt sévère puisqu'elle n'a pas le droit de se maquiller, de mettre des talons hauts ou des pantalons. Le Bac approchant, sa mère lui conseille de s'orienter vers les langues, la matière forte de Sylvie.
http://www.sylvie-vartan.com/vartanb2.html
Je changeai de lycée ; l'ambiance du lycée Hélène-Boucher, sur le cours de Vincennes, était bien différente de celle du lycée du Raincy ! Interdiction de porter des talons hauts, de se mettre en pantalon, d'avoir les jambes nues, de se maquiller... Je ne m'entendais avec aucun professeur si ce n'est avec celui d'anglais. Je me souviens même d'une certaine Mme Pascal, un professeur de français qui faisait preuve à mon égard d'une injustice flagrante. Elle me mettait invariablement 2 sur 20 à tous les devoirs que je lui remettais même quand, de guerre lasse, je les faisais rédiger par Eddie qui venait de passer son Bac philo. Un jour, je n'ai pas pu m'empêcher, je lui ai dit ses quatre vérités et cela a déclenché un énorme scandale. A la fin de l'année, j'appris sans surprise que je devais redoubler ma seconde. Je partis en vacances à Blainville, près de Trouville, où les propriétaires de notre ancien hôtel nous prêtaient une maison et, à la rentrée, je retournai au lycée. La classe de seconde avait été exilée à l'annexe d'Hélène-Boucher, rue des Maraîchers et là, heureusement, la discipline était bien plus souple si bien que ma "seconde" s'écoula sans incident notable.
1961
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Pour son quatrième EP Frankie Jordan veut adapter "Out of Gas", un duo américain. Mais il lui manque une interprète féminine. Il a d'abord songé à Dalida -finalement jugée trop âgée par Eddie- et à Gillian Hills. Mais celle-ci, considérant sa partition trop réduite, se décommande au dernier moment. Et voilà Eddie chargé de trouver une remplaçante de dernière minute. Il lui vient alors l'idée de demander à Sylvie de remplacer Gillian Hills. Frankie est d'accord, mais les parents de l'intéressée beaucoup moins : le Bac d'abord. Finalement, Eddie saura les convaincre et sa petite soeur pourra sécher les cours pour la séance d'enregistrement. La voix de Sylvie est plus grave que la tonalité initialement prévue, ce qui la contraint à prendre une voix de fausset, mais qu'importe : sa photo ne figure même pas sur la pochette du 45 T. si bien qu'elle peut le vendre incognito dans la célèbre boutique de disques des Champs Élysées où elle travaille l'été pour gagner un peu d'argent de poche.
http://www.sylvie-vartan.com/vartanb2.html
Très vite, en plus, Daniel Filipacchi veut lui faire enregistrer un disque toute seule. Elle met en avant le refus des parents, surtout celui de sa mère, Ilina, qui rêve de savoir un jour sa fille, douée pour les langues, interprète d'ambassade. C'est Eddie qui parvient à faire plier Ilina et leur père, Robert, comptable dans une entreprise des Halles. Un disque, un seul, d'accord, si le
Elle est débrouillarde. Elle fait l'affaire. On grave Panne d'essence. Le disque sort en juin 1961. Dans le O de Frankie Jordan, sur la pochette, on a rajouté, en lettres minuscules, son nom, Sylvie Vartan. Elle n'a rien dit au lycée. D'abord parce qu'elle a séché des cours et risque les foudres de la surveillante générale, aussi parce qu'elle trouve l'aventure un tantinet ridicule. L'été venu, elle travaille chez un disquaire des Champs-Élysées pour gagner son argent de poche. C'est son disque qu'elle vend !
1961 - mars 1963
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Quelques temps après l'enregistrement de Panne d'essence jusu"à mars 1963 ou elle fait sa première couverture de magazine (sans doute pour la consoler) cf. Entre ombres et lumières p.136
Sylvie Vartan est follement éprise d'un homme plus âgé qu'elle d'une quinzaine d'années. Très influant dans la musique, tout le milieu connais son nom (Daniel Filipacchi)
https://books.google.fr/books?id=9zZCDwAAQBAJ&pg=PT70&lpg=PT70&dq=L%27%C3%A9t%C3%A9+venu,+elle+travaille+chez+un+disquaire+des+Champs-%C3%89lys%C3%A9es+pour+gagner+son+argent+de+poche.+C%27est+son+disque+qu%27elle&source=bl&ots=_BoI4I-Z6m&sig=eS5hrBHttEdEeS6c_I0TyJ9EDD8&hl=en&sa=X&ved=0ahUKEwjry_GYz83aAhURmrQKHcrsD7QQ6AEIKTAA#v=onepage&q=L'%C3%A9t%C3%A9%20venu%2C%20elle%20travaille%20chez%20un%20disquaire%20des%20Champs-%C3%89lys%C3%A9es%20pour%20gagner%20son%20argent%20de%20poche.%20C'est%20son%20disque%20qu'elle&f=false
février 1961
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Eddie, le grand frère de la chanteuse (et qui deviendra son mentor), organise une rencontre entre sa sœur et Daniel Filipacchi, producteur de disques pour RCA Records. En 1961, la jolie blonde enregistre son premier titre avec Frankie Jordan, Panne d'essence, qui deviendra un tube. Le public français découvre alors «la collégienne du twist», comme l'avait surnommée une journaliste.
mai 1961
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Au mois de mai 1961, on me proposa ma première tournée. C'était avec Gilbert Bécaud et j'hésitai longtemps avant d'accepter cette proposition qui m'obligeait à renoncer au Bac. Ma mère, qui était très stricte sur l'éducation, ne consentit à me laisser partir qu'à la condition que mon frère Eddie m'accompagnerait. Mon père, lui, me laissa tout à fait libre : dans sa jeunesse, il avait rêvé d'être sculpteur et de partir étudier la sculpture à Rome. Ses parents avaient opposé leur veto à ce projet et mon père s'était bien juré que, plus tard, il laisserait ses enfants libres de choisir l'activité qui leur plairait. Je partis donc. Je pense encore avec un peu de nostalgie à l'ambiance qui régnait pendant ces tournées : nous avions une vieille 403 qui nous transportait, mon frère, mon batteur et mon guitariste, et la bonne humeur régnait tout au long de la journée. Je venais d'enregistrer mon premier vrai disque : "Quand le film est triste" et cette chanson passait beaucoup dans une émission de radio qui démarrait très fort, "Salut les Copains". Je connaissais d'ailleurs toute l'équipe de l'émission puisqu'Eddie était à l'époque l'assistant de Daniel et je dois dire que, là aussi, l'ambiance était formidable.
http://www.sylvie-vartan.com/vartanab.html
Rock'n'Paris p.67
1962
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un ami de longue, très longue date. Un homme qui a toujours été là, près d’elle, depuis ses débuts ! Un artiste qui lui a écrit quelque 60 chansons, et qui était aussi très proche de Johnny !
Cet homme, c’est Jean-Jacques Debout. Celui qui n’était pas encore le mari de Chantal Goya a vu, au début des années 60, une ravissante jeune fille chanter à la télé. Elle est encore en première au lycée. Elle est blonde comme les blés et belle comme le jour. Il s’en éprend et fait tout pour la rencontrer ! Ce sera chose faite grâce au frère de Sylvie, Eddie Vartan, qui cherche des chansons pour sa sœur. Jean-Jacques écrira pour elle le tube Tous mes copains. « Après ce succès fulgurant, […] nous sommes devenus inséparables durant vingt ans », avait expliqué Jean-Jacques à Paris Match.
https://www.francedimanche.fr/actualites/sylvie-vartan-trahie-par-jean-jacques-debout
1962 - 1964
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L’article s’intitule Sylvie Vartan à l’Ancienne Belgique.
« Elle a dix-huit ans, est d'origine bulgare et passe pour être la nouvelle idole aux crises d'hystérie des "twisteurs" à blousons noirs ! Pauvre gosse. On ne sait comment décrire ce récital érotique et vulgaire jeté en pâture comme on foule aux pieds un tas d'ordures. Quatre musiciens dont un batteriste (sic) digne de la camisole de force, une gamine à cheveux blonds tenant un micro devant la bouche tel un sucre d'orge, et des cris, des cris, encore des cris, scandés à la manière de sauvages hurlant de frayeur devant un réveille-matin !
On affirme qu'au travers ce micro, Sylvie Vartan chante ! Étant donné que sa voix est couverte par les hurlements de ses "accompagnateurs" et les roulements de tambour du loufoque de service, il ne nous a pas été permis de vérifier cette affirmation. Ce qu'on peut dire, toutefois, c'est que tout dans ses gestes, sa manière de lancer l'œillade, ses appels aux jeux de l'amour, font de cette soi-disant chanteuse une espèce de… respectueuse de trottoir en quête d'un client ivre.
On est gêné devant pareil spectacle. Gêné et inquiet de constater dans quel état d'abrutissement se vautre aujourd'hui une certaine jeunesse. Et qu'on ne vienne pas parler de défoulement inévitable ! Non, ici il n'y a plus que la grossièreté et l'imbécillité à l'état pur. C'est lamentable ! »
https://www.memoire60-70.be/Chronique_1960_1965/Johnny_Hallyday_Belgique_annees_1960_61.htm
Le succès, «je suis tombée dedans d'une façon violente, brutale, dès l'adolescence», raconte-t-elle. Mais «chanter, faire des disques, tout le monde peut y arriver. Monter sur scène, c'est une autre histoire».
27 décembre 1962
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Les années Melle Age tendre p.33 prétend que c'est en 1962...
Sylvie Vartan et Johnny Hallyday sont présentés l'un à l'autre par Eddie Vartan, fin décembre 1961, à l'Olympia de Paris où Sylvie chante en lever de rideau de Vince Taylor.
C’est en 1962 que Johnny rencontre Sylvie : « J’ai rencontré Sylvie dans les coulisses de l’Olympia où j’étais venu voir Vince Taylor. J’étais avec mon ami Eddie Vartan. A ce moment-là, passe Sylvie. J’ignorais qu’elle était sa soeur. Je lui dis : – tu as vu cette fille ? Elle est bien, je me la ferais bien. Sans répondre, Eddie appelle Sylvie et dit : – Sylvie je te présente Johnny un ami, Johnny, je te présente Sylvie, ma soeur. Je ne savais plus où me mettre ».
Johnny a immédiatement le coup de foudre pour cette fille très sérieuse qui ne lui attache que peu d’intérêt car déjà éprise d’une autre personne.
Pendant 6 mois, Johnny courra derrière Sylvie et fit en sorte de la voir pendant ses tournées. Salut Les Copains commence alors déjà à parler d’une amourette entre les deux artistes.
https://www.johnny-legend.fr/johnny-hallyday-et-sylvie-vartan-couple-annees-60.html
Ce soir du 27 décembre 1961, le regard de chasseur de Johnny a accroché la silhouette de la jeune fille qui achève un récital de trois chansons, en vedette anglaise. — Cette fille, tu la connais ? demande le jeune Français (à Vince Taylor). — Chasse gardée, t'approche pas, répond simplement l'autre rocker. S'estimant mal renseigné, Johnny parcourt les coulisses et tombe sur un autre type plus âgé.
— Dis donc, cette fille, tu la connais ?
— Oui.
— Tu pourrais me la présenter ? Je me la ferais bien.
— Oui...
L'autre type (Eddie Vartan) montre tout de même une drôle de tête. Mais parole. Plus tard dans la soirée, il revient avec la fille.
— Tiens, Johnny, je te résente ma soeur, Sylvie Vartan.
https://books.google.fr/books?id=9zZCDwAAQBAJ&pg=PT70&lpg=PT70&dq=L%27%C3%A9t%C3%A9+venu,+elle+travaille+chez+un+disquaire+des+Champs-%C3%89lys%C3%A9es+pour+gagner+son+argent+de+poche.+C%27est+son+disque+qu%27elle&source=bl&ots=_BoI4I-Z6m&sig=eS5hrBHttEdEeS6c_I0TyJ9EDD8&hl=en&sa=X&ved=0ahUKEwjry_GYz83aAhURmrQKHcrsD7QQ6AEIKTAA#v=onepage&q=L'%C3%A9t%C3%A9%20venu%2C%20elle%20travaille%20chez%20un%20disquaire%20des%20Champs-%C3%89lys%C3%A9es%20pour%20gagner%20son%20argent%20de%20poche.%20C'est%20son%20disque%20qu'elle&f=false
n 1961, au hasard de mes sorties nocturnes, j'avais fait la connaissance d'un garçon sympathique, trompettiste de jazz et grand joueur de poker, humoriste à froid et bon vivant. Eddie - c'était son prénom - était d'origine bulgare, mais parlait un français irréprochable, sauf quand un whisky de trop lui rendait, curieusement, un certain accent slave qui m'amusait beaucoup. Un soir de décembre où Vince Taylor, rocker authentique et copain délicieux, était en vedette à l'affiche de l'Olympia, je vais rue Caumartin dès le début du spectacle, entre en coulisses, salue Bruno Coquatrix, et rencontre Eddie. A ce moment, sort de scène une jeune chanteuse, presque une gamine, l'air fragile, le visage bouleversé et incrédule de quelqu'un qui se serait tiré par miracle de la fosse aux lions, un charme enfantin irrésistible comme celui de certains modèles du photographe David Hamilton. Avec l'exquise délicatesse que les hommes affectent entre eux pour parler des jolies filles qui chatouillent agréablement certaines de leurs terminaisons nerveuses, je souffle à Eddie : «Tu vois, mon vieux, eh bien, cette fille, je me la ferai bien ! » Et lui, imperturbable, prenant un air de confident de comédie, me répond en me vouvoyant : « Mon cher ami, il m'est du moins facile, si cela vous agrée, de vous la présenter. Elle est ma soeur. »
C'est ainsi que j'ai connu Sylvie Vartan. Le coup de foudre, c'est bien l'expression qui convient. Dans les semaines qui suivirent, je multipliai les occasions de lui faire comprendre quelle place elle avait prise dans mes pensées. Elle était très gentille avec moi, amicale même, mais paraissait vouloir garder ses distances. Peut-être aimait-elle quelqu'un ? II passait parfois un peu de tristesse dans son sourire quand je me montrais carrément sentimental... Pour ne rien arranger, ma cour fut interrompue dès le début 1962, puisque je devais donner un gala présidé par Jackie Kennedy à bord du « France », puis enregistrer à Nashville, avec les musiciens et les choeurs d'EIvis Presley, un grand album de rocks américains que les plus grands chanteurs du genre, auxquels c'était un hommage, avaient déjà rendus célèbres avant moi. Ensuite, ce fut une tournée aux Etats-Unis (Washington, Baltimore, Chicago, le Colorado), puis une tournée française. Phénomène bien connu des amoureux : l'image de Sylvie, pendant ce temps-là, pendant ce temps perdu, loin de s'effacer en moi, m'occupait encore plus. Jamais, sans doute, je ne suis rentré à Paris plus heureux qu'à la fin de cette série de voyages.
Je retrouvai une Sylvie plus résolument engagée dans le métier de chanteuse, encore plus aimable avec moi, mais comme dominée par la crainte de me faire du mal et, pour ce qui est de l'amour, toujours inabordable. J'en parlai à Johnny Stark qui trembla de me voir peut-être « accroché » sérieusement à une femme. Je sais depuis que le vieux renard interrogea, mine de rien, un ami journaliste bien introduit dans l'entourage de Sylvie pour essayer de savoir si elle «aimait ailleurs», comme on dit, et par conséquent quelles chances restaient de me voir demeurer, au moins pour un temps, le célibataire idéal qu'il souhaitait, jusqu'à ce que ça se passe. Mais ça ne passait pas. Je ne cessais pas de «tourner autour » de Sylvie.
L'expression est d'autant plus juste qu'à cette époque, elle habitait avec son père, - aujourd'hui disparu -, sa mère et son frère dans un appartement de l'avenue Michel-Bizot, dans le 12e arrondissement ; et souvent, en pleine nuit, au volant de ma voiture, pour redire encore à Sylvie que je pensais à elle, plongée dans un sommeil d'où son image était sans doute absente, je n'hésitais pas à lui faire des déclarations d'un genre que le préfet de police condamne mais que les amoureux fous comprendront : je parcourais les trois petites rues et le bout d'avenue qui entourent son immeuble en faisant rugir le moteur et en pianotant frénétiquement sur les boutons de mes deux avertisseurs de route (américains et surpuissants). Au bout de dix minutes de ce jeu (interdit), j'étais sûr qu'elle s'était réveillée et qu'elle avait compris le message. Pardonnez-moi, habitants du quartier Bel-Air qui tombez sur ces lignes et découvrez, seize ans après, le responsable de vos insomnies de l'époque... « II n'y a pas de forteresse imprenable, il n'y a que des forteresses mal attaquées »...
Avec Sylvie, fille fière et élevée dans une certaine idée du respect que l'on se doit, toute « attaque », justement, était vouée à l'échec parce qu'elle l'aurait ressentie comme une agression. C'est seulement la durée du temps qui pouvait jouer en ma faveur - mais Sylvie, fine mouche, ne voulait-elle pas précisément mesurer la solidité de mes sentiments, leur «durabilité », comme on dit aujourd'hui pour une machine à laver ? Je le crois. Alors, nous nous sommes revus plus souvent, sous le régime de l'amitié, amoureuse pour moi, tendre pour elle. Cela a duré longtemps, longtemps. Elle, avec cette psychologie et cette intuition si vives qui donnent à la plupart des femmes des «antennes» qui manquent aux hommes, étudiait visiblement mon cas, Elle évaluait mes faiblesses (et j'en ai, à commencer par le refus de considérer que les coucheries d'occasion, les «affaires à saisir», engagent quoi que ce soit et puissent avoir la moindre importance), elle appréciait mes qualités (et j'en ai tant que nous n'allons pas perdre du temps avec ça !), bref, elle jugeait le bonhomme. Un tel examen ne me déplaisait pas. J'étais donc intéressant (et c'est vrai que je suis intéressant ! Rions un peu). Pour ma part, je découvrais une femme à l'intelligence aigüe, capable de penser juste, cultivée, ouverte, forte d'une éducation bien équilibrée, à la grande générosité de coeur, ni mollassonne, ni surexcitée. A part notre sens commun de la fidélité et de la loyauté en amitié, nous ne nous ressemblions guère.
En dépit de ce qu'il faut bien appeler « mon succès », j'étais resté exactement le même qu'au temps des vaches maigres : un type très simple, trop peut-être, un troubadour élevé sur le tas, demeuré assez sauvage, « mal dégrossi » et conscient de l'être, assez instable, porté parfois à jouer les durs sans pouvoir honnêtement mesurer lui-même quelles parts cette attitude instinctive recouvrait de force brute et de fragilité inavouée. Je me disais : « Elle ne va pas me trouver à la hauteur ». Je pense que j'avais raison et tort à la fois. Je suis à peu près convaincu que j'ai «eu» Sylvie, très inconsciemment d'ailleurs et sans le moindre cinéma, par mon côté «chien perdu sans collier» qui a éveillé en elle un certain désir de protéger, de rassurer, de consolider. Elles ont presque toutes ce point sensible, cette vocation que les plus fofolles elles-mêmes ne s'avouent pas et qui les portent à construire un homme à partir de ce qu'elles prennent pour un enfant, cette fibre maternelle avant la maternité. Elle était là, tout banalement, la faille de la « forteresse Sylvie». Heureusement pour nous deux, ma future épouse a bien montré qu'elle était, en fait, tout autre chose qu'une mère pour moi, et je la crois persuadée que je ne suis pas un enfant, même si mon comportement avec elle a pu naguère la porter à en douter...
1963
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février 1963 - mars 1963
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Leur relation débute par une collaboration professionnelle. En 1962, Johnny Hallyday demande à Sylvie Vartan d'assurer la première partie de sa tournée, à la place de Jean-Jacques Debout. En 1979, ce dernier explique à François Jouffa, dans le hors-série "Johnny Story" de Hit Magazine, qu'il n'a pas vraiment eu le choix : "Un jour à Marseille, Sylvie est venue nous rejoindre avec son frère Eddie et le soir-même, Johnny m'a demandé de céder ma place à Sylvie dans la tournée. J'ai compris à ce moment-là qu'il se passait quelque chose entre eux".
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sylvie_Vartan_et_Johnny_Hallyday
1963
Tournée avec Johnny HALLYDAY
22/02 : Roanne
23 et 24/02 : Grenoble
25/02 : Romans
26/02 : Tarare
27/02 : Chambéry
28/02 : Annecy
01/03 : Vierzon
02/03 : Niort
03/03 : Chateauroux
04/03 : Angers
05/03 : Le Mans
06/03 : La Rochelle
07/03 : Saintes
08/03 : Périgueux
09/03 : Brive la Gaillarde
10/03 : Decazeville
11/03 : Carcassonne
12/03 : Perpignan
13 et 14/03 : Valence (Espagne)
16/03 : Cannes
17/03 : Le Perthuis
18/03 : Montpellier
19/03 : Tournon
20/03 : Clermont-Ferrand
21/03 : Nevers
22/03 : Dijon
23/03 : Troyes
24/03 : Chalons sur Marne
25/03 : Thionville
26/03 : Epinal
27/03 : Strasbourg
28/03 : Nancy (Le Rio)
29/03 : Reims
30/03 : Maubeuge
mars 1963
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Sylvie Vartan, entre l'ombre et la lumière p.136
Si j'ai bien du mal à faire passer un peu d'humour dans ce dialogue innattendu, c'est que mon amour vient de s'éffondrer. Mon idéal masculin, cet homme déjà mûr auprès duquel je me voyais pour l'éternité, m'a quittée. Pour de bonnes raisons, bien sûr, et il ne me vient pas à l'esprit de lui en vouloir, mais les bonnes raisons n'appaisent pas la souffrance. Par moments elle est telle que j'envisage de me tuer.
NOTA : Dans le documentaire Sylvie par Vartan JM Perier précise que Daniel les a envoyé tous les deux faire une séance de photo cherchant à les rapprocher... Et que tous les deux s'écrouelent de rire en arrivant (le lieu est précisé dans la vidéo).
mai 1963
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Le couple naîtra finalement plusieurs mois après leur rencontre. Daniel Filipacchi, le patron de la revue Salut les Copains, organise un déjeuner avec Johnny Hallyday et Sylvie Vartan dans sa maison de campagne. Le rockeur se montre plus naturel. "Il était très mal à l’aise, très timide, très sensible. C’est alors que Sylvie a vraiment craqué", raconte encore Fabien Lecœuvre. Quatre ans plus tard, en 1965, la relation sera concrétisée par un mariage, très médiatisé.
22 juin 1963
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Sylvie et Johnny se font encore passer pour de simples amis, jusqu'au jour où Jacques Paoli, un journaliste d'Europe 1, leur pose la question rituelle : - "Alors toujours bons copains ?". Quelle ne sera pas sa surprise lorsqu'il s'entendra répondre qu'ils se considèrent désormais comme fiancés ! Le soir même de ce 22 juin, suite à une annonce radio de Daniel Filipacchi, ils provoquent une émeute Place de la Nation lors d'un concert-anniversaire de "SLC" qui restera dans les annales
20 aout 1963
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Sylvie est accusé d'avoir créé une émeute pour se faire de la publicité. Elle va rapidement être confrontée à la télé avec le maire de la ville qui lui dit qu'elle ne sera plus là dans 7 ans... Elle le met au défi de savoir si dans 7 ans qui de elle ou de lui sera encore en place...
Elle va être interdite de concert...
http://familletiberghien.over-blog.com/2018/06/20-aout-1963.html
vu aussi dans "entre l'ombre et la lumière" page 145
15 octobre 1963
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Leur complicité toujours plus affichée atteint son sommet lorsque les deux « amis » décident de partir ensemble en vacances en Amériques. A leur retour en France, ils décident de dévoiler la véritable nature de leur relation à l’antenne d’Europe 1. C’est le présentateur Jacques Paoli qui obtient en exclusivité les aveux du couple. A la question « Quand on parle de vous, doit-on dire les copains Sylvie et Johnny, ou autre chose ? », les amoureux répondent « Jusqu’à présent, on a dit qu’on était copains. Maintenant, on peut dire qu’on est presque fiancés ». C’est désormais officiel : les deux stars du moment sont bel et bien en couple.
http://www.marieclaire.fr/johnny-hallyday-sylvie-vartan,1247036.asp
Il faudra attendre le 15 octobre 1963 pour que les deux vedettes officialisent enfin leur relation, au micro de Jacques Paoli sur Europe 1 : "Jusqu'à présent, on a dit qu'on était copains. Maintenant, on peut dire qu'on est presque fiancés". Le couple star des années Yéyé est officiellement né.
novembre 1963
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entre l'ombre et la lumière p150
1964 - 1966
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http://www.sylvissima.com/biographie-sylvie-vartan-timeline/1964-1966
Aux USA, le magazine "Life" publie un article intitulé "Hooray for the Yé-Yé girls" (3) ( sur les trois pages de l'article, deux lui sont consacrées) à la suite duquel elle participe à son premier concert à Broadway .
En août, le magazine féminin "Marie-Claire" constate que "Sylvie Vartan est devenue le modèle qui remplace celui de Brigitte Bardot"!
Même Catherine Deneuve rend provisoirement les armes lorsqu’elle déclare au "New York Times" : "It is Sylvie Vartan they copy, with her flying curls, not me". *
16 janvier 1964 - 05 février 1964
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entre l'ombre et la lumière p157 tout le monde prétendait sylvie finie et voilà que Coquatrix lui donne la scène
mars 1964
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15 aout 1964
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1965
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Elle s'impose dans ce métier difficile, «particulièrement pour les femmes» selon la chanteuse, qui essuie une tempête de critiques en 1965, lorsqu'elle est la première à chanter en pantalon à la télévision.
vêtue de pantalons (interdits aux femmes à la télévision), elle interprète "Je voudrais être un garçon" à "Télé dimanche".
12 avril 1965
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Le mariage de Johnny Hallyday, 22 ans, et Sylvie Vartan, 21 ans, le 12 avril 1965 à Loconville, dans l'Oise, souleva l'enthousiasme des fans. Voici le reportage que l'AFP réalisa sur les noces du couple star des yéyés.
1966
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1966
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Enceinte, Sylvie annule tous ses projets de tournées, y compris celle prévue au Japon pour le mois de janvier, faisant naître quelques tensions entre elle et une partie de son entourage professionnel.
http://www.sylvissima.com/biographie-sylvie-vartan-timeline/1964-1966
1966
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Leur divorce en 1966 ne s'est visiblement pas fait sans tensions. Le faiseur de star quittera Johnny Hallyday pour s'occuper d'abord de Michelle Torr, puis de Mireille Mathieu avec il formera un formidable tandem.
http://www.lefigaro.fr/musique/2017/12/07/03006-20171207ARTFIG00038-la-galaxie-hallyday-sans-eux-johnny-n-aurait-pas-ete-johnny.php
Le manager des débuts, Johnny Stark, prend de nouveaux poulains sous son aile, ce qui semble décider Sylvie et Johhny à s'en séparer ; il est remplacé par Eddie Vartan.
http://www.sylvissima.com/biographie-sylvie-vartan-timeline/1964-1966
1966
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Depuis le début de l'année, elle arbore un nouveau look, son emblématique carré blond laissant place à une "frange rideau".
Fini les robes en mousseline de chez Real, elle puise désormais soit dans ses propres collections, soit dans la Haute Couture de Dior ou Saint Laurent.
http://www.sylvissima.com/biographie-sylvie-vartan-timeline/1964-1966
janvier 1966
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Depuis le début de l'année, elle arbore un nouveau look, son emblématique carré blond laissant place à une "frange rideau".
http://www.sylvissima.com/biographie-sylvie-vartan-timeline/1964-1966
14 août 1966
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septembre 1966
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David naît le 16 aout 1966 (13), un évènement largement relayé par la presse. Un mois plus tard, à la surprise générale, les mêmes médias annoncent la séparation du couple, Sylvie ayant demandé le divorce.
(...)
A son retour, l’Agence France Presse annonce que Sylvie et Johnny reprennent la vie commune. L’intérêt de David semble avoir pesé dans la balance...
http://www.sylvissima.com/biographie-sylvie-vartan-timeline/1964-1966
1967
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La réconciliation "ultra-médiatisée" du couple Hallyday-Vartan est célébrée à l’Olympia en mars. Le show reste à l'affiche pendant un mois dont une semaine de prolongations. Johnny et Sylvie assurent chacun une partie du spectacle avant de se retrouver pour interpréter lors du final un titre de circonstance : "Je crois qu'il me rend fou ton amour". Il s'agit de leur tout premier duo sur scène...(1)
http://www.sylvissima.com/biographie-sylvie-vartan-timeline/1967-1969
1968
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11 avril 1968
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11 avril 1968
https://www.parismatch.com/People/Musique/Avril-1968-Miraculee-133104
Ce n’est pas un mais bien deux accidents de voiture que Sylvie Vartan a vécu dans sa vie. Le 11 avril 1968, elle subit un premier accident de voiture dans lequel elle perd sa meilleure amie et marraine de son fils, Mercedes Calmel Mendès, âgée de 22 ans. Sylvie, quant à elle, souffre d’un traumatisme crânien, d’une fracture du coude et d’une plaie sérieuse au menton.
Après avoir échappé de peu à la mort, elle est de nouveau victime d’un accident de voiture deux ans plus tard, le 20 février 1970. Cette fois-ci, Johnny était au volant. Leur voiture fait une sortie de route à cause du verglas. Sylvie, sur le siège passager ne porte pas de ceinture et sera propulsée contre le pare-brise, un choc qui la défigure. la chanteuse n'a retrouvé son visage que six mois plus tard, après avoir subi de multiples opérations chirurgicales.
https://www.planet.fr/la-vie-des-stars-exil-en-france-amour-passionnel-avec-johnny-accidents-de-la-routela-vie-tumultueuse-de-sylvie-vartan.1474397.1183.html?page=2
Sylvie sera victime d'un grave accident de la route qui la tiendra éloignée du métier quelque temps.
https://www.sheila-lefildenotrehistoire.eu/sltlescopines.html
décembre 1968
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1970
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20 février 1970
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le 20 février 1970, le malheur les touche à nouveau alors que Johnny et Sylvie roulent en DS en direction de Besançon où ils doivent assurer un concert. La voiture quitte la route verglacée et termine dans un fossé. Johnny est indemne mais Sylvie est défigurée. Elle passera 6 mois aux Etats-Unis pour se faire opérer par un chirurgien esthétique de renom.
https://www.johnny-legend.fr/johnny-hallyday-et-sylvie-vartan-couple-annees-60.html
1971
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Un titre de Sylvie Vartan épinglé
Un jugement du 10 février 1971 a confisqué tous les droits d'auteur de la célèbre chanson La Maritza, interprétée par Sylvie Vartan, au profit des auteurs et héritiers de Joseph Kosma, co-auteur avec Jacques Prévert des Feuilles mortes. Le jugement souligne la similitude de la mélodie du refrain de La Maritza, qui avait été composée par Jean Renard et Pierre Delanoé.
https://www.europe1.fr/emissions/Vos-droits/plagiats-dans-les-chansons-que-dit-la-loi-3545846
1959
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En 1959 Il entre à Europe 1 comme assistant programmateur de Frank Ténot et Daniel Filippachi
http://www.guitaresetbatteries.com/rock/eddie_vartan_frame.htm
mai 1959
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Sylvie Vartan - Entre l'ombre et la lumière
p. 113
juin 1959
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Sylvie Vartan - Entre l'ombre et la lumière
p. 113
octobre 1960
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Eddie, qui envisageait de faire Sciences-po, a entamé des études de Droit. Mais à la consternation de ses parents, il abandonne du jour au lendemain quand Franck Ténot lui propose un poste à la maison de disques RCA (celle d'Elvis Presley). Eddie y deviendra le conseiller artistique de Frankie Jordan, un jeune étudiant qui finance ses études de médecine en chantant. Frankie va être à l'origine de la carrière de chanteuse de Sylvie en 1961.
24 février 1960
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Le 24 février, au Palais des sports de Paris, ils participent, sous l'appellation Les Chaussettes noires définitivement adoptée, au premier festival international de rock 'n' roll, avec Johnny Hallyday en vedette.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Chaussettes_noires
novembre 1960
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Eddy Mitchell démarche des maisons de disques, (son ami « Johnny Hallyday vient de sortir ses premiers disques et ça marche fort »8) et en novembre 1960 Les Five Rocks sont auditionnés aux studios Hoche à Paris par Jean Fernandez, auquel se joint bientôt Eddie Barclay. À leur côté, un certain Henri Marchal assiste à la répétition. L'adaptation d'un titre de Gene Vincent l'impressionne particulièrement : Wild Cat, qui en français signifie « chat sauvage » ; c'est ce à quoi Marchal compare les cinq garçons : à des chats sauvages. Quelque temps plus tard, Marchal travaillera pour Pathé Marconi, la maison de disques qui lança Dick Rivers et son groupe Les Chats sauvages8. Pour l'heure, Les Five Rocks signent, le 12 novembre 19609, chez Barclay pour trois ans (plus exactement le contrat est paraphé par les parents car tous sont mineurs).
12 novembre 1960
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Les Five Rocks signent, le 12 novembre 1960, chez Barclay pour trois ans (plus exactement le contrat est paraphé par les parents car tous sont mineurs).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Chaussettes_noires
20 décembre 1960
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Le 20 décembre 1960 commencent les séances d'enregistrements. Celles-ci sont laborieuses, aucun des instrumentistes ne connait le solfège et ils se trompent régulièrement, au point qu'Eddy Mitchell se casse la voix à force de reprendre Be-Bop-A-Lula. La structure même du groupe, qui alors compte trois guitares et pas de basse, est repensée. On adjoint à la formation le contrebassiste Jean Bouchéty, (en attendant qu'Aldo Martinez se forme à la basse). Quant à Jean-Pierre Chichportich dépassé par l'événement, il est remplacé par les batteurs professionnels Arturo Motta pour les premiers titres, puis Armand Molinetti10, qui officiera d'ailleurs quelques mois plus tard pour les Chats Sauvages.
Janvier 1961
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En janvier 1961, sort le premier super 45 tours : Tu parles trop, Si seulement, Be Bop a Lula (cette fois adapté en français) et Tant pis pour toi. Le jour du premier passage radio, sur Europe no 1, le présentateur annonce non pas Les Cinq Rocks mais Les Chaussettes noires. Indignés les membres du groupe apprennent que leur maison de disques a, avec la complicité de Lucien Morisse directeur des programmes de la station, négocié un parrainage avec les chaussettes Stemm. De cette affaire d'argent, souscrite à leur insu, le groupe ne s'enrichit guère, (on leur remet une boîte de dix paires de chaussettes noires), mais gagne en notoriété et en diffusions radiophoniquesNote 3,11. Cette affaire faillit avoir des conséquences catastrophiques pour le groupe : Le 30 janvier, il doit participer à l'émission Toute la chanson présentée par Jacqueline Joubert sur la RTF. Or la chaine de télévision ne veut pas se faire complice de cette publicité détournée et envisage un temps d'annuler leur passage. Un compromis est trouvé et finalement on présente le groupe sous le nom des Cinq Rocks12, (préféré à celui de Five Rocks qui fait trop américain)13.
Jean Frydman était passé par là, toujours à la recherche de nouvelle forme de publicité, Lucien Morisse appelle Eddie Barclay
Europe N°1 la grnade histoire p.107
19 mars 1961
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C'est le 45 tours à la mode pour ce week-end du 19 mars. Les jeunes dansent sur un nouveau titre des Chaussettes Noires intitulé Daniela. Un second opus qui, comme le premier, affaiblit les bacs des disquaires depuis le début de la semaine. La chanson est parrainée par une gamme de chaussettes en nylon noir fabriquées par Stemm. Ce genre de publicité encore inédite en France, a été imaginée par Eddie Barclay et Lucien Morisse d'Europe 1.
mars 1962
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les années yéyé page 34
Juin 1960
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A 16 ans 1/2 françoise passe son bac, son père lui offre une guitare. Elle gratte des accords dans la cuisine; ça résonne sur le carrelage.
décembre 1960
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«Je viens de lire Rebecca et Ma cousine Rachel de Daphné du Maurier, que ma mère m'a offerts à Noël. Je me suis totalement identifiée aux personnages principaux, très passionnés, mais se sentant si insignifiants et si maladroits qu'ils ne peuvent imaginer être aimés en retour»
février 1961
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https://www.ina.fr/video/I00008730/francoise-hardy-la-fille-avec-toi-video.html
06 février 1962 "depuis un an"
14 novembre 1961
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le 14 novembre 1961, le directeur artistique de Vogue lui signe un contrat
1962
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Le détail de la rencontre dans ONcle Dan p.195
1962
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Jean-Marie Périer fut le premier. Il rencontra Françoise Hardy en 1963 alors qu'il cherchait des artistes populaires du mouvement "yéyé" à photographier. Rapidement, une idylle nait entre eux comme le confiait le photographe dans une interview accordée à La Dépêche en 2013 : "Françoise détestait se faire photographier et elle n'avait aucune conscience de sa beauté. Je n'ai jamais vu plus séduisant et j'en suis tombé fou amoureux tout de suite. Pour la première séance, nous étions tous les deux très timides, on a marché dans Paris sans se dire un mot". Malheureusement, leur histoire ne durera pas puisque la chanteuse tombera amoureuse de Jacques Dutronc en 1967.
https://www.telestar.fr/people/francoise-hardy-qui-sont-les-hommes-de-sa-vie-310729
28 octobre 1962
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Françoise fait un passage télévisé pendant la coupure du référundum télévisés. « Tous les garçons et les filles » est vu par la France entière. Un an plus tard, le disque s'est vendu à plus de 2 millions d'exemplaires.
décembre 1962 - 1966
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Nos années Salut les copains p.69
5 janvier 1963
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23 mars 1963
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Le 23 mars 1963, à Londres, elle défend les couleurs de Monaco au Concours Eurovision de la chanson avec une de ses nouvelles compositions, L’Amour s’en va (qui se classe à la 5e place).
décembre 1963
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Fin 1963, le 45 tours, en tête des ventes durant onze semaines, atteint le million de disques vendus.
1966
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https://www.rollingstone.fr/bob-dylan-francoise-hardy/
Il y a, dans l’imaginaire collectif, le fantasme de voir deux artistes se lier et s’aimer, afin d’en concocter un cocktail explosif de leurs talents respectifs. Récemment passée au micro de l’émission Bande Originale de France Inter, la chanteuse qu’on ne présente plus Françoise Hardy a confié qu’elle avait reçu, il y a quelques mois de cela, des fragments de lettres écrites par Bob Dylan en personne, mais jamais envoyées officiellement.
Plongée dans l’histoire de ce qui semblait être un amour impossible. Tout a commencé par un coup de foudre, lorsque Bob aperçoit Françoise sur une photographie. La passion le prend, de plein fouet, jusqu’à le pousser dans un café dans le Greenwich Village new-yorkais, à passer des heures à taper sur sa machine à écrire. Une tonne de papiers froissés, ré-écrits, perdus… mais récupérés, par le patron du café, puis un autre. « Ces deux personnes, qui ont mis beaucoup de temps à me trouver, avaient hérité de certains documents. Ils ont pensé que ceux-là pouvaient m’intéresser », précise Françoise Hardy. Cette dernière récupère un feuillet entier de lettres où est bien spécifié « For Françoise Hardy ».
La rencontre d’un instant
Bob Dylan et Françoise Hardy se sont pourtant croisés qu’une seule fois. La salle mythique de l’Olympia, où il joue en tête d’affiche. Nous sommes en mai 1966. Dylan la reconnait, au milieu de la foule, il ne voit qu’elle. Déstabilisé, son concert se déconstruit sous le bruit de mécontentement du public. De retour dans ses coulisses, il demande aux organisateurs de prévoir une entrevue avec Françoise Hardy. « Une rencontre décevante », d’après les dires, puisque rapide, peut-être trop cordiale. Puis, c’est le blackout. Dans la même année, Bob Dylan est victime d’un grave accident de moto, ce qui l’oblige à s’extraire de la vie médiatique et songer sérieusement à sa guérison. Mais autant revenir le bras chargé d’un nouveau disque. Malgré les rumeurs les plus fumeuses, il revient deux ans plus tard sur le devant de la scène. Ce nouvel album, John Wesley Harding est vu comme un nouveau départ. Mais entre temps, Françoise Hardy aura mené sa propre vie, sans le croiser sur sa route une nouvelle fois. Plus tard, elle y réagira étrangement : « Vous n’allez pas me refaire parler de Bob Dylan, quand même ? », demandait-elle à Gala lors d’une interview. Ces lettres seraient-elles le symbole du pardon ?
« C’est un garçon énigmatique, un furet qui file entre les doigts » chante Françoise Hardy dans Trois petits tours, issu de son dernier album Personne d’autre. Nous n’en saurons pas plus.
1967 - 1980
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16 novembre 1967
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Le 16 novembre Françoise Hardy rejoint Jacques Dutronc sur le plateau de l'émission "Palmares Jacques Dutronc"
pour chanter un couplet de la chanson“Le plus difficile”. Quand Guy Lux annonce à Jacques Dutronc qu’on va
procéder à une petite cérémonie et qu’on va lui remettre un disque d’or, c’est Françoise qui l’apporte. Le disque d’or
correspond à une vente d’un million de disques en un an. Françoise félicite Jacques en lui serrant la main mais elle
refuse carrément de l’embrasser malgré l'insistance un peu lourde de Guy Lux .Ce geste a éveillé la curiosité de la presse
1968
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https://www.franceinter.fr/emissions/comment-te-dire-hardy
"star" a quitté la scène en 68
1968
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Podcast Radio France BB
La précédente était pour Gunter celle ci est pour BB
mai 1968
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1956
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En 1956, Jean-Marie Périer est engagé comme assistant du photographe Daniel Filipacchi pour les magazines Marie-Claire, Paris Match, Télé 7 jours et Jazz magazine.
1956
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Je le rencontrai en 1956 et à mon retour d’Algérie
https://france3-regions.blog.francetvinfo.fr/jean-marie-perier/2014/02/19/regis-pagniez.html
1959 - 1961
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Oncle Dan p.171
1962
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Après 28 mois de service militaire en Algérie, Daniel Filipacchi l’engage en 1962 dans l’équipe du nouveau mensuel Salut les copains — créé à la suite du succès de l’émission éponyme
1962
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Oncle Dan p.198
Filipacchi essaie de lui fourguer Sylvie sans savoir qu'il est déjà épris de Françoise
1962 - 1974
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j’ai eu la chance formidable de vivre avec lui et sa famille certainement les douze plus belles années de ma vie. En effet nous partagions à Paris des ateliers mitoyens, lui, sa femme Jamie et ses deux filles d’un côté et moi avec ma vie de célibataire insouciant de l’autre.
Cet arrangement tenait du mariage idéal, chez Régis on entendait des rires d’enfants et chez moi c’était la fête continuelle, il y avait de la musique tout le temps. Et fort, trop fort sûrement. Sauf pour Anne et Fanny, les deux fillettes de Régis que ce vacarme amusait. Avec les Pagniez, nous vivions un peu en communauté, bien avant que les hippies y pensent, mais sans les chemises à fleur et les chèvres du jardin. Dans les années 60-70 notre appartement voyait passer du beau monde, Anne et Fanny prenaient leur petit déjeuner avec Françoise Hardy, rigolaient aux blagues de Dutronc ou Johnny et venaient en douce danser le soir pendant que les « copains » musiciens du monde entier se plaisaient à s’éclater la tronche au son des Rolling Stones ou de James Brown. Etait-ce un bon exemple ? Sans doute car aujourd’hui je vous rassure elles vont très bien.
https://france3-regions.blog.francetvinfo.fr/jean-marie-perier/2014/02/19/regis-pagniez.html
Oncle Dan p.197
décembre 1962
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Oncle Dan p. 196-197
Le détail de la rencontre dans Oncle Dan p.195
décembre 1962 - 1966
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Nos années Salut les copains p.69
1963
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1955
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Ancien illustrateur sonore pour la télévision il a commencé par coller des étiquettes sur les disques de la radio nationale. Eddie Barclay est le premier à lui faire confiance jouant à fond la carte Europe N°1 les maisons de disques réservant à l'époque leurs productions pour la radio nationale. Pendant les premiers mois Europe ne passera que sa musique (et il ne le regrettera pas). Il programme ensuite rapidement les disques Vogue
Europe N°1 p.26
1956 - 30 aout 1961
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1960
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P.98 Europe N°1 la grande histoire d'une grande radio
Bourgouin, à cheval sue les horaires fini par lancer un disque sur l'interview de de Gaulle. Les equipes de Lucin Morisse ricannent, Bourguoin sort
mars 1960
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Lucien Morisse, directeur artistique à
Europe 1, casse le premier disque de Johnny T’aimer follement à l’antenne de son émission Discobole en affirmant : ce sera la première et la dernière fois que vous entendrez parler de ce Johnny Hallyday sur Europe 1
18 avril 1961
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30 aout 1961
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Le mariage n'aura duré qu'un seul été. Dalida et Lucien Morisse divorcent. La séparation est en fait survenu dès le mois de mai lorsque l'artiste à rencontré le jeune peintre, Jean Sobieski au cours d'un dîner sur la Croisette. Le couple s'est installé depuis le mois de juillet dans un appartement de Neuilly en attendant leur maison à la butte Montmartre.
1963
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Noa snnées Salut les copains p.128
La volonté d'utiliser le Chouchou pour faire la promo des disques AZ porte un coup au statut d'exeption des équipes de SLC qui jusqu'ici avaient toute liberté.
11 septembre 1970
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1960
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Néanmoins, il parvient à fonder la même année sa maison de production. Il pense à l'appeler "Les Films de l'Apocalypse", mais le notaire lui dit : "Nous sommes le 13 de ce mois, il est 13 heures et votre nom comporte 13 lettres... Est-ce que vous avez quelque chose contre le chiffre 13 ?". La société s'appellera alors "Les Films 13".
1962
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Claude Lelouch: Je devais tourner plusieurs scopitones dans la journée ! Le matin, je filmais Johnny, l'après-midi Sylvie Vartan et le soir, Françoise Hardy. On devait tourner en deux heures des petites comédies musicales de trois minutes.
C'est comme ça qu'il se retrouve à chanter "L'idole des jeunes" sous la pluie?
Claude Lelouch: Ce jour-là, il est arrivé avec trois heures de retard !
Johnny Hallyday: C'était une époque où je n'étais pas très précis.
Claude Lelouch: J'avais prévu une mise en scène de jour et, quand il est arrivé, il faisait nuit. Comme je ne pouvais plus me servir du décor, j'ai décidé de le mettre sous la pluie ! Encore une fois, la contrainte sollicite l'imagination. J'ai fabriqué mon esthétisme avec les scopitones. Cela a été une grande école. C'est là que j'ai pris conscience de l'importance de la musique au cinéma.
1968
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dernier scopitone, "Petite fille de français moyens" de Sheila, avant de prendre congé de la maison de disques Carère qui l'employait jusque là.
1945 - 1948
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http://www.planet.fr/magazine-people-les-stars-les-plus-mariees.18901.1468.html?page=0%2C1
1949 - 1963
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1956
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Gerhard Lehner est recruté par Eddie Barclay pour aménager et équiper son studio d'enregistrement du 9 Avenue Hoche à Paris.
1962
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Eddie Barclay, qui a lancé les Chaussettes noires, auditionne deux mille postulants au statut d'« idole » chaque année. Toutes les semaines, entre 17 heures et ...
1963
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1964
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1965
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Eddie épouse Marie-Christine en 1965.
http://www.planet.fr/magazine-people-les-stars-les-plus-mariees.18901.1468.html?page=0%2C1
1958 - 1960
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Entre 1958 et 1960, l'équipe Barclay ressemble à une "dream-team" : l'arrangeur et directeur artistique se nomme Quincy Jones, le directeur des variétés Boris Vian, Franck Ténot et Daniel Filipacchi s'occupent du jazz et Philippe Bouvard est attaché de presse. Les orchestrateurs sont Raymond Lefèvre et le jeune Michel Legrand, avec lequel Eddie Barclay joue à quatre mains et compose La Valse des lilas.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2005/05/14/eddie-barclay-monsieur-varietes_649868_3208.html#h7f5cUeLj61J6fZi.99
23 septembre 1961
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Article paru dans Le Figaro du 23 septembre 1961
Hallyday: l'explosif
Je ne comprends encore pas ce qui s'est passé: les débuts de M. Johnny Hallyday sur la scène de l'Olympia n'ont absolument pas donné lieu aux mondanités d'usage. C'était la soirée la moins habillée de la saison. Bien que le smoking fût recommandé, personne n'avait voulu l'endosser pour venir encourager la nouvelle vague. En réalité, personne ne voulait risquer de se faire traiter de bourgeois par les commandos de «fans» descendus des hauteurs de Belleville ou montés de la porte Brancion. Au dernier moment, avant le lever du rideau, toutes les places qui auraient dû être occupées par des académiciens furent revendues à une meute d'intellectuels à bretelles qui poussèrent dans le hall des gloussements de satisfaction.
«À perte de vue, les gens trépignaient, battaient des mains et tiraient de leur poitrine toutes sortes de gloussements bizarres.»
Philippe Bouvard
Vers 23h.30, précédé de son orchestre et de sa renommée, M. Halliday* fit son entrée. Des sifflets d'enthousiasme fusèrent. Le jeune géant chlorophyllé commença un récital dont le moins qu'on puisse dire est qu'en dehors des qualités vocales dont je n'ai pas à juger, il fait appel à des qualités physiques indéniables. Tantôt menaçant la salle du doigt, tantôt se tenant le ventre, tortillant du bassin et roulant des hanches, il se servait du micro comme d'une lance d'arrosage.
L'hystérie de la salle gagna l'orchestre. À moins que ce ne fût le contraire. Je ne sais plus. À perte de vue, les gens trépignaient, battaient des mains et tiraient de leur poitrine toutes sortes de gloussements bizarres de contentement qu'aucun musicien d'avant-garde n'a encore osé inscrire sur une partition.
Par Philippe Bouvard
juin 1963
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En juin 1963, pour fêter le premier anniversaire du SLC papier, un gigantesque concert est organisé place de la Nation et retransmis en direct par Europe n° 1. Plus de 150 000 spectateurs s'y pressent. Quelques incidents entre jeunes déclenchent, le lendemain, l'ire de la presse adulte. "Paris-Presse" titre "Salut les voyous !" Dans "le Figaro", le billettiste André Frossard fustige ces idoles du twist qui jettent les moins de 20 ans "dans les transes furibondes d'un invraisemblable culte de la nullité". Quant à Philippe Bouvard, il compare le twist "à un discours de Hitler au Reichstag, si ce n'est un certain parti pris de musicalité". Pourtant, la vague yéyé ne fait que commencer...
1966
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Agacé par le succès d’Antoine
Au printemps 1966, Jacques Wolfsohn est plus qu’agacé par le succès et les cheveux longs du chanteur Antoine, lancé par un autre grand producteur de la maison Vogue, Christian Fechner. Ses Élucubrations , premier succès de l’année, s’en prennent notamment vertement à Johnny Hallyday…
Wolfsohn déteste cordialement Fechner, et entend prouver qu’il a du répondant. Il confie à Jacques Lanzmann la mission d’écrire un texte qui renvoie « l’élucubrateur » à ses brillantes études. Lorsque le romancier lui fait parvenir les paroles, il les confie à un guitariste maison, Jacques Dutronc, par ailleurs son collaborateur au sein de la maison de disques, qui compose une musique dont le son n’est pas sans rappeler celui des Kinks, outre Manche.
300 000 45 tours vendus en été 1966
Mieux, Dutronc fait une maquette, non pour s’approprier la chanson mais pour servir de repère à l’interprète un temps envisagé, un certain Benjamin, dont les essais ne sont pas concluants, pas plus que ceux du bassiste Hadi Kalafate, depuis plusieurs années complice de Jacques Dutronc. Jacques Wolfsohn décide de conserver la version de son collaborateur, sa préférée.
« Et moi et moi et moi » devient l’un des tubes de l’été 1966, dont le 45 tours se vend à plus de 300 000 exemplaires… L’album qui suivra atteindra le million d’exemplaires.
En 1966, Jacques Wolfsohn, directeur artistique chez Vogue, est l’éditeur le plus puissant et le plus craint de Paris. Doté d’un flair exceptionnel pour découvrir les talents émergents, il a déjà lancé Johnny Hallyday et Françoise Hardy… Et il déteste la concurrence. Lorsque Antoine s’accapare du hit-parade avec Les Élucubrations, Wolfsohn, qui n’a rien vu venir, enrage… Toutes affaires cessantes, il ordonne à son assistant de 23 ans, un certain Jacques Dutronc, de mener des auditions à marche forcée pour trouver un concurrent à l’insolent Antoine. Le résultat est catastrophique…
Dutronc, en désespoir de cause, prend sa guitare et joue à son patron Et moi, et moi, et moi. L’éditeur a une révélation : ce jeune iconoclaste est génial ! Jacques Dutronc devient son poulain. Le chanteur se souvient : « il m’a volé ma vie, mais c’était bien d’être volé par lui. Je lui dois tout : ma gloire, ma fortune. Mais Wolfsohn me doit la sienne, aussi… »
1961 - 1962
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1962
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Les Fantômes, Fort Chabrol (musique : Jacques Dutronc – arrangement : Dean Noton), 1962.
https://www.crapaudsetrossignols.fr/2015/06/21/les-ombres-des-shadows/
1962
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1963 - 1964
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1966
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Agacé par le succès d’Antoine
Au printemps 1966, Jacques Wolfsohn est plus qu’agacé par le succès et les cheveux longs du chanteur Antoine, lancé par un autre grand producteur de la maison Vogue, Christian Fechner. Ses Élucubrations , premier succès de l’année, s’en prennent notamment vertement à Johnny Hallyday…
Wolfsohn déteste cordialement Fechner, et entend prouver qu’il a du répondant. Il confie à Jacques Lanzmann la mission d’écrire un texte qui renvoie « l’élucubrateur » à ses brillantes études. Lorsque le romancier lui fait parvenir les paroles, il les confie à un guitariste maison, Jacques Dutronc, par ailleurs son collaborateur au sein de la maison de disques, qui compose une musique dont le son n’est pas sans rappeler celui des Kinks, outre Manche.
300 000 45 tours vendus en été 1966
Mieux, Dutronc fait une maquette, non pour s’approprier la chanson mais pour servir de repère à l’interprète un temps envisagé, un certain Benjamin, dont les essais ne sont pas concluants, pas plus que ceux du bassiste Hadi Kalafate, depuis plusieurs années complice de Jacques Dutronc. Jacques Wolfsohn décide de conserver la version de son collaborateur, sa préférée.
« Et moi et moi et moi » devient l’un des tubes de l’été 1966, dont le 45 tours se vend à plus de 300 000 exemplaires… L’album qui suivra atteindra le million d’exemplaires.
En 1966, Jacques Wolfsohn, directeur artistique chez Vogue, est l’éditeur le plus puissant et le plus craint de Paris. Doté d’un flair exceptionnel pour découvrir les talents émergents, il a déjà lancé Johnny Hallyday et Françoise Hardy… Et il déteste la concurrence. Lorsque Antoine s’accapare du hit-parade avec Les Élucubrations, Wolfsohn, qui n’a rien vu venir, enrage… Toutes affaires cessantes, il ordonne à son assistant de 23 ans, un certain Jacques Dutronc, de mener des auditions à marche forcée pour trouver un concurrent à l’insolent Antoine. Le résultat est catastrophique…
Dutronc, en désespoir de cause, prend sa guitare et joue à son patron Et moi, et moi, et moi. L’éditeur a une révélation : ce jeune iconoclaste est génial ! Jacques Dutronc devient son poulain. Le chanteur se souvient : « il m’a volé ma vie, mais c’était bien d’être volé par lui. Je lui dois tout : ma gloire, ma fortune. Mais Wolfsohn me doit la sienne, aussi… »
1967 - 1980
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1957
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Zouzou jusqu'à l'aube p.21 (1ere partie du bac, français ? à vérifier, la deuxième partie elle l'aura a 14 ans et demi p. 24)
1958 - 1959
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1958
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Zouzou rejoint la bande de la Bastoche (les blousons noirs de la Bastille) après s'être baladée à la fête foraine. Elle se change tous les matins passant de la tenue d'étudiante modèle à blousons noir, ceinturons et blue jeans. Elle en devient la mascotte.
Dans la bande les filles font les belles devant Tarzan, le chef (qui n'a de tarzan que le om) qui a fait de la taule plusieurs fois. Taddek, un polonais lui plait bcp. Michel Grégoire, un brun avec une mèche (qui deviendra Moustique quelques années plus tard).
Les filles (dont zouzou) ont pour role de semer la zizanie pour déclancher des bagares à la foire du trône, contre les bandes de belleville, de de la nation...
L'arme favorite de la bastoche : le morceau de sucre : ça blesse, ça cicatrise mal et c'est vite avalé si les condés débarquent.
Zouzou, jus'auà l'aube p. 22
1959
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p.24
Zzouzou intègre l'accadémie Charpentier (arts déco) à Montparnasse, rue notre dame des champs
Le select, la coupole, les cinémas le Teaxs ou le Rodéo
adopte une nouvelle apprence : Jean hypermoulant, ballerines Reppetto, cehveux longs attachés en queue de cheval.
1960
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p. 28/29
Zouzou passe ses vacances à Juan les Pins, chez son cousin Gérard. Le soir dans un night club e plein air (le vieux colombier) elle rencontre Johnny qui l'appelle petite soeur.
juillet 1960
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p.29/30
la situation va aller jusqu'au procès et aux séances de tâches de rorcha
septembre 1960
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Jean-Paul Goude croise pour la première fois Zouzou alors qu'il est assis à la terrasse du Selct, à Montparnasse. Médusé par son physique grosse bouche, nez busqué, front bombé, visage à la Marlon Brando au fénminin, il finira par le recroiser quelques mois plus tard et découvrir un personnage aussi intéressant que son physique pouvait présager : gouailleuse, vive, ne pensant qu'à la fête.
Zouzou, jusqu'à l'aube, P.16
1963
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En 1963, il est rédacteur en chef de "Lui", "le magazine de l'homme moderne". En pleine période yé-yé, Daniel Filipacchi, le créateur du magazine, le recommande à Jacques Wolfsohn de chez Vogue en quête de chansons, parce que "Quand on sait écrire des romans, on sait forcément écrire des chansons". Le tandem Lanzmann-Dutronc fait "Crac, boum, hue!" tout de suite. Premier tube en 1966, "Et moi et moi et moi". "Fais pas ci, fais pas ça!", "Comme un con de parisien", "700 millions de Chinois / Et moi, et moi et moi..." ou encore "Dans la vie, il y a des cactus..." : les formules de Lanzmann font mouche.
http://www.20minutes.fr/culture/93436-20060621-culture-la-vie-piquante-de-jacques-lanzmann
voir aussi le documentaire "lui années érotiques"
1966
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Agacé par le succès d’Antoine
Au printemps 1966, Jacques Wolfsohn est plus qu’agacé par le succès et les cheveux longs du chanteur Antoine, lancé par un autre grand producteur de la maison Vogue, Christian Fechner. Ses Élucubrations , premier succès de l’année, s’en prennent notamment vertement à Johnny Hallyday…
Wolfsohn déteste cordialement Fechner, et entend prouver qu’il a du répondant. Il confie à Jacques Lanzmann la mission d’écrire un texte qui renvoie « l’élucubrateur » à ses brillantes études. Lorsque le romancier lui fait parvenir les paroles, il les confie à un guitariste maison, Jacques Dutronc, par ailleurs son collaborateur au sein de la maison de disques, qui compose une musique dont le son n’est pas sans rappeler celui des Kinks, outre Manche.
300 000 45 tours vendus en été 1966
Mieux, Dutronc fait une maquette, non pour s’approprier la chanson mais pour servir de repère à l’interprète un temps envisagé, un certain Benjamin, dont les essais ne sont pas concluants, pas plus que ceux du bassiste Hadi Kalafate, depuis plusieurs années complice de Jacques Dutronc. Jacques Wolfsohn décide de conserver la version de son collaborateur, sa préférée.
« Et moi et moi et moi » devient l’un des tubes de l’été 1966, dont le 45 tours se vend à plus de 300 000 exemplaires… L’album qui suivra atteindra le million d’exemplaires.
En 1966, Jacques Wolfsohn, directeur artistique chez Vogue, est l’éditeur le plus puissant et le plus craint de Paris. Doté d’un flair exceptionnel pour découvrir les talents émergents, il a déjà lancé Johnny Hallyday et Françoise Hardy… Et il déteste la concurrence. Lorsque Antoine s’accapare du hit-parade avec Les Élucubrations, Wolfsohn, qui n’a rien vu venir, enrage… Toutes affaires cessantes, il ordonne à son assistant de 23 ans, un certain Jacques Dutronc, de mener des auditions à marche forcée pour trouver un concurrent à l’insolent Antoine. Le résultat est catastrophique…
Dutronc, en désespoir de cause, prend sa guitare et joue à son patron Et moi, et moi, et moi. L’éditeur a une révélation : ce jeune iconoclaste est génial ! Jacques Dutronc devient son poulain. Le chanteur se souvient : « il m’a volé ma vie, mais c’était bien d’être volé par lui. Je lui dois tout : ma gloire, ma fortune. Mais Wolfsohn me doit la sienne, aussi… »
mars 1968
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Mais Lanzmann, c'est aussi la poésie du quotidien. "Il est cinq heures, Paris s'éveille", sortie quelques mois avant mai 1968, régulièrement cité parmi les plus belles chansons françaises, reste jusqu’à aujourd’hui son titre de gloire. Il enchaîne chansons - pour Dutronc
http://www.20minutes.fr/culture/93436-20060621-culture-la-vie-piquante-de-jacques-lanzmann
C'est Jacques Wolfsohn, du label Vogue, qui propose, après un repas avec Jacques Lanzmann et Dutronc, de faire une chanson sur le thème de « Paris le matin »1. Lanzmann et Dutronc commencent à l'écrire le soir même et l'achèvent aux aurores1. Anne Ségalen, à l'époque épouse de Lanzmann2, a également participé à la rédaction des paroles3.
Les paroles sont inspirées de la chanson Tableau de Paris à cinq heures du matin écrite en 1802 par Marc-Antoine-Madeleine Désaugiers1.
Durant l'enregistrement, ils ne sont pas satisfaits du résultat, trouvant les arrangements un peu plats1. Jusqu'à ce que Roger Bourdin, un flûtiste qui travaille dans le studio à côté du leur, improvise un solo de flûte qui donnera la version finale de la chanson
https://fr.wikipedia.org/wiki/Il_est_cinq_heures,_Paris_s%27%C3%A9veille
1958
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Milord l'Arsouille, 1958, un cabaret esprit Rive gauche situé Rive droite, près du Palais-Royal, dirigé par Francis Claude, et fréquenté par Orson Welles, Signoret et Montand, Carco, Colette, Cocteau... Serge Gainsbourg, pianiste d'ambiance, chante Ferré ou Caussimon, en attendant l'arrivée de la vedette, Michèle Arnaud, diplômée de Science po et licenciée en philo. Un soir, il lui révèle son ancienne vie de peintre et elle se rend chez les Ginsburg pour voir ses toiles. Sur le piano de Joseph traîne négligemment - en apparence, car la mise en scène est préméditée - une partition de Défense d'afficher, "paroles et musique, Serge Gainsbourg". Poussé par Arnaud, Gainsbourg, barbu et le visage renfrogné, inaugure sur scène un syncopé Poinçonneur des Lilas. La critique est sèche, mais son nom circule. Parmi les 200 spectateurs se profile un jeune homme de 29 ans qui voulait peindre et sculpter, et se décide à chanter: Hugues Aufray. A l'oreille, il note sur un carnet la mélodie et les paroles du Poinçonneur des Lilas, qu'il présente au tremplin Les Numéros 1 de demain, sur Europe 1. Remarqué, il remporte un contrat chez Barclay.
Près de soixante ans plus tard, Hugues Aufray se souvient: "Je suis venu plusieurs soirs de suite, et l'interprétation de Gainsbourg m'a projeté dans cette chanson que j'ai reprise à mon compte, même si je n'avais pas une tronche de poinçonneur. C'est un tempo qui remonte à ses origines d'Europe centrale."
1959
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En 1959, Serge Gainsbourg obtient son premier rôle au cinéma dans "Voulez-vous danser avec moi ?"
1963
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La présentatrice Denise GLASER (off) s'entretient avec Serge GAINSBOURG à propos de la "nouvelle vague" de la chanson française. Il considère que les chanteurs à la mode font un autre métier que lui et défend une chanson française différente de la mode américaine en explorant de nouveaux thèmes ("le béton, le tracteur"), un nouveau langage est à inventer (autant musical que pour les mots). Il termine en évoquant les musiques de film qu'il a effectué jusqu'à présent pour le film "strip-tease" notamment).
1963
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Claude Dejacques, le directeur artitique de BB chez philipsorganise une rencontre avec un Gainsboourg Intimidé, mal à l'aise en présence de cette beauté parfaite, presque insultante pour qui complexe d'être laid. Son statut de poète maudit n'arrange rien au déséquilibre éprouvé face à une grande star populaire. Pour Bardot Gainsbourg écrit des textes qui lui vont sur mesure : fidèle à son image de femme vacante et spontanée comme elle lui demandera de le faire. L'appareil à sous et Je me donne à qui me plait. Elle est alors avec Olivier Despax...
Les années 60 : rêves et révolutions p.72
1963
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novembre 1963
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décembre 1963
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Gainsbourg Confidentiel est le cinquième album de Serge Gainsbourg (premier album 30 cm), qui s'éloigne progressivement du style rive gauche3. Dès l'année suivante, avec Gainsbourg Percussions, il se tourne vers les rythmes afro-cubains toujours teintés de jazz avant de se diriger vers la pop.
Ici, avec des arrangements minimalistes et seulement deux musiciens, il traite du rapport entre l'amour et ses accessoires, ses gadgets. Le rasoir électrique, l'appareil photo, le talkie-walkie, la remington portative, le « scenic railway » se font stimulants, parasites, témoins, armes, mais sont aussi prétextes à des jeux langagiers d'une grande modernité.
Seulement cinq ans se sont écoulés depuis Le Poinçonneur des Lilas et Gainsbourg est déjà très loin de ce style inspiré de Boris Vian3. Ce qui prime ici, ce sont les jeux de mots, l'esthétique, les allitérations, les digressions... L'album eut un accueil glacial voire indifférent. Il ne s'en vendit que 1 500 exemplaires4, ce qui détermina la suite de la carrière de Gainsbourg, désormais décidé à « rouler en Rolls »5.
1964
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Denis Bourgeois a alors une idée qui va s'avérer fructueuse. La carrière de son poulain Serge Gainsbourg piétine malgré plusieurs albums à son actif, ainsi que des compositions estimées pour des chanteurs rive gauche comme Michèle Arnaud ou Juliette Gréco. Il propose à Gainsbourg d'écrire pour France Gall. Le compositeur signe N'écoute pas les idoles sur le 2e 45 tours de la chanteuse, titre qui se place en tête du hit-parade du mois de mars 1964. À propos de Serge Gainsbourg, France Gall confie4 :
« C’est quelqu’un que j’avais du plaisir à voir parce que je l’admirais et j’aimais ce qu’il écrivait. Et j’aimais bien sa timidité, son élégance et son éducation. C’était très agréable comme relation. […] J’étais très impressionnée que cet homme travaille pour moi et s’intéresse à moi… »
1966
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Gainsbourg, en tant qu'interprète, entre à part entière chez les « yéyés » avec Qui est "in" qui est "out", souvent passée dans l'émission Salut les copains.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Serge_Gainsbourg
Qui est "in" qui est "out" est une chanson écrite, composée et interprétée par Serge Gainsbourg. Paru en single début 1966, il intégrera l'album Initials B.B. en 1968.
Enregistré à Londres en 1965, où Gainsbourg n'avait plus mis les pieds depuis deux ans2, Qui est "in" qui est "out" bénéficie du producteur et arrangeur Arthur Greenslade (en) et de son groupe de séance pour un « tempo frénétique, un orgue mod, des guitares cisaillantes à souhait »2.
Sorti en single 45 tours quatre titres un mois après son enregistrement, la chanson permet à Gainsbourg, avec Docteur Jekyll, Mister Hyde (face B du 45 tours)3, de se retrouver pour la première fois au classement des radios périphériques2.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Qui_est_%22in%22_qui_est_%22out%22
13 mars 1966
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https://www.ina.fr/video/I04230110
"j'ai retourné ma veste quand je me suis rendu compte qu'elle était doublée de vison"
1967
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En quelque sorte vous êtes une sorte de faussaire qui imite pour les autres
1967
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https://bbamiedesanimaux.skyrock.com/1262954486-Serge-Gainsbourg.html
Brigitte Bardot et Serge Gainsbourg se rencontrent sur le tournage du film "Voulez-vous danser avec moi ? " en 1959. Il lui écrira quelques chansons au début des années 60. En 1967, il prend contact avec elle pour lui proposer de nouvelles chansons. Il lui joua au piano "Harley Davidson" qui deviendra une chanson mythique. L'histoire d'amour commence... Il lui écrira "Bonnie and Clyde", Comic Strip", "Je t'aime moi non plus" qui sortira en 45 tours qu'en 1986. Brigitte dira de Serge : "Ce fut un amour fou, un amour comme on en rêve, un amour qui restera dans nos mémoires, dans les mémoires... Je n'ai avec Serge que des souvenirs sublimes de beauté, d'amour, d'humour, de folie". Et Serge à son tour : "Elle est la Roll's de ma vie... Brigitte à des pleins et des déliés. Elle peut être pathétique et caustique, nostalgique, malicieuse, acidulée, poivrée... Toute la gamme de la femme. Et jamais un milligramme de vulgarité". Ils se séparent en janvier 1968. Serge, fou de chagrin, écrira "Initiales BB".
Octobre 1967 - Décembre 1967
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À la fin de 1967, il vit une passion courte, mais forte avec Brigitte Bardot à qui il dédie la chanson Initials B.B. après lui avoir écrit quelques titres emblématiques : Harley Davidson, Bonnie and Clyde, Je t'aime... moi non plus. Ce dernier titre, d'abord enregistré avec elle en duo en 1967 en version symphonique, sera rendu célèbre l'année suivante par Jane Birkin. La version originale, gardée secrète par Serge Gainsbourg à la demande de Brigitte Bardot, ne sortira qu'en 1986.
octobre 1967
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Je_t%27aime%E2%80%A6_moi_non_plus
Fin 1967, Brigitte Bardot demande à Serge Gainsbourg de lui écrire « la plus belle chanson d'amour qu'il puisse imaginer ». Il se met à l'ouvrage et lui écrit en une seule nuit les duos Je t'aime moi non plus et Bonnie and Clyde. L'orchestre est enregistré à Londres puis les voix du duo au studio B des studios BarclayNote 1, avenue Hoche à Paris. L'enregistrement est diffusé le lendemain à 12 h 30 sur Europe 1. Le scandale éclate : Gunter Sachs, homme d'affaires allemand et mari de Bardot, menace immédiatement de poursuites en justice. Il n'y aura pas d'autre diffusion à la radio, le disque ne sortira pas et c'est la rupture sentimentale.
novembre 1967
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Je t’aime… moi non plus, ce titre intriguant, le compositeur l'avait écrite deux ans plus tôt, en 1967, inspirée de son amour de l'époque, Brigitte Bardot. Il voulait lui offrir "la plus belle chanson d'amour qu'il puisse imaginer". Cette première version, enregistrée à Londres va même être diffusée une unique fois sur les ondes d'Europe 1. Mais l'actrice est à l'époque mariée à un homme d'affaires allemand, Gunter Sachs, qui n'apprécie pas du tout l'étalage de l'aventure de son épouse. Le scandale éclate et l'époux outragé menace de poursuites judiciaires. Le disque ne sortira jamais et l’idylle entre les deux artistes s'achèvera.
1968
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1968
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Podcast Radio France BB
La précédente était pour Gunter celle ci est pour BB
février 1968 - avril 1968
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Initials_B.B._(chanson)
Documentaire de Yves Lefebvre sur l'enregistrement de la chanson
https://www.youtube.com/watch?v=IO7Eq3b6t8E
février 1968
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Initials B.B. est une chanson française écrite, composée et enregistrée par Serge Gainsbourg entre février et avril 1968. La chanson est une évocation poétisée de la relation qui a uni Serge Gainsbourg à Brigitte Bardot en 1967. Elle emprunte au premier mouvement de la Symphonie n° 9 dite « Du nouveau monde » de Dvořák pour la musique, et au poème Le Corbeau d'Edgar Allan Poe pour les paroles d'ouverture. Le narrateur y parcourt le roman L'Amour monstre, de Louis Pauwels, que Brigitte Bardot avait conseillé à Serge Gainsbourg en disant : « Lis ça ! Tu pourrais le méditer, c'est un ouvrage tout à fait pour toi ! Il est écrit à coups de fouet : ça claque à chaque page ! » L'héroïne y prononce « Almería » : c'est le lieu de la rupture définitive entre Serge et Brigitte Bardot : elle part y tourner le film Shalako avec Sean Connery ; Gainsbourg ne la revoit plus jamais après ce départ. "Après notre séparation, il m’écrivit dans la détresse un vibrant hommage : Initials B.B., qui reste la plus belle déclaration d’amour qu’un homme m’ait jamais faite. Derrière ses agressivités qui ont défrayé la chronique, Serge était tendre et vulnérable", a déclaré Brigitte Bardot en 2011, dans une interview à Nice-Matin.
1963
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avril 1963
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Pendant les vacances de Pâques 1963, son père l'incite à enregistrer quelques chansons et remet les bandes à un éditeur musical, Denis Bourgeois. Le 11 juillet suivant, l'éditeur lui fait passer une audition au théâtre des Champs-Élysées. Du fait qu'elle est alors mineure, son père doit signer le contrat pour elle chez Philips où Denis Bourgeois est déjà directeur artistique de Serge Gainsbourg. Elle enregistre quatre titres avec l'arrangeur Alain Goraguer, jazzman et compositeur, qui a notamment travaillé avec Gainsbourg et Boris Vian.
Au printemps 1963, son père l'incite à enregistrer quelques chansons et très rapidement, il lui signe un contrat chez Philips où Denis Bourgeois est déjà directeur artistique de Serge Gainsbourg. On lui impose de changer de prénom … elle deviendra "France" Gall.
9 octobre 1963
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Le jour de ses seize ans, le 9 octobre 1963, ses chansons sont diffusées pour la première fois à la radio. C'est le titre phare, Ne sois pas si bête, qui obtient le succès. France Gall se place à la 44e place du hit-parade de Salut les copains du mois de novembre (derrière Tu n'y crois pas de Michel Berger et devant La Mamma de Charles Aznavour).
1964
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Denis Bourgeois a alors une idée qui va s'avérer fructueuse. La carrière de son poulain Serge Gainsbourg piétine malgré plusieurs albums à son actif, ainsi que des compositions estimées pour des chanteurs rive gauche comme Michèle Arnaud ou Juliette Gréco. Il propose à Gainsbourg d'écrire pour France Gall. Le compositeur signe N'écoute pas les idoles sur le 2e 45 tours de la chanteuse, titre qui se place en tête du hit-parade du mois de mars 1964. À propos de Serge Gainsbourg, France Gall confie4 :
« C’est quelqu’un que j’avais du plaisir à voir parce que je l’admirais et j’aimais ce qu’il écrivait. Et j’aimais bien sa timidité, son élégance et son éducation. C’était très agréable comme relation. […] J’étais très impressionnée que cet homme travaille pour moi et s’intéresse à moi… »
1964
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Rapidement entrée dans la lumière avec son père parolier qui écrit des chansons pour les stars du moment, France Gall n'a que 17 ans, lorsque son histoire commence avec Claude François. Ce dernier est marié, mais ce n'est pas un problème pour lui. France Gall séjourne en Provence où, en compagnie de son père, elle suit la tournée RMC qui fait escale à Saintes-Maries-de-la-mer. C'est alors qu'elle rejoint un groupe vocal les Gam's, et assure un moment les chœurs de Claude François sur la chanson "J'y pense et puis j'oublie". Elle l'adore et le suit partout. Puis en septembre, elle le rejoint chaque soir dans sa loge de l'Olympia, en pleine "cloclomania".
https://www.marieclaire.fr/france-gall-et-claude-francois,1251880.asp
1964 - 1967
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De 1964 à 1967, ils vivront des années tumultueuses, notamment à partir de 1965. Jaloux maladif, Claude François ne supporte pas le succès de France Gall. Alors quand il apprend sa victoire à l'Eurovision où elle représente le Luxembourg en 1965, avec la chanson "Poupée de cire, poupée de son" écrite par Serge Gainsbourg, elle devient trop indépendante et trop connue à son goût. Certes, il l'aime, mais c'est une passion possessive, dévorante et destructrice.
Dans les coulisses du théâtre napolitain, elle s'empresse d'annoncer la bonne nouvelle à son amoureux qui lui répond au téléphone. Mais Claude François lui dit "Tu as chanté faux, tu as été nulle ! ... Puisque c'est comme ça, c'est fini entre nous !" avant de raccrocher. Une rupture radicale qui atteint profondément France Gall. Anéantie, elle éclate en sanglots et la télévision pense qu'il s'agit de larmes de bonheur. Elle ne se rendra même pas au dîner organisé en son honneur et passe la soirée à tenter de joindre Claude François, en vain. De retour à Paris, elle se rendra directement à son appartement parisien du boulevard Exelmans, et le chanteur refusera de lui ouvrir. Au bout d'une heure, elle s'écroule sur son paillasson, épuisée, dévastée. C'est alors qu'il ouvre la porte pour entamer une dispute qui n'aboutira à rien. La scène, intense, parait dans le biopic "Cloclo" tant elle est importante dans leur histoire, et significative de la méchanceté de Claude François. Mais leur relation reprend. Pour deux ans encore...
https://www.marieclaire.fr/france-gall-et-claude-francois,1251880.asp
mars 1964
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octobre 1964
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octobre 1964
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À l'automne 1964, France Gall apparaît sur la couverture du magazine Mademoiselle âge tendre et tape dans l’œil de Serge Gainsbourg, qui en achète un exemplaire. Rentré chez lui, il commence à composer la chanson qui deviendra Poupée de cire, poupée de son. Il s'inspire pour les paroles de sa chanson des réponses de la jeune chanteuse dans l’interview du magazine
Mars 1965
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20 mars 1965
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France Gall est ensuite sélectionnée pour représenter le Luxembourg au Concours Eurovision de la chanson. Elle a gain de cause en choisissant Poupée de cire, poupée de son sur les 10 titres qu'on lui propose. Le 20 mars, l'équipe des « 3 G », Gainsbourg-Gall-Goraguer, est à Naples où se tient le Grand Prix Eurovision de la chanson. Les répétitions sont interrompues par des incidents entre l'orchestre italien et la délégation luxembourgeoise. Les musiciens n'apprécient guère l'attitude à leur égard de l'auteur-compositeur de la chanson, Serge Gainsbourg. Certains comparent sa partition au bruit du galop d'un cheval et d'autres le huent. Gainsbourg, furieux, claque la porte des répétitions et menace de retirer sa chanson du concours.
Un compromis finit par être trouvé, mais persiste une certaine tension qui se reflète dans l'attitude et la prestation de France Gall, déstabilisée par l'incident10. Passant en quinzième position sur les dix-huit participants et sous la direction d'Alain Goraguer, elle chante en effet d'une voix mal assurée devant plus de 150 millions de téléspectateurs. La singularité de la chanson étonne. Elle sera en tête du vote final du début jusqu'à la fin et finit par remporter le Grand Prix même si seulement dix pays sur dix-huit lui attribuèrent des votes (composés uniquement des jurys nationaux). France Gall apporte ainsi la deuxième victoire au Luxembourg quatre ans après Jean-Claude Pascal et son titre Nous les amoureux. Le succès de Poupée de cire, poupée de son dépasse les frontières européennes et France Gall l'enregistre en trois langues : allemand, italien et japonais. La chanson se classera numéro 2 des ventes en Allemagne, numéro 5 aux Pays-Bas, numéro 9 en Italie. Elle est l'une des premières chanson de l'histoire du concours à rencontrer un tel succès. Le public français s'émeut et reproche à Gall et à Gainsbourg d'avoir gagné pour le Luxembourg et non pour leur propre pays ; elle rétorque qu'elle ne connait guère les coulisses de sa sélection par RTL, affirmant avoir accepté la proposition de l'« état-major du Luxembourg ». Elle confiera par la suite que Claude François lui a annoncé la rupture de leur couple juste après l'annonce de sa victoire, ce qui l'aurait déstabilisée alors qu'elle devait retourner sur scène interpréter la chanson après la proclamation de sa victoire
https://fr.wikipedia.org/wiki/France_Gall
L’histoire commence à l’automne 1964. France Gall apparaît sur la couverture du magazine Mademoiselle âge tendre et tape dans l’œil de Serge Gainsbourg qui en achète un exemplaire. Il rentre chez lui en commençant à composer la chanson qui deviendra Poupée de cire, poupée de son. Pour les paroles, il s’inspire des réponses de la jeune yéyé à l’interview, selon l’anecdote rapportée par Fabien Lecoeuvre dans le livre La saga Eurovision (Favre).
Zéro point du jury français
Le morceau est sélectionné pour représenter le Luxembourg à l’Eurovision 1965. A l’époque, les téléspectateurs ne votaient pas et le sort des candidats était dans les mains des jurys des pays participant, chaque jury étant composé de dix membres. Pour la petite histoire, les juges français n’attribueront pas le moindre point à France Gall…
Les musiciens qui doivent accompagner la chanteuse sur scène à Naples ne sont pas davantage convaincus par la chanson et son rythme de cavalerie. Lors des répétitions, ils huent France Gall à son arrivée. Serge Gainsbourg, qui est du voyage, est furieux. Il menace de retirer la chanson du concours et de rentrer de l’autre côté des Alpes.
La tension redescend finalement, mais pas le stress de France Gall, marquée par cet accueil malveillant. "J’y suis allée, dans ma tête, tellement perdante", confiera-t-elle dans C’est votre vie, en 2015, sur France 2. Lors de sa prestation en direct, elle a du mal à cacher sa crispation. Ce qu’elle n’imaginait pas s’est produit : elle glane le maximum de points et remporte le concours devenant la première à s’imposer avec une chanson pop. En coulisses, elle n’a cependant qu’une idée : passer un coup de téléphone.
Quittée par Claude François
« J’étais avec un garçon et j’ai demandé à ce qu’on appelle ce garçon quand j’ai gagné, se remémorait-elle, il y a trois ans. Et ce garçon, juste avant que je monte sur scène, pour aller rechanter ma chanson, il me dit : "Je te quitte". Donc moi qui étais très amoureuse, je pleure. Et on me pousse sur scène et on voit que j’ai plein de larmes mais ça n’a rien à voir avec le fait que j’ai gagné. »
Le garçon dont elle tait le nom, c’est Claude François. Selon la légende, le chanteur lui aurait lancé un dramatique : « Tu as gagné, mais tu m’as perdu. » Face aux caméras, France Gall saisit la médaille qu’on lui tend, tente de ne rien laisser transparaître de son désarroi et chante donc une nouvelle fois Poupée de cire, poupée de son. Le coup de grâce lui est porté de retour en coulisses par Kathy Kirby. La Britannique, qui était donné comme favorite, n’a terminé qu’à la deuxième place. Elle se rue vers la Française victorieuse et la gifle, certaine qu’elle lui a volé le trophée qui lui était dû.
Un tube qui est resté dans l’histoire
Secouée, France Gall n’assistera pas à la traditionnelle conférence de presse du lendemain, et rentrera directement à Paris pour recoller les morceaux avec Claude François. Ils finiront par se réconcilier, mais seulement temporairement.
mai 1966
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En 1966, Gainsbourg lui écrit la chanson "Les Sucettes". Un titre qui provoquera un malaise pour France Gall quand elle comprendra, plus tard, le sens réel des paroles.
https://www.francegall.net/bio.php
— France Gall : Je l’ai enregistrée très, très, très innocemment. Contrairement à ce qu’on a pu dire. Je suis partie au Japon pendant que le disque sortait à Paris. Les programmateurs de radio ont hurlé : « Elle est complètement folle, elle va se ridiculiser ». Moi, je n’en savais rien. Et quand je suis revenue, je n’osais plus sortir de chez moi. Je n’osais plus faire de radio, plus de télé.
— Philippe Constantin : Vous voulez dire que vous n’aviez aucune idée du contenu réel de cette chanson ?
— France Gall : Absolument, oui. Mon imprésario, le coquin, le savait très bien. Mais il n’en a jamais rien dit. De toute façon, le public l’a prise lui aussi comme une chanson pour enfant.
— Philippe Constantin : Mais maintenant que vous savez, comment la chantez-vous ?
— France Gall : Mais exactement pareil, sans changer quoi que ce soit à mes intonations. Les mêmes mimiques, ce que je fais avec mes yeux… maintenant je sais… bon, d’accord.
Mai 1968
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ses derniers enregistrements sont balayés par Mai 68. Elle quitte alors Paris pour ne pas vivre ces événements22 :
« Ah la la, ce que j'ai pu avoir peur. Au début, je n'éprouvais qu'une certaine irritation. À cause des batailles du Quartier latin et des grèves, voilà que la sortie de mon nouveau super 45 tours était compromise. Moi qui avais tant travaillé pour qu'il soit réussi. Et à l'irritation a succédé la peur. Une peur carabiné
1961
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Sur les conseils de Sacha Distel et de Brigitte Bardot, le couple monte à Paris en 1961 et emménage dans un appartement à Montmartre.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Janet_Woollacott
1962
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En 1962, alors que son mari tente d'accéder à la notoriété (son disque Nabout Twist a fait un bide), elle est engagée comme danseuse à l'Olympia dans les ballets d'Arthur Plasschaert. C'est là qu'elle fait la connaissance de Gilbert Bécaud qui, séparé de son épouse Monique Nicolas, entreprend de la séduire1. Pour le suivre, elle se sépare bientôt de son époux qui, ironie du sort, devait devenir la nouvelle idole des jeunes quelques semaines plus tard avec la chanson Belles, belles, belles4.
Traumatisme dont ne se remettra jamais Claude, déjà jaloux et possessif il devient un tirant. Il veut être le meilleur convaincu que c'est la renommée de Bécaud qui a fait la différence
octobre 1962
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À l'automne 1962, il obtient son premier succès, avec Belles ! Belles ! Belles !, adaptation de Girls Girls Girls (Made to Love), composée par Phil Everly, des Everly Brothers, et interprétée initialement par Eddie Hodges, dont il s'est inspiré pour la version française et dont il cosigne les paroles avec Vline Buggy. Ayant fait le siège du bureau de Daniel Filipacchi à Europe 1, il obtient que son 45 tours passe deux fois par jour dans l'émission Salut les copains tout au long de la semaine. Sa carrière est lancée : le disque s'écoule à 1,7 million d'exemplaires15. Belles ! Belles ! Belles ! est son premier scopitone, réalisé par Claude Lelouch12 : il chante dans la neige, dans un bois de la région parisienne, au milieu de jeunes filles dans une tenue hors de saison16. Sa participation à plusieurs émissions de télévision lui permet de se faire connaître auprès d'un large public. Il passe à l'Olympia le 18 décembre, en première partie de Dalida et des Spotnicks17.
Wikipedia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Fran%C3%A7ois
1963
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dans son livre, Entre 'lombre et la lumière, sylvie raconte que comme à son habitude Claude est dans la volonté d'écraser ses adversaires : son équipe se lève plus tôt et colle des affiches de lui sur les affiches de Sylvie pour chaque ville traversée pendant la tournée...
1964
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14 juillet 1965
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On apprend que c'est une cohorte de fans de Johnny dans https://www.amazon.fr/m%C3%A9tait-Lhistoire-idoles-ann%C3%A9es-Camion-ebook/dp/B08RC6WDM6/ref=tmm_kin_swatch_0?_encoding=UTF8&qid=1639924150&sr=1-8&asin=B08RC6WDM6&revisionId=b2a38d66&format=1&depth=1
1967
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Écrite à quatre mains par Gilles Thibaut et Claude François sur une musique de Jacques Revaux, "Comme d’habitude" est une adaptation d’une chanson anglo-saxonne à laquelle Claude François a ajouté des ingrédients très personnels: le texte fait référence au délitement du couple qu’il formait alors avec France Gall après trois années de passion. Le disque sort en 1967 sur le label Flèche qu'il vient de créer. Un succès tranquille, qui va se transformer en immense tube grâce à Paul Anka. De passage à Paris, la star entend la chanson à la radio et décide illico de l'adapter en anglais. Elle deviendra "My Way"... immortalisée par Franck Sinatra.
https://www.notretemps.com/loisirs/chansons/5-chansons-histoire,i100119/3
1972
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Si Cloclo trouve des défauts à la revue, il en décèle aussi le potentiel, lui dont le succès de Salut les Copains hérisse les poils depuis de longues années. Il accuse en effet Daniel Filipacchi de ne pas le mettre suffisamment en valeur dans ses colonnes.
https://claudefrancois1978.wixsite.com/website/post/l-histoire-du-magazine-podium
1965
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Henri Salvador, alors patron du label Rigolo, va lui intenter un procès pour plagiat, car il estimait que Christophe avait copié la chanson La Romance de Jacky Moulière, chanteur de son écurie.
décembre 1962
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:: Lancement du magazine "Bonjour les Amis"
A l'image d'Europe 1 qui a trouvé une excellente idée en prolongeant son émission "Salut les Copains" à travers la publication d'un magazine pour les jeunes portant le même titre, Radio Andorre réfléchit en cette année 62 à la publication d'un magazine papier. Avec le concours de Publi-Ondes qui en devient la régie publicitaire, elle lance en décembre 1962 la revue "Bonjour les Amis". Toute ressemblance avec "Salut les Copains" est bien sûr volontaire. Le contenu est d'ailleurs de même nature : actualité du rock et de la variété française à travers des portraits et interviews des vedettes de l'époque. Les photos et posters sont nombreux. Le magazine s'adresse au teenagers, encore peu sollicités par la presse de l'époque. "Bonjour les Amis" consacre plusieurs pages chaque mois à Radio Andorre, principalement en présentant les coulisses de l'émission "Spécial Blue Jeans".
http://aquiradioandorra.free.fr/Historique/1962.html
:: Lancement du magazine "Bonjour les Amis"
A l'image d'Europe 1 qui a trouvé une excellente idée en prolongeant son émission "Salut les Copains" à travers la publication d'un magazine pour les jeunes portant le même titre, Radio Andorre réfléchit en cette année 62 à la publication d'un magazine papier. Avec le concours de Publi-Ondes qui en devient la régie publicitaire, elle lance en décembre 1962 la revue "Bonjour les Amis". Toute ressemblance avec "Salut les Copains" est bien sûr volontaire. Le contenu est d'ailleurs de même nature : actualité du rock et de la variété française à travers des portraits et interviews des vedettes de l'époque. Les photos et posters sont nombreux. Le magazine s'adresse au teenagers, encore peu sollicités par la presse de l'époque. "Bonjour les Amis" consacre plusieurs pages chaque mois à Radio Andorre, principalement en présentant les coulisses de l'émission "Spécial Blue Jeans".
http://aquiradioandorra.free.fr/Historique/1962.html
le magazine Bonjour les amis (décembre 1962)
http://www.plaisirsdujazz.fr/chapitre-quatre-sommaire/lappel-du-rock-les-intermediaires-du-jazz-investissent-les-varietes-juveniles-ca-1960/
1966
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Georges Figon est éliminé en 1966
http://grandbanditisme.canalblog.com/archives/2015/10/27/32838603.html
Georges Figon, l'ennemi
Le succès du magazine Salut les copains entraîne une multitude de copies. Parmi elles : Bonjour les amis. Derrière le projet se cache Georges Figon, un "fidèle ennemi" de jeunesse de Daniel Filipacchi."Il a toujours nourri une animosité mystérieuse envers moi, ce qui a donné lieu à un combat de boxe quand nous étions adolescents". Véritable voyou, Georges Figon participera à l'enlèvement de Ben Barka en 1965, avant de "se suicider" dans des circonstances obscures.
http://www.lepoint.fr/societe/filipacchi-le-magnifique-23-02-2012-1699806_23.php
1965
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Jane Birkin pose devant la caméra au bord de la Tamise à Londres avec son eye-liner emblématique. L'actrice britannique a dit un jour : "Je dormais avec un crayon pour les yeux sous mon oreiller."
https://www.lofficiel.be/mode/comment-les-rues-de-londres-sont-devenues-l-epicentre-de-la-mode-des-annees-60
1968
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Podcast : Grande traversée Brigitte Bardot à nu
1969
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«Je l'ai entraîné sur la piste de danse, et là tout intimidé, il m'a marché sur les pieds. Comme c'était charmant! Venant d'un arrogant, la maladresse a un pouvoir de séduction sur moi.» De ce slow naîtront douze ans d’un amour fou, une petite fille nommée Charlotte et, dès l’année suivante, comme un hommage, le plus érotique de tous les slows: «Je t’aime moi non plus».
http://www.slate.fr/story/147465/le-slow-est-il-mort
Ce dîner était en réalité un coup monté, destiné à enterrer la hache de guerre entre les deux artistes. Le réalisateur s'était bien gardé d'y assister, laissant ses deux acteurs principaux en tête à tête. Visiblement, sa ruse a fonctionné. À un moment donné, Jane se souvient qu'elle a demandé à Serge de danser avec elle. « Il m'a marché sur les pieds. Ça m'a enchantée », dit-elle.
1969
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Podcast : Grande traversée Brigitte Bardot à nu
1963
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1958
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Il faut croire aux étoiles, p.65 p.66
1958
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Il faut croire aux étoiles, p.65 p.66
1961
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À Rio, lors d’une ultime escale, un air s’échappe de chez un disquaire. « Brigitte Bardot », la chanson de Digno García. « Ma mère m’a acheté le disque, ça a changé ma vie. À Paris, j’ai appelé Europe 1 pour leur dire que j’avais un meilleur disque que tout ce qu’ils passaient. La secrétaire de Lucien Morisse m’a demandé de le lui envoyer. J’ai refusé : j’ai compris que ce disque était mon trésor. » Dans les studios de la rue François-Ier, Lucien Morisse et Daniel Filipacchi affrontent la mini-tornade en jupe plissée. L’insolente décroche un stage. On est en 1961, la petite Franco-Argentine a mis un pied dans l’entrebâillement de la porte. Elle ne le retirera plus. « Lucien Morisse a eu l’intelligence de donner le pouvoir à la jeune génération. Avec les copains des yéyé, on grandissait ensemble. Tout ce que l’on entreprenait réussissait, on était invincibles. »
L'air de la chanson, tombée dans l'escarcelle d'Eddie Barclay, avait été rapporté du Brésil par une jeune étudiante en lettres, Marie-France Brière. Lucien Morisse en avait signé l'adaptation française au profit de Dario Moreno. Interprété à l'origine par le Franco-Argentin Jorge Veiga à Copacabana en décembre 1960...
Chez Vogue Cabat s'octroie une usine dédiée, ce qui permet àla maison de disque d'être totalement indépendante.
C'était l'année de ce tube brésilien en hommage à Brigitte Bardot. Barclay avait réussi à dégoter le contrat mais n'arrivait pas à faire fabriquer les disques. Cabat a rassemblé les musiciens, qu'il a fait enregistrer illico une reprise avec Roberto Seto. Le disque avait été pressé et sortait chez les disquaires avant la version originale chez Barclay, raflant le phénomène du tube.
http://www.lecalamarnoir.fr/wp-content/uploads/2018/12/la-maison-de-disques-Vogue-.pdf (page 52)
1964 - 1968
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Anime l'émission dans le vent
https://www.youtube.com/watch?v=l73L4jWF5KA
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dans_le_vent_(%C3%A9mission_de_radio)
1962
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Cependant, à ses yeux, plusieurs interprètes sortent du lot. Ainsi, elle appréciera plutôt Michel Polnareff, Françoise Hardy, Hugues Aufray ou encore Salvatore Adamo (...)
En revanche, elle n'appréciera pas des artistes comme Frank Alamo, Sheila, Ringo, Richard Anthony, Johnny Hallyday ou Claude François[réf. nécessaire], même si elle recevra la plupart d'entre eux sur son plateau. Pour illustrer cette désapprobation, une émission de Discorama montrera par exemple Johnny Hallyday seul, répondant aux questions d'une Denise Glaser qui semble être dans une autre pièce n'étant pas face à l'invité comme à l'habitude.
1962
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1962 - 1974
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1963
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La présentatrice Denise GLASER (off) s'entretient avec Serge GAINSBOURG à propos de la "nouvelle vague" de la chanson française. Il considère que les chanteurs à la mode font un autre métier que lui et défend une chanson française différente de la mode américaine en explorant de nouveaux thèmes ("le béton, le tracteur"), un nouveau langage est à inventer (autant musical que pour les mots). Il termine en évoquant les musiques de film qu'il a effectué jusqu'à présent pour le film "strip-tease" notamment).
1964
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1966
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13 mars 1966
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https://www.ina.fr/video/I04230110
"j'ai retourné ma veste quand je me suis rendu compte qu'elle était doublée de vison"
1967
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En quelque sorte vous êtes une sorte de faussaire qui imite pour les autres