Biologos. France/Allemagne

Cuvier /Geoffroy Saint-Hilaire sur l'unité de composition et de plan, à l'occasion de la présentation d'un mémoire sur les mollusques qui contredisait Cuvier.

Pamphlet anti-Cuvier

Pamphlet d'Isidore Salles, dans le Corsaire-Satan puis en volume

Vulgarisation par Schleiden

William Farr, médecin, et membre du Scientific Committee for Scientific Enquiries in Relation to the Cholera Epidemic reformule la théorie des miasmes contre les hypothèses microbiennes de John Snow.
Le Lancet soutient violemment cette position:
http://www.ph.ucla.edu/epi/snow/reactionandcommitteeaction.html

"Why is it then, that Dr. Snow is singular in his opinion? Has he any fact to show in proof? No! But he has a theory, to the effect that animal matters are only injurious when swallowed! The lungs are proof against animal poisons; but the alimentary canal affords a ready inlet. Dr. Snow is satisfied that every case of cholera for instance, depends upon a previous case of cholera, and is caused by swallowing the excrementitious matter voided by cholera patients. Very good! But if we admit this, how does it follow that the gases from decomposing animal matter are innocuous? We cannot tell. But Dr. Snow claims to have discovered that the law of propagation of cholera is the drinking of sewage water. His theory, of course, displaces all other theories. Other theories attribute great efficacy in the spread of cholera to bad drainage and atmospheric impurities. Therefore, says Dr. Snow, gases from animal and vegetable decompositions are innocuous! If this logic does not satisfy reason, it satisfies a theory; and we all know that theory is often more despotic than reason. "

Opposant Pasteur et Pouchet, à l'Académie des sciences

ouvrage posthume dans lequel GSH discute la théorie de Darwin, qu'il a lue dans sa version anglaise.

Série de conférences du naturaliste Ludwig Büchner (également traducteur de Lyell) sur les théories de Darwin, traduites en français sous le titre Conférences sur la théorie darwinienne de la transmutation des espèces et de l'apparition du monde organique. Application de cette théorie à l'homme. Ses rapports avec la doctrine du progrès et avec la philosophie matérialiste du passé et du présent, Paris, C. Reinwald, 1869, 281 pages

Autour du prétendu traitement commercialisé par Koch

Parmi les auteurs de travaux botaniques, les "biologi" apparaissent dans la bibliographie au chapitre "Anomali" des "Botanophili", au même titre que poètes et théologiens:

XVI. Anomali -
Poetae, Theologi, Bibliothecarii, Biologi, Miscellanei

Première analyse d'hérédité (Maupertuis utilise le terme, de façon isolée en son temps) avec étude de générations. Cf cas du noir albinos.

En 1800 Burdach (1776-1846), dans des écrits non scientifiques influencés par Schelling, propose le terme biologie pour désigner l'étude des êtres humains d'un point de vue morphologique (terme dont il partage la paternité avec Goethe) et physiologique.

En Allemagne, "Biologie oder Philosophie der lebenden Natur für Naturforscher und Artze", 1802, de Georg Reinhold Treviranus (1776-1837)

En France, Lamarck, dans "Recherches sur l’organisation des corps vivants", 1802: « Tout ce qui est généralement commun aux végétaux et aux animaux comme toutes les facultés qui sont propres à chacun de ces êtres sans exception, doit constituer l'unique et vaste objet d'une science particulière qui n'est pas encore fondée, qui n'a même pas de nom, et à laquelle je donnerai le nom de biologie. » (le terme apparaît dans un manuscrit de 1800)

L'ouvrage regroupe les matériaux destinés à "un ouvrage projeté sur les corps vivants, sous le titre de Biologie, ouvrage qui de ma part restera sans exécution" (PZ, I, xviii).

Fodera y défend l'autonomie de la biologie sur la base retenue par Lamarck

Première publication d'ampleur de d'Orbigny

L'ouvrage affirme l'existence d'un ancêtre commun aux hommes et aux grands singes

Discours de réception à l'Académie

Livre III consacré à l'histoire naturelle, avec exposé des théories géologiques de Buffon. Annotations par le naturaliste Hermann.

Première édition, notes par Cuvier, Lefèvre-Gineau, Delille.

Balzac face à Cuvier: "Vous êtes-vous jamais lancé dans l’immensité de l’espace et du temps,
en lisant les oeuvres géologiques de Cuvier ? Emporté par son génie, avezvous
plané sur l’abîme sans bornes du passé, comme soutenu par la main
d’un enchanteur ? En découvrant de tranche en tranche, de couche en couche,
sous les carrières de Montmartre ou dans les schistes de l’Oural, ces
animaux dont les dépouilles fossilisées appartiennent à des civilisations
antédiluviennes, l’âme est effrayée d’entrevoir des milliards d’années, des
millions de peuples que la faible mémoire humaine, que l’indestructible
tradition divine ont oubliés et dont la cendre entassée à la surface de notre
globe, y forme les deux pieds de terre qui nous donnent du pain et des
fleurs. Cuvier n’est-il pas le plus grand poète de notre siècle ? Lord Byron
a bien reproduit par des mots quelques agitations morales ; mais notre immortel
naturaliste a reconstruit des mondes avec des os blanchis, a rebâti
comme Cadmus des cités avec des dents, a repeuplé mille forêts de tous les
mystères de la zoologie avec quelques fragments de houille, a retrouvé des
populations de géants dans le pied d’un mammouth"

Eugène Noël, ami de Michelet et Reclus, vulgarisateur (Le Buffon de la jeunesse) et écologiste.

Dans "Les sélections sociales", l'anthropologue se réclame de Darwin et de la préface de Clémence Royer pour fonder la supériorité des races aryennes, dans la lignée des biométriciens anglais.